A l’heure où on évoquait de plus en plus un changement radical au sein de l’équipe dirigeante du Stade Malien de Bamako, le mandat du Président venant à terme ; c’est à l’éclatement du bureau central des supporters dont le mandat n’était pas terminé qu’on a assisté. Ce n’était pas sans raison. Le Président Samaké ayant échoué sur toute la ligne à vouloir organiser le Stade a voulu chercher des excuses à sa défaite en mettant celle ci sur le compte des supporters.
uel subterfuge de la part de cet homme qui voulait un nouvel électorat acquis à sa cause. SAM tient coûte que coûte à s’imposer comme seul maître absolu du Stade au mépris des règles élémentaires de la démocratie et des lois associatives. C’est dans un tohu-bohu général que le bureau des supporters illégalement mis en place par ses soins le reconduisit par acclamation pour un nouveau mandat de trois ans. Il n’y a pas eu d’élection, pas même un semblant dans ce sens. Faute de pouvoir rassembler, il vient encore de faire des mécontents et de nouveau diviser le Stade par ses méthodes irrégulières et antidémocratiques.
Nous avons été témoins de cette mise en scène au domicile d’un inspecteur de police de son état et membre du Comité de Gestion du Stade Malien où des réunions nocturnes et clandestines se tenaient.
Elles pouvaient aller jusqu’au delà de deux heures du matin et auxquelles assistaient Messieurs Adama Daou, Ousmane Diakité dit Marka, Sidi Doucouré et Ibrahima Diaby comme seuls représentants des supporters du Stade Malien de Bamako. Puis nous avons assisté à la lecture le dimanche 17 septembre 2006 à l’Institut national des arts de la liste des membres d’un nouveau bureau des Supporters formé par notre Inspecteur autoproclamé Président. Un vrai hold-up. La main du grand manitou était derrière tout cela. L’assemblée générale du 17 septembre n’était donc qu’une formalité, une farce et une façon ignoble pour jeter de la poudre aux yeux de l’assistance, donc un trompe-l’œil.
Signalons que notre Inspecteur n’est pas à sa première expérience. La première fois qu’il avait été président des supporters du Stade, il en était sorti par la petite porte avec tous les pêchés d’Israël. Comme quoi les gens oublient très vite. A l’entendre s’exprimer, il semble avoir acquis de l’expérience et impose à tout le monde de l’appeler désormais Président. Effectivement les vieilles méthodes policières n’ont pas dit encore leurs derniers mots. Compte tenu de ces méthodes à la fois brutales et antidémocratiques, il rend aujourd’hui plus de service au Stade Malien qu’à l’AS Police et à l’USFAS.
Sur cette mascarade, orchestrée par le "grand" SAM un contingent de policiers armés jusqu’aux dents est venu sur les ordres de notre inspecteur empêcher les honnêtes supporters de se déterminer sur le devenir de leur club. Au cours de cette assemblée générale, tous les membres du bureau " éjecté " à l’exception de ceux cités plus haut et dont on connaît leur sens élevé de la trahison étaient systématiquement repérés et conduits hors de la salle de réunion par les hommes en uniformes. La parole était immédiatement retirée à tous ceux qui les contrariaient tant soit peu. Ceux qui avaient échappé à leur vigilance ou qui ne pouvaient pas accéder au micro étaient restés "motus et bouche cousue"
Décidément au Mali, on n’a pas fini avec les abus de pouvoir. Toutes les formes de dictature et d’épreuves de force sont bonnes pour parvenir à ses fins et c’est ce que SAM et ses troupes ont démontré le 17 septembre dernier et pendant tout le long des six années passées à la tête du Stade. Les malheureux supporters qui ne comprennent rien à la supercherie viennent inconsciemment par acclamation de lui signer ainsi un chèque en blanc qui lui permettra de faire du Stade ce qu’il voudra et aussi longtemps qu’il le souhaitera.
Le dimanche 24 septembre 2006, SAM s’est fait plébiscité en mettant à son actif tous les moyens illégaux.
– Mise en place d’un nouveau bureau de supporters venu scander son nom ; SAM on mourra à tes côtés. Un beau monde payé pour faire ce boulot à raison de 5 000 francs par badaud.
– Cooptation de quelques membres du comité des sages et dont le Président se lève pour dire : voulez vous le reconduire, oui ou non ? et aux badauds de répondre oui, oui. Et c’est fini. Il est réélu. Voilà comment les choses se passent au Stade Malien et comment elles se sont déroulées.
Que c’est scandaleux et honteux ! Et quelle gifle pour ce pays considéré comme étant l’un des pionniers de la démocratie en Afrique.
– Absence totale de textes réglementant le vote. Pas de Statuts et pas de Règlements Intérieurs.
Une tentative pour combler ce vide avait été tentée mais sans succès. Aucun membre du comité de gestion du Stade ne peut dire exactement d’où il tient son mandat. Quelle instance l’a élu ? Qui convoque le collège électoral ? Comment est-il composé ? Quels sont les organes de contrôles auxquels le comité de gestion est soumis ?
Au Stade Malien de Bamako, SAM seul est tout. Peut-on être juge et partie à la fois ? Comment SAM en tant que juriste de son état peut-il accepter de nos jours de telles pratiques ?
-Volontairement, il crée un vide juridique autour de lui pour asseoir sa dictature et ses principes en toute impunité. Aussi, se plaît-il à chanter qu’au Stade le pouvoir se lègue par les sages ou par les supporters. Oui par des sages et des supporters qu’il corrompt, mais aussi par des pratiques d’intimidation et illégales. Le Stade ne sera jamais un grand club tant que de pareilles pratiques y ont cours.
Dans son allocution de remerciements à l’endroit de ses faucons qui le prennent en otage, il dit ceci : vous avez bien fait de faire partir le bureau des supporters "sortant ". Si vous ne l’aviez pas fait, je l’aurai fait personnellement. Ce bureau était là pour me combattre uniquement et pendant six ans il ne m’a invité à participer à aucune de ses réunions. En 2004-2005 ce bureau ne m’a versé que deux millions.
Nous disons tout simplement que si au Mali et dans le reste du monde il y avait une distinction internationale à décerner pour le mensonge et les discréditions ; Monsieur Samaké l’aurait obtenu pour ses qualités.
Il oublie que le bureau "disloqué " n’a fait que deux saisons sportives ; les saisons sportives 2004 – 2005 et 2005 – 2006. Il oublie encore qu’en 2005 lors de sa conférence de presse au centre islamique dont nous détenons la cassette, il nous disait n’avoir reçu de ce bureau qu’un million sept cent cinquante mille francs. Nous espérons un jour qu’il puisse nous dire la vérité.
A notre rédaction les reçus qui nous avons au titre de la saison 2004 -2005 et comme contribution des supporters du Stade sont tous en bonne et dû forme. Ils sont très clairs avec des dates, des montants et des numéros précis, le tout parafés et signés par le comptable du Stade en la personne de Monsieur Demba Dembélé : (voir encadré)
L’homme, lorsqu’il est pris en flagrant délit de mensonge dit : " Mes paroles ne sont pas celles des versets du Saint Coran ". Sam souffle régulièrement le chaud et le froid . Il gère le Stade Malien de Bamako comme le personnage de Chaka a gouverné les Zoulous : " ceux qui dansent bien sont massacrés, ceux qui dansent mal sont massacrés, ceux qui ne dansent pas sont massacrés." La conséquence en est que l’on se demande franchement comment travailler avec lui, aussi dévoué que vous soyez. Demandez un peu du côté de Moussa Diarra, de Jamille Bittar, de Yéhia Ag Mohamed , de Ibrahima Soumounou, de Seydina Oumar Sow, de Hamala Nimaga, de Allaye Cissé et de Mamadou Diané ; ils vous en diront plus. Sam tue toutes les initiatives : tout ce qui ne vient pas de lui est mauvais, donc inadmissible. Rien de surprenant qu’il traite alors les autres de perturbateurs et de profiteurs.
Sam doit comprendre que le combat des autres ne se situe pas au niveau de sa personne ; mais au niveau de son système. Un système qui détruit le Stade. Un système à l’intérieur duquel la gestion est opaque et ne profite qu’à lui seul et à ses satellites. Autrement dit sa propre personne et sa personnalité n’intéressent guère personne.
Monsieur Samaké doit savoir maintenant que nombreux sont des supporters et sympathisants du club qui ne sont plus dupes de sa " pédagogie ": affirmer ici pour nier là ; mentir , violenter ici pour dédramatiser, banaliser là avant de se réfugier derrière le masque de Président intellectuel, irremplaçable et qui se suffirait à lui même avec un salaire mensuel de 10 millions . Ce qui est faux.
Nous ne cesserons jamais de répéter aux autorités de ce pays et d’attirer leur attention que notre sport ne progressera jamais comme on l’aurait souhaité tant que la mauvaise gestion au niveau des clubs n’est pas combattue avec la dernière rigueur. S’il est vrai qu’au niveau des compétitions sportives du pays, les fédérations, le département des sports, les Sponsors, les donateurs et les supporters interviennent dans le budget des clubs ; les fonds des clubs doivent être considérés alors comme des fonds publics. A ce titre les responsables chargés de la gestion des clubs doivent donc obligatoirement déposer des bilans ayant fait l’objet d’audits comptables auprès des Fédérations et du Département. Les autorités doivent à présent fixer les règles compréhensibles d’une gestion transparente des ressources de clubs. Les fédérations doivent disposer d’un système de contrôle interne pour les clubs. Le département de tutelle à son tour doit pouvoir en disposer.
Arrivé aux commandes du Stade en 1999 – 2000 avec la promesse ferme de faire rentrer le Stade en ligue des champions, le Président Samaké a montré toutes les preuves de son incapacité. Après six ans, le constat est décevant. Mythomane qu’il est, il a l’éloquence d’attribuer tous ses échecs aux autres (joueurs, entraîneurs et supporters ). Les passages sur les antennes des radios privées et autres tenues de conférences de presse sont devenus ses domaines de prédilection pour se justifier et se donner raison comme si le Peuple n’est pas en mesure de comprendre tout seul.
Parmi les supercheries de Sam, on peut en citer au moins six et pas des moindres qui lui permettent de faire ce qu’il veut : La première, a été d’avoir mis en place un bureau de comité de gestion composé de personnes pour la plupart salariées du club. Le comptable un ancien banquier et ancien repris de justice ; Un secrétaire Général chômeur de son état ; Un ancien brancardier de l’hôpital du Point G comme infirmier de l’équipe ; Un conseiller spécial auprès du Président qui ne sait ni lire ni écrire; Un commissaire à l’organisation chômeur. La deuxième, est qu’aucun membre de son Bureau, ne peut se donner le temps de préparer un projet pour le Stade. Personne, parmi eux ne peut lui dégager ou définir des moyens lui permettant de réaliser ses objectifs. La troisième est que personne dans ce Bureau ne contribue financièrement au Budget du club. La quatrième aura été de ne pas parvenir à faire l’unité autour du club. Sam n’a jamais été un homme de dialogue et de réconciliation. Il n’a jamais été tolérant. Loin d’être un rassembleur, il a tout fait au contraire pour mettre les uns contre les autres ; semant partout sur son chemin la discorde et la méfiance entre les dirigeants, entre les joueurs et entre les supporters. A la question de savoir qu’est ce qu’il doit faire pour ramener tous les anciens démissionnaires, il répond avec platitude et légèreté : tout le monde ne peut pas être président du Stade, la porte du Stade est ouverte à tout ceux qui veulent y travailler, n’importe qui ne peut pas être président du Stade, il faut attendre son tour. etc. Par sa faute et durant tout le temps qu’il demeurera président du Stade, le club le plus populaire de Bamako restera longtemps divisé. Aujourd’hui, pour asseoir davantage son autorité, il tente le tout pour le tout avec son inspecteur autoproclamé de ramener le pouvoir du Stade à la rive droite où ils ont fixé leur quartier général ; comme si les supporters du Stade de la rive gauche n’appartenaient plus qu’au passé.
La cinquième supercherie a été de négliger expressément la rédaction de tous les textes réglementant la vie du club. Jusqu’à preuve du contraire le Stade demeure une association et aucune association n’a le droit d’ouvrir un compte bancaire sans Statuts et sans Règlements . Le Stade l’a fait en outre passant les règles et les procédés et en violation flagrante de la réglementation en vigueur en République du Mali. Allez-y fouiller un peu du côté des archives de la BDM – SA n° de compte du Stade 260/ 906, vous n’y trouverez aucun document lui permettant d’ouvrir ce compte. La sixième, c’est qu’il s’est soucié très peu du devenir de ce club en ne faisant aucune projection dans le futur.
Le Stade fonctionne par tâtonnements et par à coups, compromettant dangereusement son avenir. Il faut qu’avec ou sans SAM le Stade puisse vivre et de sa belle vie. A ses échecs successifs en champion’s ligue il s’est toujours trouvé un alibi ; celui des 100 000 000 demandés aux supporters tout en sachant très bien que globalement les supporters ne pourront jamais lui apporter cette somme.
Pourtant au début de son mandat, avec 100 millions, il promettait la construction du complexe de Sotuba et la rentrée du Stade dans la célèbre compétition africaine. Le Complexe lui a été construit gratuitement par la GTZ et contrairement à ce qu’il dit, il a bel et bien reçu des centaines de millions de francs dans la vente de certains joueurs comme Soungalo Diakité (17 millions), Abba Koné, Madou Kanté (12 millions), Abdoul Karim Traoré (82 millions), Rafan Sidibé (70 millions), Drissa Coulibaly (100 millions, Sékou Fofana (9 millions) avant les fabuleux montant de SIEMEMS MALI (65 millions) et de l’ACI-Mali (80 millions).
Il percevrait également 60 000 000 (Soixante millions) annuellement de Randgold pour le compte du Stade Malien. Ce montant n’a jamais été révélé au grand public et c’est pour tout cela qu’il doit recevoir une mission de contrôle afin d’en savoir plus. Notre homme est trop malin et on comprend maintenant pourquoi, il dit à chaque occasion qu’il est le seul bailleur du club. Un gestionnaire comme Sam ne devrait pas percevoir les 80 millions de l’ACI. Avec lui c’est l’argent du contribuable qui s’en est allé en fumée. Tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de la transaction ne tarderont pas à comprendre le mal qu’ils ont commis ainsi qu’à le regretter.
Le 27 septembre 2006, de nouveau sur les antennes de Radio Klédu, Monsieur Samaké continuait à se moquer des gens en insistant toujours sur la question des cents millions exigés aux supporters. Il pose cela comme condition sine qua none de rentrée du Stade en ligue des champions. Si réellement Monsieur Samaké ne peut pas se donner les moyens pour faire rentrer le Stade en ligue des champions, il est grand temps pour lui d’arrêter et de laisser la place à d’autres de tenter leur chance.
Pourtant sur les antennes de cette même radio, il déclarait avoir obtenu au titre de la saison 2005-2006 plus de 180 000 000 de francs CFA Où sont donc passés tous ces sous ? 180 000 000 c’est l’équivalent du salaire mensuel de 40 joueurs payés à 100 000 francs par mois pendant une saison de 10 mois et pendant 5 ans. Signalons qu’aucun équipement sportif n’a été payé cette année. Le 30 Septembre dernier au mémorial Modibo Kéïta comme réponse à la question d’un journaliste par rapport à des recrutements de joueurs, il répondit en ces termes ; "Si le Stade n’a pas fait de recrutements de joueurs cette année, ce n’est point de ma faute. Ce rôle est dévolu à l’entraîneur ".
Voilà qu’un entraîneur qui n’est pas encore sur place est déjà accusé. Avec Sam ce sont toujours les autres qui ne font jamais correctement leur travail. Pour lui , l’enfer c’est les autres d’après Sartre. En vérité tout le monde sait que rien ne peut se faire au Stade sans Sam. C’est ainsi conçu. Malgré cela, ce sont les autres qui sont toujours accusés. Son entourage chuchote déjà que le nouvel entraîneur ne ferait pas plus de trois mois avec le Stade. Le Conseiller auprès du Roi le poussera à l’abandon et le fera remplacer par Mamoutou Kané, un ami avec lequel il s’entend très bien. Cette confidence nous été faite par un de ses proches. Il en était ainsi avec Razak durant toute la saison écoulée.
Depuis le 20 septembre 2006 ; l’accès du complexe de Sotuba serait interdit par le fameux conseiller à tous ceux qui ont eu à les contrarier tant soit peu ; comme si ceux-ci étaient exclus à jamais du Stade. Leur tord aura été simplement d’avoir dénoncer et critiquer. Le gardien de nuit Harouna serait aussi remercié. Le pauvre serait accusé de "maraboutage" contre Sam et son clan et pour mauvaise manière de les servir. Certains membres de l’encadrement comme Abdoulaye Traoré et Galadio Nango seraient également écartés pour haute trahison et collaboration avec X. Des joueurs comme Soungalo Diakité, Sadio Baba Cissé et Amadou Diallo "Docteur" seraient dans leur collimateur.
Le "grand" Sam serait-il à bout de souffle ? ou en manque d’inspiration ? Ou tout simplement se sent-il incapable d’organiser le Stade comme il se doit ?
Si telles sont les raisons de son échec ; il serait bon pour lui de se démettre ou de procéder rapidement à de profonds et nécessaires changements au sein de son groupe. Toutes choses qui ne seraient pas faciles mais qui s’avèrent salutaires et indispensables pour lui et pour le Stade.
A vouloir s’accrocher et se maintenir sans procéder par des changements, Sam finira par couler et faire couler le Stade avec lui. D’ailleurs il l’a dit publiquement que s’il devait quitter malgré lui, il fera subir au Stade le même sort qui est arrivé à l’AS Réal de Bamako. Peut-on dire qu’un tel responsable aime vraiment son club ? Disons que non. Ce qui importe pour Sam c’est l’intérêt qu’il réalise et sa réputation d’être le Président d’un des clubs les plus populaires du Pays.
Que doit-on comprendre encore à travers ces autres propos venant de lui : "Ils veulent que je quitte, comme cela ils feront rentrer le Stade en ligue des champions avec l’argent de SIEMENS MALI " . Est – ce à dire qu’avec lui et l’argent de SIEMENS, le Stade ne rentrera pas en ligue de champions ? Nous avouons très sincèrement ne pas le comprendre et lui demandons d’être plus précis.
Nous savons qu’il est égocentrique, mais nous ne savions pas qu’il l’était à ce point.
Nous savons également qu’il est malade, pas de diabète ni d’épilepsie, mais malade de sa maladie ; la folie. La folie de grandeur, de commandement, d’autorité et de règne sans partage . Avec le Stade nous espérons qu’il guérira de son mal.
A suivre
Fankela DEMBELE
*Administrateur Civil en retraite
Rue Nelson Mandela – Porte 478, Hippodrome, Bamako-Mali
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