Décidément, dans la fameuse crise du champ hippique, le pôle économique ne cesse de faire de jaser les protagonistes. Après le tôlé par la fédération suite à l’audition de ses membres et de ses fournisseurs, c’est le tour des auditionnés et du plaignant de s’indigner quant la suite de cette affaire. Conformément à l’adage qui dit que : « qui veut abattre son chien l’accuse de rage », Mamadou Tièoulé Konaté et les siens ont cru pouvoir se débarrasser d’une manière ou d’une autre du trésorier de la fédération, Oumar Noumanzana. Devenu un sérieux obstacle pour la mise en œuvre de leur plan de pillage des caisses de la discipline, un coup ourdi par l’entremise d’un certain « Oiseau », pensionnaire du champ hippique. Il a consisté à le traîner dans la boue pour une supposée affaire de malversation.
Dieu faisant bien les choses, leur appétit vorace lors du grand prix du cinquantenaire, a fini par les trahir de la pire des manières. Mamadou Tièoulé Konaté et les siens furent mis à découvert par deux relevés de deux comptes découverts différents, tous domiciliés à la BRS du beau père Nafo et qui contredisaient les rentrées d’argent annoncées à quelques jours de la tenue de l’évènement. Comme par miracle, c’était l’arroseur arrosé. Sans attendre de midi à quatorze heures, touché injustement dans sa dignité, le trésorier Oumar Noumanzana a décidé de contre attaquer. Ayant confiance à la justice de son pays, il avait reposé tout son espoir sur le pôle économique de l’intransigeant Sombé Théra. Cela s’est traduit par une plainte déposée contre X au niveau de cette juridiction pour malversation au champ hippique. Après une première tentative d’étouffement d’une main invisible, la plainte a fini par atterrir sur la table d’un juge d’instruction. Comme il est de coutume dans pareilles circonstances, celui-ci procéda à des investigations qui ont abouti à l’audition de plus d’une vingtaine de personnes dont les noms figurent sur les factures.
A la lumière des aveux de ces auditionnés, les observateurs ne vendaient plus chères la peau du bureau fédéral, y compris dans leur propre camp. Pour eux, la messe était dite. C’était mal connaître le conseiller spécial du président de la République, courant de gauche à droite, il aurait semble-t-il eu des échos favorables à un certain niveau notamment chez le ministre Maharafa Traoré. Conséquence, une affaire qui était annoncée pour quelques semaines, traîne depuis plus d’une année.
Pour beaucoup, une main invisible s’amuse à étouffer cette affaire pour des considérations politiques. Pour qui se prennent-ils ? La suite dans nos prochaines parutions.
Indigné, Oumar Noumanzana qui ne demande qu’a laver son honneur et sa dignité de Noumanzana se demande pourquoi une justice à deux vitesses dans un pays pourtant cité en exemple. Une pour les bras longs et l’autre pour les pauvres. S’il faut attendre juin 2012 pour que la vérité triomphe, il se dit prêt. Est-il si difficile de demander justice dans un pays de droit ?
Tout comme l’association des victimes citées à tort dans le dossier du champ hippique, le trésorier Oumar Noumanzana se confie à Dieu et à ATT pour que toute la vérité soit dite dans cette affaire. Pour cela, il entend consacrer toute son énergie afin que le principe qui dit que « Nul n’est au dessus de la loi » soit une réalité. Dans ce combat, il bénéficie du soutien total de l’association des propriétaires de chevaux du Mali.
À Suivre…
Lamine Diallo