La crise au sein de la Fédération malienne de Football a atteint une proportion inquiétante. Conséquence : le football malien est paralysé et son existence se trouve menacé avec l’existence de deux fédérations. Du coup, place au désordre. Et pour trancher le différend, des missionnaires de la Fifa ont séjourné à Bamako en fin de semaine. En conclave samedi dernier à l’hôtel Olympe avec les dirigeants de la Femafoot, les missionnaires ont reconnu le général Baba Diarra comme seul patron légitime. Pour ce qui est des dissidents, la Fifa se dit ouverte pour échanger avec eux.
Des sanctions ciblées
Dans la foulée, Baba Diarra a pris des sanctions ciblées à l’encontre de certains dirigeants. Elles sont de trois natures : la sanction à vie qui concerne deux dirigeants dont Tidjani Niambélé, président du Djoliba AC ; une sanction de 10 ans pour neuf autres personnes dont le président du Cob, Moussa Konaté et enfin une sanction de cinq ans pour 5 personnes pour toutes disciplines sportives. Parmi celles-ci, il y a N’Pa Sylla président de AS Duguwolonvila.
Pour Baba Diarra, les deux dirigeants sanctionnés à vie sont la source même de la crise.
Pour validation de ces sanctions, la Femafoot compte saisir les instances suprêmes du ballon rond, la Caf et la Fifa dans les jours à venir.
Rappelons que, le ministre des sports, Housseini Amion Guido, avait fermé les stades et exigé un bilan de l’année écoulée. En prenant cette décision, le ministre Guindo a évité le pire, puisque les 2 fédérations (celle que dirige Baba Diarra et celle des frondeurs) ont toutes voulu débuter leur championnat respectif. Alors à quand la fin de ce désordre?
Touré
Chers frères et amis,
Je n’ai pas suivi le dossier depuis le début. C’est pourquoi, je ne permettrai pas de juger qui que se soit. Mais je souhaiterais que les parties en présence donnent la priorité aux intérêts supérieurs du football malien. Je me rappelle il y a quelques années, le Mali avait un bon candidat pour un poste au niveau de la CAF. Au Mali, on a plutôt appuyé quelqu’un d’autre qui ne faisait pas le poids face aux autres candidats africains. Vous devinez la suite.
Pour revenir à nos moutons…., j’ai cru comprendre que la FiFA, l’instance suprême du football au niveau mondial a tranché en faveur d’un groupe. Je ne nous apprends rien en disant que le non respect de cette décision verra nos équipes privées des compétitions de la CAF et de la FIFA.
Aussi, j’exhorte ceux qui n’ont pas eu gain de cause, à prendre leur mal en patience. Si nécessaire, qu’ils utilisent toutes les voies légales disponibles, mais sans casse, pour faire vouloir leur point de vue. Car, je suis convaincu qu’eux aussi sont animés de la volonté de faire progresser le football malien. Alors, qu’ils se prépare pour les prochaines échéances !
Que ceux qui ont eu l’appui de la FIFA fassent preuve d’humilité. Les sanctions, s’il y en a, doivent êre proportionnelles aux fautes commises. Pas de chasse aux sorcières, ni de tribunal des vainqueurs.
Nous savons tous, qu’une suspension du Mali des compétitions internationales compromettra beaucoup :
– les chances de nos équipes qui sont sur une bonne lancée entrain de hisser très haut le nom du Mali au niveau du football mondial.
– l’avenir professionnel de ces jeunes qui nous font vibrer en faisant honneur au Mali et à toute l’Afrique. Le dernier exemple en date, est la brillante prestation de notre équipe de footbal dans le tournoi mondial U17 (mons de 17 ans) au Chili.
Alors, réflechissons encore avant de poser certains actes et en se disant “Le Mali d’abord”; Evitons de faire comme “bagnengo”.
La fin de ce désordre se trouve dans la nature même de Baba DIARRA.
Si les maliens acceptent les sanctions souhaitées contre Tidiani et Moussa Konate par Baba, cela veut dire que les gens ont la mémoire courte dans ce pays, vue ceux que Tidiani et Moussa ont fait pour le Foot maliens.
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