A la faveur d’une conférence de presse mardi, le président de la Ligue de Ségou, Mamadou Sow, accompagné par une forte délégation, a craché sa vérité sur la crise que connait la Ligue de Ségou. Il a accusé pêle-mêle le comité de suivi, le ministre Empé et surtout la Fémafoot d’être à l’origine du parallélisme.
Pendant deux heures, les membres du nouveau bureau de la ligue de Ségou ont témoigné leur engagement et leur détermination face à la situation. Le président Sow a expliqué que plusieurs ligues sœurs et certains clubs de première et de deuxième division et associations membres se sont opposés à certaines pratiques du comité exécutif qu’ils ont jugé contraires à leurs statuts et règlements. Cela a conduit le comité exécutif à entreprendre une campagne de déstabilisation en mettant en place des ligues et comités parallèles.
Selon lui, la médiation initiée par le Premier ministre a coïncidé avec la fin du mandat de son bureau. Ce qui leur a permis d’organiser les élections de la Ligue de Ségou et reprendre celles de la Ligue de Bamako conformément aux dispositions légales.
En effet M. Sow accuse le ministre porte-parole du gouvernement d’en avoir fait une affaire personnelle. Malgré la fixation de la date pour renouveler le bureau, l’ancien bureau est resté sur sa position, à l’en croire.
C’est le 11 juin 2017, en présence de toutes les autorités politiques régionales et locales, administratives, sportives, le tout sous la supervision du directeur national des sports qu’un bureau a été mis en place, dirigé par Mamadou Sow. M. Sow et ses hommes sont déterminés à poursuivre le combat afin que l’ancien bureau puisse céder.
“Aujourd’hui l’impasse est installée à Ségou, le comité de suivi par la confusion qu’il a semée maintient le parallélisme créé par le comité exécutif”, a déclaré M. Sow. Et de poursuivre : “Le comité exécutif, en violation de tous les textes et en défiant toutes les autorités, continue d’envoyer toutes les correspondances à des tiers qui n’ont ni de légalité encore moins de légitimité pour parler au nom de la ligue de Ségou”.
“La région de Ségou constitue d’une zone d’insécurité sans précédent. Elle est en proie à toutes sortes d’insécurité. Le football doit contribuer à décrisper les populations et à amoindrir leur souffrance au lieu d’être un nouveau front qui pourra conduire à des affrontements aux conséquences imprévisibles”, a-t-il déclaré.
Adama Diabaté
Stagiaire