Le président du Comité exécutif de la Fédération Malienne de Football (FEMAFOOT), l’Inspecteur-Général de Police Boubacar Baba Diarra a animé vendredi dernier un point de presse au cours duquel il a fait le point de son voyage à Zurich au siège de la FIFA. Il était assisté du Secrétaire général, M. Yacouba Sidiki Traoré.
Aux dires du conférencier et président de la FEMAFOOT, le lundi 31 octobre dernier vers 9 heures, une communication de M. Bruno Carvalho a informé le Comité exécutif de la FEMAFOOT de la présence du Ministre des Sports, M. Ousmane Amion Guindo dans les locaux de la FIFA qui voulaient rencontrer les responsables de ladite organisation sur la gestion du football malien. M. Carvalho d’ajouter que si le bureau fédéral exprimait le souhait de venir, la FIFA prendra en charge les frais de voyage des membres de la FEMAFOOT afin d’écouter le Ministre. Et dans le cas échéant, le Ministre ne sera reçu par d’aucun membre de l’instance dirigeante du football mondial. Pour le respect envers le Ministre de la République, le président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra a donné quitus à son interlocuteur d’effectuer le déplacement sur Zurich pour parler du football malien.
A leur arrivée dans les locaux de la FIFA le mardi 1er novembre 2016, quatre points étaient à l’ordre du jour, à savoir : la tenue de l’Assemblée générale ordinaire, la composition du collège électoral, les sanctions à encourir pour le Mali en cas de non exécution par la Fédération Malienne de Football de la sentence du TAS et enfin l’illégitimité de la FEMAFOOT. Chaque point a fait l’objet des débats et des conclusions, a souligné le président du Comité exécutif de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra.
Par rapport à la tenue de l’Assemblée générale, la date du 29 novembre 2016 a été proposée et acceptée par tous pour la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire. Pour éclairer la lanterne du Ministre des Sports, les responsables de la FIFA, aux dires de l’Inspecteur général de Police Boubacar Baba Diarra, ont expliqué qu’il y avait une relation de complémentarité entre la FIFA et le TAS. Le TAS qui est un démembrement de la FIFA mais qui ne sera jamais au-dessus de la FIFA. Et la FIFA est la seule réhabilitée à prendre des sanctions contre un pays dans le domaine du football. Ainsi, elle a mis en garde les autorités politiques contre toutes actions pouvant entraver le bon fonctionnement de l’actuel bureau fédéral.
Sur toutes ces questions, les responsables de la FIFA disent ne reconnaitre un seul bureau fédéral, celui présidé par M. Boubacar Baba Diarra. A la FIFA, il n’y a qu’une seule interlocutrice : les fédérations chargées de gérer le football dans les 211 pays membres de l’institution footballistique mondiale. C’est quand les politiques se mêlent que les sanctions tombent automatiquement. Et les sanctions d’un pays ne pourront pas empêcher la marche en avant du football dans le monde.
La secrétaire générale de la FIFA l’a maintes fois répété : ”C’est un principe intangigle. Si une sanction est prise contre le Mali pour ingérence des autorités politiques, à la minute près, le Mali sera suspendu de toutes les compétitions internationales’’. Il faut rappeler qu’en plein débat, M. Yéli Sissoko avait fait son entrée dans la salle de réunion où il n’a pas été reçu par les dirigeants de la FIFA, a souligné M. Diarra au cours de cette conférence de presse. Pour terminer, le président de la FEMAFOOT a appelé les Maliens en général, les amateurs du sport roi en particulier, à faire régner l’unité et la cohésion autour des différentes équuipes nationales qualifiées pour les phases finales afin qu’il y ait plus de victoires éclatantes pour le bonheur de tous les Maliens. Il faut noter que le Ministre des Sports, M. Ousmane Amion Guindo était accompagné à Zurich, siège de la FIFA, d’une délégation composée de MM. Mamadou Yalcoué, Ibrahima Fomba, Mamadou Sidibé (Directeur national de l’éducation civique et de Thiam (chargé d’affaires à l’Ambassade du Mali à Genève).
Youssouf SANGARÉ
Tu est plus que ridicule.
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