Course pour la présidence de la Caf : La Caf joue les prolongations

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Lors d’une assemblée de la Caf tenue  le lundi 3 septembre 2012, à Maya aux Seychelles, la plus haute instance du football africain a adopté un projet de modification jugé restrictive par pas mal de responsable du sport roi en Afrique.  

Les présidents des associations nationales ont voté massivement en faveur de la modification d’une disposition relative à l’élection du président de la Caf. Cela, suite à une proposition de la Fédération algérienne de football relative à l’élection du président de la Caf. Pour être candidat, le projet stipule qu’’il faut «être ou avoir été membre du Comité exécutif de la Caf ». Ainsi, en dépit de l’ambiguïté du projet de texte, la majorité des présidents de fédérations de football ont voté massivement en faveur de ce projet de loi. Il n’y a que six pays qui ont voté contre: le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Niger; le Mali et le Burundi. Cette modification intervient, à quelques mois seulement de l’expiration du mandat de Issa Hayatou, à la tête de l’instance du football depuis 1988 et partant pour une nouvelle candidature. Cette mesure a suscité beaucoup de frustrations car elle écarte d’emblée des candidatures potentielles de responsables de fédérations pourtant aptes à prendre les commandes de la Caf. A cet égard, certains observateurs, à la lumière de ces analyses, trouvent que le projet est moins bon car il va à l’encontre des principes démocratiques.  Jacques Anouma (ancien président de la Fédération Ivoirienne de football), candidat et non moins membre consultatif du Bureau exécutif de la Caf, se voit dors et déjà exclu de la course, après l’adoption du fameux projet de loi. Alors un combat juridique entre les deux parties pourrait être engagé devant le Tribunal arbitral des Sports (instance suprême du sport dans le monde).
Rappelons que l’élection est prévue pour mars 2013 et au vu de la complexité et des règles de la procédure, Jacques Anouma n’a environ que trois mois pour se faire justice. Affaire à suivre
Yacouba TANGARA

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