Le cheval «Walignouma», drivé par Samba Diop, de l’écurie Sékou Maciré Sylla s’empare du drapeau de la première course ordinaire des Cracks du comité provisoire de normalisation de l’hippisme, tenue le 8 juin 2014, au champ Hippique de Bamako. C’est ce qui ressort du résultat définitif du commissaire de la course.
La course a mis aux prises 16 partants sur une distance de 2000 m, et a été dominé de bout en bout par «Walignouma». Le cheval dénommé «Boy Séré» de l’écurie Tidiane Kéita, s’est classé 2e. Le troisième de la course est aussi de l’écurie Tidiani keita et s’appelle «Maliba». Ce trio a eu des récompenses. Le drapeau a été remis par le secrétaire général du ministre des sports, représentant son ministre, Seydou Dawa. Avant les Cracks, les fans du cheval venus nombreux, ont assisté aux courses des demi-cracks (2ème) et des petits chevaux (1ère). Les demi cracks étaient au nombre de 19 partants sur une distance de 1800 m. Le cheval n°6 «Amady», drivé par Mohamed Dicko, de l’écurie Tidiane Kéita, a dominé ses adversaires. Le cheval n°18 «GMS» a pris la deuxième place. Et le n°16 s’est classé 3ème. La course des petits chevaux était sur une distance de 1600 m. Elle a opposé 19 concurrents. Au terme de l’opposition, le n°14 «Souga» de l’écurie Chelsea, a remporté la partie. Il a été suivi du n°16 «Hadji» (2ème), du n°13 «excellence» (3ème), et du n°19 «Allah Kabo (4ème). Tous ceux-ci ont été récompensés par les organisateurs. Les spectateurs se sont régalés aussi de démonstrations de jeux de chaise, de saut de la cavalerie nationale du Mali, et de la lutte traditionnelle des petits. En réussissant à faire la course malgré quelques oppositions (l’arrestation d’un opposant à la course au champ avant la course) le comité de normalisation semble déterminer à relever la mission qui lui a été confié par le département des sports. «Je suis ce soir un président du comité provisoire comblé. Vous avez vu ce beau public qui a fait le déplacement aujourd’hui, surtout les jeunes. Ça prouve l’intérêt que les gens accordent au cheval. La course d’aujourd’hui a été la réparation d’une injustice. Plutôt il fallait un juge, puisque la première fois, on a eu une course reportée car certains s’opposaient à sa tenue. On a promis de faire cette course de compensation. Je crois que l’histoire nous donne raison d’avoir reporté la précédente course pour éviter les affrontements, chose dont notre pays n’a pas besoin actuellement. Nous allons continuer dans cette dynamique pour que la paix, le calme reviennent au champ hippique. C’est à dire, faire des courses en même temps les négociations. L’un ne doit pas empêcher l’autre. Nous nous emploierons pour que les chevaux qui ne sont pas rentrés à l’internet cette fois ci, le fassent dans les jours à venir», confie Adama Koné.
Hadama B. Fofana