La finale de la 56e édition de la coupe du Mali de football a eu lieu le samedi, 13 août, au stade omnisport Modibo Kéita, en présence du Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Kéita, et l’ensemble des membres du gouvernement. Cette 56e édition de la finale de la coupe du Mali opposait l’USFAS des militaires aux Onze Créateurs de Nairéla. Les créateurs remportent à l’issue d’une finale terne.
La rencontre a démarré de façon laborieuse. Les deux équipes ayant décidé de ne pas se découvrir. C’est pourquoi, la première mi-temps de la rencontre était restée terne. A la reprise, les jeux devenaient un peu plus corsé. Ce sont les créateurs qui sont les premiers à se signaler. 58 mn, Bourama Sidibé à la conclusion d’une action bien élaborée se voit son tir repoussé par Komadjan Kéita, le gardien des militaires. Le même Komadjan sauve une fois de plus son équipe à la 82 mn. Mais l’action la plus franche est à mettre à l’actif des militaires. Moussa Diallo, l’attaquant des militaires sur une longue balle de sa défense se joue de toute la défense des créateurs pour se présenter nez à nez face à Cheick Abdoul Kadri Sy, le portier des créateurs, qui remporte le duel. C’est sur cette action que l’arbitre siffle la fin du temps réglementaire sur ce triste score de 0 but partout. Les prolongations ne donneront pas également grande chose. Il faut recourir à la séance fatidique des tirs au but. Par 7 tirs au but à 6, les créateurs remportent ainsi la deuxième dame coupe de football de leur histoire. Les militaires perdent leur troisième finale de coupe du Mali de football en autant de rencontres (1993, 1995 et 2016). Confirmant l’adage, il n’y’a jamais eu deux sans trois. Djibril Dramé remporte ainsi sa première coupe du Mali après avoir perdu en finale l’année dernière, face à son ancienne équipe, le stade malien de Bamako. C’est la deuxième fois qu’une finale de la coupe du Mali se joue au tir au but, après celle de 2005 à Sikasso entre le Djoliba AC et l’AS B. Après les finales de 1966 et 1976, c’est la troisième fois qu’une finale de la coupe du Mali se termine par un score nul et vierge.
Cette 56e finale de la dame coupe ne restera pas dans les anales des finales de la coupe du Mali, tant les deux équipes se sont révélées médiocres, incapables de donner du tonus à leur jeu. Elles ont tous simplement déjouées. Il est vrai que les deux équipes ne sont pas connues pour produire du jeu. Mais la rencontre de samedi était d’un triste spectacle. Les deux équipes ont joué avec presque les mêmes schémas de jeu. Djibril Dramé, le coach des créateurs est connu pour son jeu ultra défensif et il n’a pas dérogé à cette règle. Il a tous simplement mis un bus devant son but. En effet, les créateurs ont joué avec cinq défenseurs (3 centraux et deux arrières). Ces défenseurs ont passé toute la rencontre scotché derrière. Dans ces conditions, il devenait impossible pour les créateurs de créer le surnombre devant. Conséquence, le jeu produit par les créateurs était pauvre et insipide. Les militaires n’en feront pas mieux. Le coach Ibrim Diallo a densifié son milieu de terrain, pour empêcher les créateurs de construire depuis leur base. Ce qui a fortement marché. Ces dispositifs tactiques mises en place par les uns et les autres ont rendu le match haché. Car il n’y avait pas de place pour les artistes. Seul le capitaine des militaires Ibrahima Diabaté a pu tirer son épingle du jeu. Il a éclaboussé la rencontre par son talent et c’est à juste titre qu’il a été élu meilleur joueur du tournoi.
Abdrahamane Sissoko
Finale de la 5e édition de la coupe du Mali de football féminin : l’AS Mandé s’adjuge le trophée
Cette 5e édition de la coupe du Mali dame opposait l’AS Mandé de la commune IV à l’USFAS. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les filles de l’AS Mandé ont surclassé leurs adversaires du soir. Car, jamais les filles de l’USFAS n’ont donné une illusion de remporter cette dame coupe. Les filles de l’AS Mandé par trois fois obligent la gardienne des militaires à aller prendre la balle au fond de ses filets. L’AS Mande garde ainsi le trophée qu’elle avait déjà remporté l’année dernière face à la même adversaire. Rappelons que c’est la quatrième coupe du Mali remportée par les filles du mandé en cinq édition, un record absolu.
Sissoko
Le chef de cabinet du Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Oumar Sylla, lors du lancement de l’UNAJEP
« La relève de la presse est assurée »
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Cet adage sied bien à l’Union Nationale des Jeunes Editeurs de Presse (UNAJEP) qui a lancé officiellement ses activités ce samedi 13 août 2016 à la Maison de la presse. Composée par une trentaine d’organes de presse écrite, cette jeune association, qui est née avec ses 32 dents, entend demeurer un creuset d’une jeunesse soudée et entreprenante pour une presse globalement dynamique qui favorise de meilleures conditions de vie et de travail pour tous les journalistes.
Placée sous la présidence du chef de Cabinet du Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication, porte-parole du Gouvernement, M. Oumar Sylla, cette cérémonie de lancement a été couplée avec une communication sur : « les défis de l’unité de la presse ».
Le ton de la cérémonie a été donné par le président de l’UNAJEP, Idrissa Dicko et non moins Directeur de publication du journal ’’VivaNews’’.
Selon lui, de l’avènement de la démocratie au Mali à nos jours, la presse a connu une véritable floraison. Malgré les difficultés qui l’assaillent, à l’en croire, elle continue de tenir sa place dite de « 4e Pouvoir ». Et le président Dicko de rappeler que ces dernières années, beaucoup d’organes se sont créés, à la tête desquels, des jeunes. Ces derniers, selon lui, font face aux problèmes de ressources humaines, matérielles et financières. Assurer la régularité du journal, disposer d’informations bien fournies, présenter une bonne qualité de texte, la distribution sont entre autres les nombreux défis auxquels ils ne doivent nullement se dérober. « Mais les difficultés de la presse ne viennent pas que de l’intérieur. Elle est confrontée à un monde en changement rapide avec l’explosion de l’Internet et la désaffection vis-à-vis de la lecture. Il est pourtant question de faire vivre les journaux écrits dans un environnement investi par les Smartphones, les tablettes et autres supports numériques qui rendent la presse accessible gratuitement alors que celle-ci a un coût », a souligné le président Dicko. Avant de marteler que l’UNAJEP a acquis sa reconnaissance le 22 juin 2016. Et qu’elle a pour objectifs entre autres : de favoriser l’émergence et l’épanouissement des membres ; de contribuer au dynamisme et à la liberté de la presse conformément à l’éthique et à la déontologie et veiller aux intérêts professionnels et moraux des jeunes éditeurs de presse. C’est dire qu’avec la trentaine de journaux qui la compose, l’UNAJEP se veut un acteur important dans la consolidation de la démocratie au Mali. Pour mener à bien sa mission, le président Dicko a réitéré la disponibilité de l’Union à travailler avec toutes les organisations de la presse déjà existantes sans exclusive.
Abdrahamane Sissoko
Mauvais récit. Des fautes à donner la migraine.
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