Dimanche à Yokohama, le FC Barcelone a remporté la Coupe du monde des clubs en écrasant Santos (4-0), avec un doublé de Messi. Infiniment supérieurs, les joueurs de Pep Guardiola n’ont laissé aucune chance à Neymar et ses coéquipiers et complètent leur impressionnante collection de trophées.
Veni, vidi, vici. Le FC Barcelone est venu, il a vu et a vaincu. Dimanche à Yokohama, le champion d’Europe est redevenu roi du monde, pour la deuxième fois en trois saisons. Les joueurs de Pep Guardiola ont complètement étouffé Santos et ses jeunes pousses (4-0). A l’image de Neymar, “meilleur que Messi” dixit Pelé, les Brésiliens n’ont pas vu le jour face à des Catalans qui n’ont rien fait d’exceptionnel, sinon réciter leur football. Ce qui, vous en conviendrez, est déjà beaucoup. Et largement trop pour le patron d’Amérique du Sud qui n’avait pas les armes pour rivaliser avec le FC Barçelone. Ce Barça est probablement la meilleure équipe de l’histoire. Cela fait de moins en moins de doute.
Sans David Villa, victime d’une fracture du tibia lors de la demi-finale face à Al-Sadd, le FC Barcelone a mis le pied sur le match après moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Le 3-4-3 de Guardiola – qui a remporté au passage son 13e titre – a éteint Ganso et ses copains, qui ont vu Lionel Messi leur faire une première misère après le quart d’heure de jeu. Contrôle aérien de Xavi, service pour Messi. Petit lob du gauche de l’Argentin, qui était à l’origine de l’action : 1-0 pour le Barça (17e). Match terminé. Ou presque puisque les Catalans, qui sont des gens de goût et aiment faire les choses bien, ont corsé la marque et plié l’affaire avant même que la mi-temps ne soit sifflée.
Messi termine le travail
Ce sont Xavi (2-0, 24e) et Fabregas (3-0, 45e), au terme d’un mouvement collectif de qualité, qui sont allés donner de l’ampleur à une victoire brillante. Au retour des vestiaires, le champion d’Europe a contrôlé sans se faire mal. Histoire de faire bonne figure et de donner au score l’ampleur qu’il méritait, Lionel Messi y est allé de son petit doublé (4-0, 82e). Le futur triple Ballon d’Or aura la classe de ne pas demander à Pelé de répéter ce qu’il disait sur Neymar il y a peu. Ce serait gênant. Pour Pelé. Et pour Neymar.
Maxime DUPUIS / Eurosport