Coupe du Monde 2022 : l’Allemagne vient à bout du Costa Rica mais quitte le Mondial !

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Dos au mur avant d’affronter le Costa Rica, l’Allemagne a, certes, pris le meilleur (4-2) face aux coéquipiers de Keylor Navas. Portés par le doublé de Kai Havertz, les Allemands quittent pourtant le Mondial. La faute à une victoire renversante du Japon, dans le même temps, contre l’Espagne (2-1). Retour sur une incroyable soirée où Allemands et Espagnols auront été éliminés de cette Coupe du monde durant quelques minutes…

Une finale dans le groupe E ! Opposée au Costa Rica, ce jeudi à 20 heures, l’Allemagne, tenue en échec par l’Espagne (1-1) après sa défaite inaugurale contre le Japon (1-2), n’avait plus le droit à l’erreur. Forcés de s’imposer pour poursuivre l’aventure qatarienne, les hommes d’Hans-Dieter Flick, alignés en 4-2-3-1, se présentaient avec détermination au stade Al-Bayt d’Al-Khor. Une ambition également présente dans les rangs costariciens, toujours en course pour une qualification historique en huitième de finale. Balayés par l’Espagne lors du premier match (0-7), les Ticos, tombeurs des Samourai Blue (1-0), avaient rendez-vous avec leur destin.

L’Allemagne vire en tête, sans briller !
Dirigée par Stéphanie Frappart, première arbitre centrale en Coupe du monde, cette rencontre offrait rapidement un spectacle à sens unique. Bien décidés à imposer leur supériorité, les coéquipiers de Joshua Kimmich prenaient le contrôle de la possession et amenaient le danger sur les buts de Keylor Navas. Si Jamal Musiala et Serge Gnabry sollicitaient rapidement le portier parisien (2e, 5e) et que Thomas Müller voyait sa tête fuir, de peu, le cadre costaricien (9e), Serge Gnabry, bien trouvé par David Raum, ouvrait logiquement le score d’une belle tête (1-0, 10e). Acculée la défense du Costa Rica était (encore) proche de craquer mais Navas sortait le grand jeu sur une nouvelle tête de Leon Goretzka (14e). Bien que le rythme de cette partie baissait légèrement, les Allemands restaient dangereux.

Virevoltant sur le front de l’attaque, Musiala se signalait d’un nouveau numéro mais sa frappe flirtait finalement avec les cages costariciennes (36e). Dans la foulée, Gnabry repiquait dans l’axe mais voyait, lui aussi, sa tentative filait, de peu, à côté des buts de Navas (40e). Inoffensifs et incapables de déployer la moindre offensive, les Ticos profitaient, en revanche, des maladresses adverses pour apporter le danger. Sur une énorme bourde de Rüdiger, Fuller tentait sa chance mais Neuer repoussait en corner (42e). Sans briller, l’Allemagne virait, malgré tout, en tête à la pause. Au retour des vestiaires, Klostermann remplaçait Goretzka mais la Mannschaft manquait de tranchant. Pire encore, les coéquipiers d’Ilkay Gündogan, tout juste entré en jeu, se mettaient en danger. Et ce qui devait arriver arriva…

Un incroyable scénario avant… l’élimination !
Sur un centre venu de la droite, Neuer repoussait une première fois mais Yeltsin Tejeda, opportuniste, suivait et concluait au près (1-1, 58e). Si Musiala trouvait, dans la foulée, le poteau de Navas (61e), cette égalisation éliminait, provisoirement, l’Allemagne. À noter que dans le même temps, à l’heure de jeu, le Japon menait de son côté, à la surprise générale, face à l’Espagne (2-1). Sonnés, les Allemands craquaient totalement quelques instants plus tard… Sur un coup franc tiré côté gauche, Juan Pablo Vargas profitait de plusieurs déviations pour donner l’avantage aux siens (2-1, 70e). Sous le choc, les triples champions d’Europe s’en remettaient finalement, trois minutes plus tard, à Kai Havertz pour se relancer (2-2, 73e).

Toujours éliminé malgré cette égalisation, l’Allemagne se ruait à l’attaque mais la défense costaricienne ne lâchait pas face aux assauts allemands. Trouvé dans la surface de réparation, Niclas Füllkrug venait ainsi se heurter, à bout portant, sur un Navas impérial (76e). Asphyxiée, la défense des Ticos finissait logiquement par céder. Sur un nouveau centre de Gnabry, Havertz surgissait pour s’offrir un doublé et redonner l’avantage aux siens (3-2, 85e). Dominateurs dans les derniers instants, les hommes de Flick insistaient et prenaient le large. Servi en retrait par Leroy Sané, Füllkrug y allait de son but. Si sa réalisation était, dans un premier temps, refusée pour une position de hors-jeu, Stéphanie Frappart la validait finalement après intervention du VAR (4-2, 89e). Dans les dernières secondes, l’Allemagne conservait son avantage. Pourtant, malgré ce succès, un scénario improbable se confirmait au Stade Khalifa International… Tombeur de l’Espagne, le Japon conservait la tête du groupe E et sortait, de ce fait, l’Allemagne du Mondial 2022. Un nouveau coup de tonnerre après l’élimination de la Belgique, un peu plus tôt dans la journée.

Source: https://www.footmercato.net/

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1 commentaire

  1. La cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue…

    Que ces cigales occidentales retournent jouer à leurs châteaux de sable dans leur bac à sable…

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