Le Mondial de football est un succès symbolique et diplomatique pour son pays hôte. Reste à voir s’il sera durable, alors que le pays a été critiqué pour l’impact humain et écologique de la compétition et se trouve maintenant accusé dans le scandale de corruption du Qatargate.
Et à la fin, c’est… le Qatar qui gagne. La formule fameuse de l’attaquant anglais Gary Lineker, en 1990, ne désigne plus l’Allemagne comme vainqueur fatal des grands affrontements footballistiques. Elle a failli s’appliquer à la France, jusqu’aux dernières minutes de la finale inouïe qui a opposé les Bleus à l’Albiceleste. Mais le formidable spectacle sportif offert dimanche 18 décembre, s’il a couronné finalement l’équipe emmenée par Lionel Messi, a, tant par son casting de rêve que par son intensité diabolique, consacré le succès du Qatar, dans un rôle improbable, celui d’organisateur d’un championnat mondial de football impeccable dans son fonctionnement et novateur, car décentré de l’Occident.
L’apothéose sportive du stade de Lusail, en mettant à rude épreuve, voire en balayant, les réticences des plus ardents partisans du boycott, a parachevé de façon saisissante l’aventure commencée en 2008, lorsque le richissime Etat gazier du Golfe s’est lancé dans l’aventure d’une candidature au Mondial. Quatorze ans plus tard, le minuscule pays sans culture du football récolte de façon retentissante les fruits de ses centaines de milliards de dollars d’investissements dans le football international : la finale de dimanche a vu s’affronter les deux plus grandes stars mondiales du ballon rond, Lionel Messi et Kylian Mbappé, deux joueurs vedettes du Paris Saint-Germain (PSG), club que s’est aussi offert l’émir Tamim Al Thani en 2011.
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je suis d accord avec toi mrs oumar coulibaly un vrais gigolo .
avec un president gigolo et maudit en personne de Macron comment la france pouvait gagner le mondial?
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