Après des résultats impressionnants depuis l’arrivée de Julen Lopetegui en 2016, l’Espagne arrive logiquement avec un statut de candidat sérieux pour le titre final.
Une qualification quasi-parfaite
Dans un groupe G pas forcément évident à négocier – avec l’Italie et l’Albanie en outsider notamment – les Espagnols se sont finalement qualifiés sans soucis majeurs, avec neuf victoires et un nul en dix rencontres, inscrivant 36 buts au total et n’en encaissant… que trois ! On se rappelle de ce match maîtrisé de bout en bout face à l’Italie au Santiago Bernabéu notamment (3-0). Les Espagnols ont aussi montré un excellent visage en amicaux, avec cette victoire 6-1 contre l’Argentine ou ce match nul spectaculaire face à l’Allemagne, tous deux lors de la dernière trêve de mars.
Julen Lopetegui, un bol d’air frais
Même si Vicente Del Bosque avait remporté deux titres avec la Roja, ses dernières années avec la sélection ibérique étaient pour le moins pénibles, avec une équipe qui n’avançait plus, en fin de cycle prononcé et sans idées. Très vite, Julen Lopetegui a défini un groupe de 19/20 joueurs composant le noyau dur de l’équipe, qu’il complétait par les joueurs en forme du moment. Certains sont ensuite parvenus à s’installer définitivement, comme Iago Aspas, d’autres ne sont plus appelés en raison de leurs prestations en club, comme Vitolo, pourtant un temps indiscutable. De même pour Alvaro Morata. Le Basque a très vite trouvé un équilibre entre méritocratie et statut, et de façon globale, ses choix d’hommes ont toujours été cohérents et peu contestés par la presse ibérique.
Il a très vite géré certains dossiers chauds, comme le cas Diego Costa, qui semblait un temps être incompatible avec le jeu de la Roja. Désormais, le goleador de l’Atlético a pris ses marques dans ce jeu qui a gagné en folie et en verticalité, tout en conservant les principes de base de la philosophie sur laquelle l’Espagne a construit ses succès, à savoir un pressing très haut et une possession exacerbée. Fini ces longues séquences de possession stérile ou ce sentiment d’impuissance une fois arrivé dans les derniers mètres ; on a retrouvé une Espagne conquérante, avec le danger qui peut venir de tous les côtés, et surtout, une équipe qui a des alternatives, sachant aussi laisser le ballon par moments pour adopter un jeu plus direct et faire mal en contre-attaque.
La nouvelle génération est en place
C’est pour ça qu’il avait été pris, et c’est pour le moment réussi : celui qui a remporté plusieurs titres avec les équipes de jeunes de l’Espagne a peu à peu intégré ses anciens hommes forts à sa nouvelle équipe. Koke, Carvajal, Thiago, Isco ou encore Rodrigo Moreno, déjà appelés par Vincente Del Bosque, sont désormais devenus des joueurs majeurs alors qu’ils n’étaient que des solutions de remplacement auparavant. Lopetegui a retrouvé ses anciens tauliers et n’a pas hésité à leur faire confiance, et ces derniers répondent présents.
Dans le même temps, il intègre également des joueurs de la génération suivante, à l’image d’Alvaro Odriozola (22 ans), qui en un peu moins de deux ans est passé de la troisième division avec la Real Sociedad B au Mondial à la Coupe du Monde et cette place de deuxième latéral droit en sélection. Le vivier est tellement riche qu’il a même dû se passer de certains joueurs qui seraient probablement titulaires dans la grande majorité des sélections. On pense ainsi à Marcos Alonso, José Luis Gaya, Hector Bellerin, Rodri Hernandez qu’on devrait voir après le Mondial, Javi Martinez, Juan Mata, Luis Alberto ou encore Sergi Roberto.
La pointe de l’attaque, le seul doute
Lorsque Julen Lopetegui a annoncé sa liste, personne n’a vraiment été surpris. Il n’y avait que deux petits doutes, à savoir qui allait prendre cette position de back-up à gauche entre Gaya, Monreal ou Marcos Alonso, le Gunner ayant finalement été choisi, ou ce poste de défenseur central vacant, où Nacho, présent dans le groupe depuis longtemps, a finalement été préféré à Bartra. Peu de surprises, et un onze qui semble déjà clair. De Gea – Carvajal, Ramos, Piqué, Alba – Busquets, Iniesta, Koke/Thiago – Isco, David Silva… et l’attaquant de pointe.
Rodrigo Moreno, Iago Aspas et Diego Costa vont ainsi batailler pour ce poste qui semblait il y a quelques mois encore promis à Alvaro Morata. Chacun a des atouts… mais aussi des points négatifs. Le premier sort par exemple d’une grosse saison avec Valence, et a marqué à chaque fois qu’il a été titularisé en sélection. En revanche, il n’est pas habitué à jouer seul en pointe de l’attaque. Iago Aspas semble lui avoir le profil le plus adapté et a lui aussi brillé lorsque Lopetegui lui a donné sa chance, mais le génie de Moañan’a pratiquement aucune expérience du plus haut niveau à déjà 30 ans. Première réponse dès les matchs de préparation !
Le joueur clé : Sergio Ramos
Compliqué de sortir un joueur du lot côté espagnol. Forcément, des joueurs comme Iniesta, Isco ou Sergio Busquets seront attendus au tournant, mais le leader de cette équipe ne sera autre que le charismatique Sergio Ramos, bien accompagné par Gerard Piqué dans la charnière centrale. Son caractère, son leadership, ses qualités défensives et son apport sur les coups de pied arrêtés seront essentiels si l’Espagne souhaite aller au bout en terres russes.
Liste de l’Espagne pour la Coupe du Monde 2018 :
Gardiens :
David De Gea (Manchester United, ENG), Kepa Arrizabalaga (Athletic, ESP), Pepe Reina (Naples, ITA)
Défenseurs :
Dani Carvajal (Real Madrid, ESP), Alvaro Odriozola (Real Sociedad, ESP), Jordi Alba (FC Barcelone, ESP), Nacho Monreal (Arsenal, ANG), Nacho (Real Madrid, ESP), Cesar Azpilicueta (Chelsea, ANG), Gerard Piqué (FC Barcelone, ESP), Sergio Ramos (Real Madrid, ESP)
Milieux de terrain :
Sergio Busquets (FC Barcelone,ESP), Andrés Iniesta (FC Barcelone, ESP), Thiago Alcantara (Bayern Munich, ALL), Koke (Atlético de Madrid, ESP), Saúl (Atlético de Madrid, ESP), Isco (Real Madrid, ESP), Marco Asensio (Real Madrid, ESP), David Silva (Manchester City, ANG)
Attaquants :
Lucas Vazquez (Real Madrid, ESP), Rodrigo Moreno (Valence, ESP), Iago Aspas (Celta, ESP), Diego Costa (Atlético, ESP)
Les maillots
Domicile
Extérieur
Le calendrier de la phase de poules
Portugal – Espagne le vendredi 15h juin à 20h sur beIN 1 et TF1
Iran – Espagne le mercredi 20 juin à 20h sur beIN 1
Espagne – Maroc le lundi 25 juin à 20h sur beIN 1
Par footmercato.net
Ces Gros Vicieux Pervers que sont ces Tordunited States Of América doivent rendre et DÉGAGER du continent Amerindien de leurs BIG-$QUATT$ ces U$A sont des dictateurs mondiaux qui ne doivent être que PROVISOIRE et TEMPORAIRE!!
Ne pas oublier que ces USA sont un $QUATT qui s’est fait sur le crime des Amerindiens!
Les fondations de cet empire USA doit tout à ce territoire qu’ils ont “emprunté/confisqué/grugé” par la force et le sang (comme d’habitude avec eux!).
Bref on sait pourquoi ils sont armé jusqu’aux dents, parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas si souverain que ça et qu’un jour leur présence et existence sera contestée, ils qu’ils devront TOUT RENDRE !
Ces Gros Vicieux Pervers que sont les U$A pensent qu’en blamant les adversaires, ils continuront à truster et à gruger comme ils ont fait aux siècles passés, mais la fête est finie, là ils tentent de se donner quelque répit pour quelques prolongations…
Alors qu’ils sont sur la mauvaise pente…
DÉGAGEZ ces U$A de l’équation, et le monde s’en portera beaucoup mieux !
Comments are closed.