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Les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 de football s’achèvent en Afrique ces 16, 17 et 19 novembre 2013 avec les cinq matches retour de barrages. Le Ghana, tombeur 6-1 à l’aller de l’Egypte, et le Nigeria, vainqueur 2-1 en Ethiopie, n’ont plus qu’à conclure. La Côte d’Ivoire, vainqueur 3-1 du Sénégal à l’aller, doit bien gérer son avance. En revanche, Cameroun-Tunisie (0-0 à l’aller) et Algérie-Burkina Faso (2-3) s’annoncent indécis.
Après deux années d’éliminatoires et 152 matches disputés, l’Afrique va enfin connaître ses équipes représentantes à la Coupe du monde 2014 de football au Brésil. Des cinquante-deux nations africaines engagées, il n’en restera plus que cinq à l’issue des matches retour de barrages. Ces cinq confrontations se déroulent en effet les 16, 17 et 19 novembre 2013.
Des matches Cameroun-Tunisie et Algérie-Burkina Faso à suspense
Deux rencontres s’annoncent beaucoup plus indécises que les trois autres : Cameroun-Tunisie et Algérie-Burkina Faso.
Les Camerounais vont défier les Tunisiens le dimanche 17 novembre à Yaoundé. Ils partent avec une petite longueur d’avance sur les « Aigles de Carthage » grâce au match nul 0-0 déroché à Radès. Mais le climat est à nouveau pesant en sélection camerounaise. Samuel Eto’o persiste et signe : l’attaquant vedette et capitaine camerounais se dit victime d’un complot de la part de ses coéquipiers. Ces derniers refuseraient entre autre de lui faire des passes… Les « Lions indomptables » restent en outre sur une série d’échecs avec des non-qualifications pour les phases finales des Coupes d’Afrique des nations 2012 et 2013.
La pression qui pèse sur l’équipe d’Algérie est également énorme. Le public algérien envisage difficilement que ses joueurs ne renversent pas le Burkina Faso, le mardi 19 novembre à Blida. Les « Fennecs » avaient été battus 3-2 sur le fil à Ouagadougou, avec un penalty contesté inscrit par les Burkinabè. Les « Etalons », vice-champions d’Afrique, ne sont donc plus très loin d’une première participation à une phase finale de Coupe du monde. Un match nul suffirait à les qualifier pour le Mondial 2014.
Les mêmes équipes africaines qu’au Mondial 2010 ?
De son côté, la Côte d’Ivoire, en battant le Sénégal 3-1 à Abidjan, semble avoir fait le plus dur. Les Ivoiriens abordent la seconde manche avec le plein de confiance, même si une défaite 2-0 peut les éliminer. D’autant que les Sénégalais sont contraints de disputer le match retour loin de Dakar, ce 16 novembre à Casablanca*.
Ces barrages retour ressemblent enfin à une formalité pour le Ghana et le Nigeria. Les Ghanéens se sont en effet imposés 6-1 face à l’équipe égyptienne lors du match aller. Les « Black Stars » devront surtout maîtriser leur peur au Caire le 19 novembre, dans un contexte social et politique tendu. Les rencontres de football ouvertes au public sont en effet devenues très rares en Egypte, pour des raisons d’insécurité et de violences.
Le Nigeria n’est pas totalement à l’abri d’une mauvaise surprise face à l’Ethiopie. Mais la victoire 2-1 des Nigérians à Addis-Abeba offre tout de même une grosse marge de sécurité aux champions d’Afrique avant le deuxième acte, le 16 novembre à Calabar.
Le Nigeria s’était qualifié pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, tout comme l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Retrouvera-t-on les cinq mêmes équipes africaines au Brésil ?
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Samedi 16 novembre 2013 –
Nigeria – Ethiopie à 15h TU à Calabar (victoire du Nigeria 2-1 à l’aller)
Sénégal – Côte d’Ivoire à 19h TU à Casablanca* (1-3 à l’aller)
Dimanche 17 novembre 2013 –
Cameroun – Tunisie à 14h TU à Yaoundé (0-0 à l’aller)
Mardi 19 novembre 2013 –
Egypte – Ghana à 16h TU au Caire (1-6 à l’aller)
Algérie – Burkina Faso à 18h15 TU à Blida (2-3 à l’aller)
* Le Stade Léopold-Sédar-Senghor est suspendu pour un an par la Confédération africaine de football suite à des violences survenues lors de Sénégal-Côte d’Ivoire, en éliminatoires de la CAN 2013, le 13 octobre 2012. Le grand stade de Dakar étant la seule enceinte sénégalaise habilitée à abriter des rencontres internationales, les « Lions de la Téranga » sont donc contraints de disputer leurs matches à domicile à l’étranger.
Par David Kalfa / rfi.fr
