Dans la finale des messieurs, deux minutes ont suffi à l’AS Police pour revenir dans la partie et s’imposer (56-52) face au Djoliba AC. Les Policiers, après les finales perdues en 2005, 2006 et 2009, viennent donc d’inscrire leur nom au palmarès de la Coupe du Mali de basket-ball.
Le Djoliba, bien parti dans cette finale, a laissé filé le trophée, seulement, à deux minutes de la fin du quatrième quart temps. Menée depuis le premier quart temps, l’AS Police sous la houlette de Drissa Traoré, Adama Koné, Mohamed Sangaré et Bengaly Fodé Mara, est revenue de très loin, avant de s’imposer sur le fil du rasoir (56-52). C’est pourtant les Rouges qui vont afficher leurs ambitions à l’image de Cheickna Diagouraga, auteur de vingt trois points. Les protégés de Hamidou Traoré bouclent le premier quart (23-6), soit dix sept points d’écart. Les Policiers qui ont cru jusqu’au bout, vont réduire l’écart au deuxième quart. Le score à la mi-temps était de 34 à 23 pour le Djoliba AC.
Les Policiers, poussés par les nouvelles recrues, auront les ressources nécessaires pour revenir dans la partie à deux minutes deux secondes en établissant la parité (51-51), grâce à un panier important de Mohamed Sangaré. A une minute vingt huit secondes de la fin du match, le panier de Bengaly Fodé Mara donne, pour la première fois, l’avantage à l’AS Police qui s’imposera au finish (56-52). Le coach, Moussa Sogoré offre ainsi le premier trophée de son histoire à l’AS Police.
Auparavant, la finale des dames a opposé le Djoliba AC, vainqueur de la Coupe du Mali à dix neuf reprises et détenteur du trophée, à l’Usfas qui court derrière son premier sacre après les finales manquées de 2008 et 2009. Les joueuses de Mohamed Salia Maïga, à la tête du club il y a trois mois après l’élimination du Djoliba en championnat, ont dominé le match du premier au quatrième quart temps. Avec vingt un points inscrits dans cette finale et une réussite de 37,5% (3/8) dans le shoot à trois points, la Sénégalaise N’Deye D. M’Bengue a été le bourreau de l’USFAS qui menait à la pose (31-28). La jeunesse du Djoliba a eu raison sur l’USFAS qui s’incline (60-50).
Mamadou DIALLO «Mass»
Récompenses en basket-ball
Orange-Mali met la main à la poche
Le sponsor officiel de la Fédération malienne de basket-ball, Orange-Mali, a fait de nombreux heureux gagnants. Outre le jeu du panier magique où les plus chanceux ont gagné des téléphones et d’autres gadgets, les acteurs de la saison 2010-2011 ont été également primés par Orange-Mali.
Les équipes championnes, notamment le Stade malien de Bamako, en dames et messieurs, ont reçu chacune 1.000 000 FCfa. La Reine de la saison, Djénébaou Samaké et le Roi, Mohamoudou Sidy Haïdara, tous deux du Stade malien de Bamako, ont reçu chacun 250 000 FCfa du sponsor officiel.
Les chèques géants ont été remis par la Directrice de la communication et des relations extérieures, Mme Sangaré Coumba Kéïta. Le Stade malien de Bamako a tout raflé avec les titres de champions (dames et messieurs) ; les titres de meilleurs entraîneurs en dames et messieurs qui sont respectivement revenus à Alassane Kanouté et Amadou Kada; le titre de Reine et du Roi ; le titre de meilleur marqueur (Amadou Sangaré avec 143 points) et le titre de meilleur espoir (Ibrahim Cherif Haidara).
Mamadou DIALLO «Mass»
Distinctions Saison 2010-2011
Champions
Dames : Stade malien de Bamako
Hommes : Stade malien Bamako
Reine : Djénébou Samaké (Stade malien Bamako)
Roi : Mohamoudou Sidy Haïdara (Stade malien de Bamako)
Meilleurs marqueurs
Dames : Kankou Coulibaly 152 points (AS Commune III)
Hommes: Amadou Sangaré 143 points (Stade malien de Bamako)
Meilleurs Espoirs
Fille : Assa Togola (Centre Bintou Dembélé de Koulikoro)
Garçon : Ibrahim Cherif Haidara (Stade malien de Bamako)
Meilleur Arbitre : Sassi CAMARA
Meilleur Entraîneurs Dames: Alassane Kanouté -Stade malien de Bamako
Meilleur Entraîneurs Messieurs : Amadou KABA -Stade malien de Bamako
Equipe Fair-play
Dame: Centre Bintou Dembélé de Koulikoro
Messieurs : Alfarouk de Tombouctou
Silence au bout du fil….
Que font concrètement les autorités et associations de consommateurs au sujet de la tarification fantaisiste de Malitel ?
A la question ici posée, la réponse est malheureusement rien ! Aussi choquant que cela puisse paraître, depuis que l’affaire à commencer à s’ébruiter dans la presse, les associations de consommateurs, pourtant habituellement zélés à chevaucher sur la moindre opportunité pouvant leur donner une quelconque crédibilité quant à leur supposé combat pour la défense des intérêts de leurs adhérents, sont plongés dans un sommeil plus profond que la mort ! Tous les récepteurs sont éteins : téléphone sur répondeur et silence radio.
Quant au Tout-Puissant CRT, il file doux, fais profil bas et joue l’évitement. Ne parlons pas de la DNCC, qui n’arrive pas à faire respecter le tarif du sucre en ville, alors le téléphone…
Dans quelle jungle, pardon, pays sommes-nous enfin ? Où personne ne respecte rien, personne n’est puni et c’est toujours les plus démunis qui trinquent. Il est scandaleux que la filiale d’une puissante société comme Maroc Télécom, j’ai nommé Sotelma, vienne impunément voler les maigres sous dans les poches déjà bien dégarnies des populations maliennes, pendant des mois, voire des années, sans que personne ne bronche.
Mieux, l’opinion publique est alertée par voie de presse, les autorités du secteur saisies, les leaders d’opinion que sont les associations de consommateurs informés, sans que personne ne lève le petit doigt ! Que cache cette inertie ? L’opérateur concerné il est vrai, sait bien amadouer son monde… Malgré un réseau constamment saturé qui ne parvient pas à acheminer les appels pourtant facturés des consommateurs, des bonus qu’on n’arrive pas à utiliser et sans jamais s’attirer même le moindre avertissement du CRT, quand on sait que dans des pays voisins, des opérateurs ont décaissés des milliards de pénalités pour bien moins que ça.
Alors que dire maintenant du vol avéré des clients, quand on truque sciemment les machines et autres compteurs pour surfacturer les clients (vérifiez-le par vous-même, c’est très facile, avec une montre à chrono en main), vers des pays comme le Gabon, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Sénégal et le Congo Brazza. Qu’est-ce qui explique cette distorsion tarifaire ? Pourquoi annoncer un tarif unique sur l’Afrique comme un effet de pub et ensuite s’en donner à cœur joie avec une facturation malhonnête ?
Nous avons à cœur de le savoir et si les services de l’état ne font pas leur travail les abonnés ne se laisseront pas faire et porteront l’affaire devant les tribunaux, à moins que certains ne soient tentés de se faire justice eux-mêmes, dans un pays ou l’institution judiciaire est également en panne depuis fort longtemps. Affaire à suivre…
Mamadou DIALLO «Mass»