Coupe de la Confédération: l’heure de vérité entre l’AC Léopards et Djoliba

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L’AC Léopards reçoit le Djoliba de Bamako en finale retour de la Coupe de la Confédération 2012, ce 25 novembre à Dolisie. Les Congolais ont un léger avantage sur leurs rivaux maliens après le match nul 2-2 à l’aller.

C’est dans le petit stade de Dolisie, troisième plus grande ville du Congo-Brazzaville, que va s’achever la Coupe de la Confédération 2012. Le club local, l’AC Léopards, accueille le Djoliba AC (DAC) de Bamako en finale retour, ce 25 novembre. L’ACL espère devenir le deuxième club congolais à remporter un titre continental après le Cara Brazzaville en Coupe des clubs champions 1974.

Les Congolais ont un léger avantage sur leurs adversaires maliens suite au match nul 2-2 obtenu à l’aller à Bamako. « Avec un 0-0, on sera qualifiés (sic), explique l’attaquant Fanchel Ibara. Mais on est obligés de marquer un but pour se rassurer ».

Gildas Mouyabi, le gardien de but habituellement remplaçant, sera titulaire. Il sait qu’il devra endiguer les assauts maliens : « Il n’y a pas de pression et je suis là. Je suis joueur et je suis prêt à tout. J’attends simplement, c’est le grand jour. Tu as un peu d’adrénaline, c’est le stress. Mais lorsque le match commencera, ça passera. »

Djoliba doit « prendre tous les risques »

Le Djoliba, de son côté, tentera évidemment de mettre la pression sur son adversaire. « Il faut attaquer et marquer sans encaisser de but, explique son entraîneur Ali Badra Diallo. Il faut quand même oser et prendre tous les risques ».

Les deux équipes se connaissent bien après s’être affrontées deux fois en phase de groupes. « C’est la quatrième fois qu’on s’affronte et on ne les a jamais battus, souligne le milieu de terrain Idrissa Nama Traoré. On doit donc rester concentrés pour prendre notre revanche ».

Comme l’AC Léopards, Djoliba dispute sa première finale continentale. Remporter la Coupe de la Confédération aurait une saveur particulière pour le DAC : son grand rival, le Stade malien, y est parvenu en 2009. Voilà une motivation supplémentaire.

Propos recueillis par Philippe Zickgraf à Dolisie / RFI

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