Coupe de l’Intégration : un exemple à suivre pour la CEDEAO

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Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso accueille depuis le 28 octobre, et ce jusqu’au 4 novembre prochain le tournoi de l’intégration organisé par l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Ce tournoi qui est à sa première édition, regroupe les huit pays de cette zone monétaire.

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Selon notre compatriote Soumaïla CISSE, président de la Comission de l’UEMOA, cette première édition du tournoi de l’intégration répond à l’objectif fondamental de l’Union, qui est l’édification d’un espace économique harmonisé et intégré entre les Etats membres au sein desquels doivent circuler librement les hommes, les biens, les capitaux et les services.  Ce tournoi est une manifestation se situant dans le cadre des actions de communication de l’UEMOA.

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L’objectif pour l’Union est surtout de faire en sorte que les joueurs locaux puissent trouver un cadre régional pour exprimer leurs talents en football. Cela pourrait être une vitrine qui leur permettrait de faire un autre saut qualificatif dans leur carrière de footballeur. La coupe de l’intégration qui est son premier coup d’essai, s’inscrit déjà comme un coup de maître au regard du déroulement de la compétition au « pays des hommes intègres ». Voilà donc un exemple que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique devra suivre.

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On se rappelle encore que l’UFOA (Union des Fédération Ouest-Africaines) qui devait organiser le football dans l’espace CEDEAO, bat de l’aile depuis que ses contestaires ont mis en place un bureau parallèle à celui de l’ivoirien Jacques Anouma. Selon des sources dignes de foi, bien que la Confédération Africaine de Football (CAF) ait  tranché cette affaire, la bataille n’est pas complètement à son terme. Derrière cette bataille de légitimité à la présidence de l’Union des fédérations Ouest-Africaines de Football entre l’Ivoirien, Jacques Anouma, et le Nigérian, Amos Adamu se cache, en vérité, la succession à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF) d’Issa Hayatou qui devrait sans doute rempiler à son poste en 2009.

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Les deux responsables, tous membres du Comité exécutif de la Fédération Internationale de Football (FIFA), préparent ainsi le terrain à travers l’union zonale qui, en plus de ses 16 pays sur les 53 que compte la Confédération Africaine de Football (CAF), a en son sein les sélections disposant des meilleurs potentiels du continent africain. On cite à ce propos la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sénégal, demi-finaliste de la précédente CAN, le Ghana, huitème de de finaliste de la Coupe du monde 2006, le Togo, mondialiste. Il y a également le Mali qui, s’il n’était pas qualifié à la dernière CAN, possède certainement l’un des plus gros potentiel de joueurs sur le continent africain. Ainsi en engageant la bataille de la présidence de l’UFOA, les deux responsables qui ont été élus ensemble au Comité exécutif de la FIFA, lors du congrès de la CAF au Caire à la veille de la CAN 2006, prennent date pour l’après Hayatou. Il est vrai que le Nigérian, élu le 14 avril à la présidence de l’UFOA par neuf fédérations membres sur les 16 que compte l’union, siège depuis la fin de la dernière Coupe du monde à la FIFA, en lieu et place du Bostwanais, Ismaël Bhamjee, démissionnaire après avoir été mêlé à une histoire de vente de billets en Allemagne. Cela étant, les deux dirigeants partagent le fait qu’ils sont prophètes dans leur pays.

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L’enjeu de cette bataille est donc important, car il s’agit, à terme, de remplacer le charismatique Camerounais, Issa Hayatou, sur le perchoir du football africain. Espérons que les dissensions internes liées à la problématique de  leadership seront définitivement réglées pour que le tournoi de la CEDEAO puisse avoir lieu. Le football ouest-africain y gagnerait énormément.

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Bruno LOMA

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