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On reprend les mêmes et on recommence semble nous dire Cheick O. Koné, le coach des Aigles espoirs présents à la 1ère édition de ce tournoi de l’intégration organisé par l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA).
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Dans ce tournoi qui se joue au Burkina Faso depuis le 28 octobre dernier et cela jusqu’au 4 novembre prochain, les Aigles espoirs ont réussi une belle sortie face aux Ecureils du Bénin, battus 3 à 0. Hier, Soumaïla Diakité, gardien des Aigles et ses coéquipiers affrontaient leurs homologues de la Guinée Bissau, eux aussi battus par un score lourd de 5 à 0 par les Eléphants de la Côte d’Ivoire dans ce groupe B. Cette lourde défaite a contraint les Bissau Guinéens à jouer serrer dernière contre le Mali. Une tactique qui a marché. En tout cas jusqu’à la fin de la première partie du jeu où ils ont pris un but seulement dans les arrêts de jeu. Ce n’était pas sans réelle volonté des Maliens de scorer. Mais l’attaque des Aigles a produit un jeu assez brouillon avec un manque d’application déconcertant. Un seul bon corner sur les sept ou huit obtenus, des centres toujours mal dosés surtout de la part de Souleymane Dembélé qui, après avoir échoué dans les derniers gestes à l’aile, s’est montré le meilleur buteur avec deux réalisations sur les quatre marqués par les Aigles. Nous avons vu un Amadou Diallo bon récupérateur dans le premier match, mais qui a perdu contre les Bissau Guinéens. Il a été incapable de se muer en attaquant supplémentaire. Les Aigles ont obtenu des occasions à la pèle mais seulement petit but au cours de la première partie.
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En deuxième partie, la défense Bissau Guinéenne a craqué et les maliens en ont profité pour marquer trois buts. Il faut rapidement noter que les Aigles espoirs ont raté autant. Ils avaient la possibilité de dépasser la Côte d’Ivoire en goal-average.
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L’enseignement de ce match est que l’attaque des Aigles espoirs peine toujours à marquer des buts malgré les nombreuses occasions qu’elles se créent au cours de la partie. Ce n’est pas rassurant, car si ils tombent sur des adversaires de taille, qui ont aussi une bonne lecture du jeu, ils auront peu d’occasions. Alors, la concentration et l’application sont des aptitudes que les nôtres doivent cultiver avant l’ultime phase qui d’ailleurs commence demain vendredi face à la côte d’Ivoire. C’est le premier du groupe qui jouera la finale.
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Alors la confrontation Mali-Côte d’Ivoire est une finale avant la lettre puisque les deux équipes sont considérées comme les favoris du tournoi. Celui qui passera, aura 60 à 70 % des moyens de remporter cette coupe de l’intégration de l’Uemoa qui se déroule sur le stade du 4 août à Ouagadougou au Burkina Faso.
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Rappelons que ce sont les 8 pays de l’Union : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo qui prennent part à ce tournoi. Il est réservé aux joueurs jouant dans le championnat des pays.
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Drissa Sangaré
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