Lors de la troisième journée des matchs aller comptant pour les éliminatoires de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), les équipes maliennes doivent sortir l’artillerie lourde (surtout le Stade malien) pour espérer continuer l’aventure footballistique pour cette Coupe le samedi 1er septembre prochain.
La troisième journée des matchs aller constituera un tournant décisif pour les équipes maliennes. Les 11 acteurs des deux équipes, le Djoliba AC et le Stade malien ; doivent mouiller le maillot et on doit sentir chez eux une certaine rage de vaincre.
Mais les locaux ne vont pas se laisser faire, surtout qu’ils auront l’avantage de livrer la bataille sur leurs propres installations et qu’ils seront galvanisés par leurs supporters qui donneront de la voix. C’est pourquoi le Djoliba AC, leader de son groupe avec 4 points et qui est suivi de près par son adversaire qui se positionne en 2è position avec 2 points, voudra mettre toutes les chances de son côté pour espérer ravir la vedette à son adversaire. Quant au Stade malien, qui se positionne en 4è position du groupe avec 1 point, il a forcément besoin d’une victoire pour espérer poursuivre l’aventure car il suffit de « scorer » une fois sans encaisser de but pour décrocher le ticket du tour suivant.
Nos ambassadeurs seront-ils relever le défi ?
Ce samedi 1er septembre 2012, les deux représentants maliens à la Coupe CAF doivent rééditer l’exploit pour le bonheur des amoureux du cuir rond de ses deux clubs. La victoire tout court : c’est ce que les supporteurs de ces deux équipes demandent à leurs joueurs et à leurs encadrements techniques respectifs. Djolibistes et Stadistes doivent impérativement arracher la victoire pour continuer ce chemin footballistique si long et périlleux.
« A l’impossible, nul n’est tenu », dit-on, et il faut s’attendre à tout quand on doit jouer hors de ses propres installations. Cependant, l’espoir est permis pour nos ambassadeurs et l’on espère qu’ils seront à la hauteur de la mission qui les attend. Le Djoliba AC et le Stade malien sont donc prévenus. L’on pense qu’il y a de bons éléments dans les deux groupes. Reste à présent à former une bonne ossature, pourvu qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Paul N’Guessan