Coupe africaine des clubs : La longue attente du Djoliba AC

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Pour la première de son histoire, le Djoliba AC a joué la première finale d’une compétition africaine des clubs, c’était la coupe de la Confédération africaine de football. Cette finale a opposé, après un match allé soldé par un nul de 2 buts partout à Bamako, les AC Léopards du Congo Brazza au Djoliba AC à Dolisie au Congo.

Cette première fois pour le Djoliba n’a pas été la bonne, les plaies qui ont empêché les Rouges de Bamako d’accéder à une finale de la compétition africaine des clubs n’ont pas été soignées à fortiori d’être cicatrisées.

Pour une finale inédite, celle qui a opposé les AC Léopards au Djoliba AC le 25 novembre dernier à Dolisie en était une. Chaque équipe avait sa chance à Domicile, le Djoliba n’a pas su exploiter la leur à Bamako le 18 novembre dernier. Par contre, les fauves du Niari, autre appellation des AC Léopards étaient presque en fête après le nul arracher à Bamako.

Le capitaine des Léopard dira même qu’ils sont invincibles à domicile. Alors seul un nul flatteur, pouvant entraîner la séance des tirs au but pouvait sourire au Djoliba. Hélas ! Les Rouges de Hèrèmakônô ont encore couru derrière l’égalisation, les Léopard ayant encore été les premiers à laisser des traces de griffes sur l’immense corps des Hippo du Djoliba.

Au bout de la partie 2-1 en faveur des locaux. Chose promis, chose due. Dans leur petit stade de moins de 10 000 spectateurs et devant les officiels dela CAFconduits par l’unisable président Issa Hayatou, l’équipe fanion de Dolisie a fait vibrer son public et fait honneur aux autorités du Congo qui avait octroyé un aide financière à leur représentant, qualifié pour la finale, en soulevant en offrant ce prestigieux trophée africain à tout un peuple.

Ce scénario, à la différence près que c’était une finale, le Djoliba l’a connu au fil des ans. Dans les années 80, les Rouges ont livré des matchs héroïques contre des grands clubs d’Afrique du moment et ont toujours réussi à faire espérer leurs fans avant de s’écrouler dans les ultimes rencontres. Ce fut le cas contre Stationeries store du Nigeria, Hearts Of Oak du Ghana, l’Union de Douala du Cameroun, Dynamo Power du Zambie et vers la fin des années 90 contre le Raja de Casablanca et l’Espérance de Tunisie.

Dans la plus part des cas, les Rouges de Bamako ont manqué de peu le succès, le hold up, après des matchs allés très prometteurs. Si l’histoire avait une récompense à donner, c’était au Djoliba. Mais l’histoire se moque de récompense, elle sert surtout de repère et de source d’inspiration pour les jeunes générations.

La longue traversée du Désert du Djoliba AC continue. Elle doit être menée avec courage et abnégation. On ne sait pas qui des dirigeants, des encadreurs et des joueurs brandiront un jour une coupe africaine. Les hommes passent, l’équipe reste.

Badri

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