La 30e édition de la coupe d’Afrique des nations se déroule du 17 janvier au 8 février 2015 en Guinée Équatoriale, après le désistement du Maroc. La phase finale devait se dérouler au royaume du Maroc. Cela aurait été la deuxième fois que le Maroc organise cet événement après l’organisation de la CAN 1988. Officiellement par mesure de précaution, face à l’ampleur de l’épidémie du virus d’Ebola, le Maroc a demandé vendredi 10 octobre 2014, le report de la phase finale. Cette demande fait suite à la décision du ministère marocain de la santé, afin d’éviter les rassemblements auxquels prennent part des pays touchés par le virus Ebola. Fin août, le gouvernement du royaume avait annoncé la mise en place d’une «commission nationale» chargée de préparer un «plan sanitaire» contre Ebola dans la perspective de la CAN. Le Maroc, qui a jusque-là affiché une solidarité à toute épreuve envers les pays touchés par l’épidémie, accueille sur son sol les rencontres de la Guinée. Le royaume est également le seul pays, via sa compagnie nationale Royal Air Maroc, à avoir maintenu des liaisons aériennes avec les pays frappés de plein fouet par Ebola.
Après trois semaines de disputes entre le Maroc et la Confédération africaine de football (CAF), finalement, le 11 novembre, la CAF indique que le Maroc n’est plus l’organisateur du tournoi et que son équipe nationale en est disqualifiée, pour une ou deux éditions. Le 14 novembre 2014, la Guinée équatoriale, qui a co-organisé la CAN 2012 est désignée comme pays organisateur.
Le coup d’envoi de la compétition a été donné samedi. Le match d’ouverture a opposé logiquement le pays, la Guinée Equatoriale et le Congo. Les équipes du groupe D entre en lice demain mardi. La sélection nationale débutera la compétition contre le Cameroun avant d’affronter la Côte d’Ivoire le 24 janvier et de terminer la phase de poules face à la Guinée le 28 janvier. Le premier match contre le Cameroun demain est très important pour les Aigles. La sélection nationale à l’interdiction de perdre au risque de compromettre sérieusement sa chance de qualification. A défaut d’une victoire, les nôtres doivent obtenir le matche nul avant de défier les Ivoiriens et les Guinéens respectivement lors de la 2è et 3è journée de la phase de poules.
En Guinée Equatoriale, le Mali va participer à sa 9è coupe d’Afrique des nationales. La première CAN de notre pays remonte à Yaoundé 72 lors de laquelle les Aigles ont perdu en finale 3-2 devant les Diables rouges de Congo. Les nôtres ne reverront pas la CAN jusqu’en Tunisie 94 où ils ont terminé 4è de la compétition avant d’occuper le même rang à domicile lors de la CAN 2002 en 2004 en Tunisie. En 2008 et en 2010, le Mali ne dépassera pas le cap du premier. Les Aigles se rachèteront en terminant sur la 3è marche du podium deux fois consécutive en 2012, co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale et en 2013 en Afrique du Sud. En 8 participations, les Aigles ont été stoppés à 5 reprises au stade de la demi-finale. La CAN 2015 sera-t-elle l’année du Mali ?
Logés dans la capitale, Malabo, les hommes du sélectionneur le Franco-Polonais, Henry Kasperczak, partagent la poule D en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et de la Guinée. Le capitaine Seydou Keïta et ses coéquipiers débuteront la compétition le 20 janvier face au Cameroun avant d’enchaîner face à la Côte d’Ivoire (24 janvier) et de terminer la phase de poules par la Guinée (le 28 janvier à Mongomo). La ville de Malabo a porté différentes dénominations au cours du temps. De 1827 à 1846, elle s’était nommée Port Clarence ou Clarence City (dénomination anglaise) ; de 1846 à 1973 elle portait le nom Santa Isabel (dénomination espagnole) et depuis 1973, elle s’appelle Malabo (dénomination équato-guinéenne).
A Malabo, les Aigles doivent tracer leur histoire. Lors des deux précédentes éditions, le capitaine Seydou Keïta et ses coéquipiers ont bénéficié d’un tirage relativement facile pour accéder en demi-finale avant de chuter. Faire mieux que la 3è marche du podium acquise en 2012 et 2013, tel est l’ambition de la sélection nationale à la 30 édition de la compétition. Mais la tâches des protégés du technicien Henry Kasperczak s’annonce très difficile et compliquée. Cette année les nôtres sont tombés dans la poule de la mort avec le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée.
Si les Aigles restent sur deux victoires en autant de confrontations avec la Guinée en phase finale de la CAN (2004 en Tunisie, 2-1 et 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale, 1-0), le bilan de la sélection nationale reste négatif contre les deux autres pays du groupe à savoir, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. C’est le moins que l’on puisse dire quand on sait que le Mali n’a jamais réussi à battre les Lions indomptables et les Eléphants à ce niveau de la compétition. La première confrontation avec le Cameroun s’est soldée par le nul 1-1 lors de la phase finale de Yaoundé 72 et 30 ans plus tard (CAN 2002 au Mali), les Aigles seront humiliés 3-0 en demi-finale par les Lions indomptables futurs vainqueurs du tournoi. Contre la Côte d’Ivoire, la sélection nationale a mordu la poussière trois fois en autant de confrontations en phase finale : 1994 en Tunisie (3-1, match de classement), 2008 au Ghana (3-0, premier tour) et 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale (1-0, demi-finale). Les Aigles affichent un bilan négatif contre ses adversaires de la phase de poules. Le Mali n’a jamais battu le Cameroun. En 9 rencontres toutes compétitions confondues y compris les matches amicaux, les Aigles affichent un bilan 4 matches nuls et 5 défaites. Contre la Côte d’Ivoire, c’est 5 victoires, 8 nul et 22 défaite en 35 matches contre 17 victoire, 21 matches nuls et 18 défaite en 56 matches face à al Guinée.
Il faut dire que cette année le Mali ne part pas comme favori pour la 2è place du groupe contrairement aux précédentes éditions. Sur le papier, les deux premières places sont promises au Cameroun et à la Côte d’Ivoire tandis que le Mali doit bousculer la hiérarchie. Dans un passé récent, la sélection nationale a certes mieux fait en CAN que ses deux principaux adversaires mais les Lions indomptables et les Eléphants restent redoutables sur le continent. Cette année tous matches de la sélection nationale sont comme une finale. Même si les Aigles parviendront à dépasser l’étape du premier tour, ils devront aussi écarter en quart de finale un représentant de l’autre poule de la mort, composée par le Ghana, l’Algérie, le Sénégal et l’Afrique du Sud. En suite s’ouvre une demi-finale ou même une finale abordable pour les nôtres. Avant d’arriver là, les Aigles doivent sortir de la phase de poules.
Dans le groupe D, la sélection nationale a mot à dire. Le Mali affrontera certes les grands du continent mais ce sont des grandes nations de football qui n’ont pas une grande équipe. C’est donc possible pour les Aigles. La sélection nationale doit d’abord corrigé les lacunes étalées comme le relâchements dans le jeu, le manque d’efficacité devant les buts adverses, les erreurs individuelles et collectives et le tâtonnements de l’entraîneur, et surtout sa passivité sur le banc, lors des éliminatoires dans lesquelles le Mali a présenté un bilan très mitigé avec 3 victoires et 3 défaites contre des adversaires : l’Algérie, Malawi, Ethiopie dont les deux derniers cités sont considérés comme inférieur sur le papier. Lors des éliminatoires, les Aigles ont marque 8 buts et encaissé 6. Les Aigles ont terminé à la 3è place du groupe derrière l’Algérie.
Dans une compétition comme la CAN, seul le résultat comptera et non la manière. En Guinée Equatoriale, la sélection nationale n’est pas obligée de produire le meilleur football du monde. Les Aigles doivent tout simplement avoir un état d’esprit de combattant qui permettra d’être déterminé, solidaire et prêts à disputer tous les ballons. Le sélectionneur Henry Kasperczak doit avoir un schéma tactique qui permettra à son équipe de jouer sans prendre de but et d’être solide en défense et au milieu de terrain. Les Aigles n’ont pas l’obligation d’ouvrir le jeu. Dans ce système, il faudra obligatoirement bien négocier les occasions de but qui se présenteront. Quelque soit l’adversaire en face et quelques soient les systèmes tactiques, la sélection nationale va se créer des occasions de but avec Bakary Sako et Abdou Traoré dans les couloirs. Il faudra les convertir pour espérer remporter chaque match. Il y aura bien sûr des occasions de but mais il faudra que nos attaquants soient efficaces devant les buts adverses. L’effectif des Aigles a changé entre les 3 CAN. Sur la liste de 23 joueurs retenus pour l’édition 2015 de la compétition, 11 joueurs étaient à la CAN 2013 et 9 était en Afrique du Sud. Sur la liste, seuls 6 joueurs étaient aux précédentes éditions. Le Mali n’a pas les grandes individualités comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Mais l’équipe a de la qualité, c’est évident. Le sélectionneur Henry Kasperczak doit réussir à construire un collectif avec les individualités dont l’équipe dispose, seule manière de faire face aux sélections comme le Cameroun et la Côte d’ Ivoire. Il faut donc travailler sur le mental et l’unité, pour compenser et avoir un bon résultat. La force de l’équipe doit être la collectivité et la volonté. Le Mali dispose du potentiel pour faire un bon tournoi. Mais de mettre les joueurs en confiance et qu’ils se surpassent à chaque match.
Les matches de cette édition seront trop serrés. Les rôles des entraîneurs seront déterminants dans la compétition. Et jusqu’à présent Henry Kasperczak n’a pas encore montré qu’il est en mesure de faire une participation honorable avec les Aigles. En tout cas le doute persiste sur sa capacité à conduire l’équipe au sommet du continent. En 10 matches (y compris la rencontre contre la Chine 3-1 pour les Aigles) avec la sélection nationale, le technicien Franco-Polonais affiche un bilan négatif : 4 victoires contre le Malawi (2-0), l’Ethiopie (2-0) et l’Algérie (2-0) et la Chine (3-1), 1 match nul contre le Sénégal (1-1) et 5 défaites contre le Guinée (2-1), la Croatie (2-1), l’Algérie (1-0), L’Ethiopie (3-2), le Malawi (2-0). Pendant les éliminatoires et les matches amicaux, Henry Kasperczak a changé fréquemment son onze de départ et testé plusieurs systèmes tactiques. Espérerons qu’il ait trouvé son « 11 » et son système pour la CAN.
L’équipe nationale se retrouve dans une situation similaire à 2012. A l’époque, après une qualification difficile, Alain Giresse a pu avoir une équipe à la CAN avant de terminer sur la 3è marche du podium.
Ousmane CAMARA
I’m not wohtry to be in the same forum. ROTFL
Play inmtifaorve for me, Mr. internet writer.
Nous devons faire comme si on commence par la finale (tout ou rien). Bonne chance devant les buts
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