Les Ivoiriens qui ont presque dominé l’ensemble des rencontres footballistiques qui ont opposé les deux nations, même en phase finale de CAN, répondront-ils à leur permanence, surtout au moment où les Maliens se construisent avec assurance ?
Cette rencontre paraît-elle inédite ou précaire ? Les Aigles du Mali s’accrochent lentement, mais sûrement à cette 28è édition dela Couped’Afrique des Nations qu’organisent conjointement le Gabon etla Guinée Equatoriale.Inattendus à ce stade de la compétition par la quasi-totalité des médias sportifs nationaux et internationaux, les Aigles, malgré leur timidité, ont franchi le « carré d’as » du tournoi. Incroyable, mais vrai ! Les poulains d’Alain Giresse sont donc en demi-finale et joueront leur destin face aux Eléphants ivoiriens qui ne sont pas non plus des inconnus. En 13 rencontres (toutes séries confondues) de leur histoire footballistique (1989-2011), les Eléphant se sont imposés 8 fois et concédé 4 nuls et une défaite. Pour les phases finales, Les Ivoiriens et les Maliens se sont affrontés deux fois. Et les Eléphants s’étaient encore imposés à la fin de ces deux chocs. En 1994 à Tunis, à la faveur du match pourla Médaillede bronze, les Ivoiriens, à l’époque sous la houlette d’Abdoulaye Traoré dit « Ben Badi », l’avaient remporté par 3 à 1. La seconde rencontre ayant opposé les Eléphants aux Aigles date de 2008 au Ghana où les Ivoiriens avaient récidivé lors du troisième match dela Poule« B » par le score de 3 à 0.
Statistiquement et sur le plan de l’ossature, l’équipe ivoirienne surclasse celle du Mali. Mais malgré leur percée fulgurante, Didier Drogba et ses coéquipiers n’ont jusqu’ici pas élaboré un jeu cohérent. Seulement, quelques individualités parmi l’équipe lui ont attribué la place qu’elle occupe aujourd’hui. En réalité, les Eléphants ont eu la chance de ne pas se frotter à un « calibre de braise » à l’instar de celui qui a incité le Mali à «mordre à l’hameçon » pour se camper au carré d’as de cette CAN. Toutefois, le football est ingrat et n’envisage que le présent. Pour le moment, les Aigles du Mali constituent la grosse surprise de cette CAN pour s’être hissés au faîte des demi-finales de cette 28è édition et cela, après sa victoire sur un des pays organisateurs : le Gabon. Mais les Aigles n’ont jusque-là pas dit leur dernier mot, loin sans faut. Les Eléphants ont donc intérêt à faire énormément attention à Alain Giresse et ses poulains qui jouent la finale à chacune de leur rencontre. Les Aigles semblent avoir désormais relégué au rang du passé cette situation de suprématie des Eléphants. Mieux, Seydou Keïta et camarades ont déclaré qu’à ce stade de la compétition, ils sont contents d’avoirla Côted’Ivoire comme adversaire.
La « révolution » des Aigles
L’équipe nationale du Mali risque encore d’exploser face aux Ivoiriens ce mercredi 8 février 2012 au Stade de l’Amitié de Libreville. Composée à part entière de joueurs de deuxième classe, c’est-à-dire peu connus sur la scène nationale et internationale du football, les Aigles du Mali ont jusqu’ici fait montre d’une ténacité qui, pour la circonstance, constitue un « secret » pour les autres challengers. Avec son bloc défensif et ses petites balles, surtout la nonchalance même du jeu, et conscients de ce qui se passe actuellement au Nord, les Aigles sont encore susceptibles de créer la surprise face aux Ivoiriens qui n’aspirent aujourd’hui qu’à ses prouesses d’antan.
Soumana Touré Miguel
M.Soumana,je te prie de revoir tes sources d`informations.Le mali et la c.i ont joue 21 matches toutes competitions confondues.Les elephants ont gagne 14 fois,6 nuls et 1 victoire pour les aigles.Le seul pays a faire plier le mali au tant de fois.L`heure n`est plus a la priere mais a concretiser sur le terrain car le ballon est rond pour tout le monde…
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