« La Côte d’Ivoire qui gagne est en marche ». Telle est l’image qu’incarne le sacre des Eléphants à la CAN 2015 à un pays qui a enduré, dix ans durant, les affres d’une rébellion aux relents de guerre civile dévastatrice.
Dans un climat de concessions, de compromission, de dialogue, de réconciliation, ponctué d’un élan de sursaut d’orgueil, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du président Ouattara, vient de prouver que dans l’UNION et l’UNITE, on peut déplacer les montagnes pour parvenir à la paix. Les Eléphants footballeurs viennent de donner la voie à suivre. Le Mali est fortement interpellé par cet exemple venu de la Lagune Ebrié.
Les Eléphants de Côte d’Ivoire, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 de football en Guinée Equatoriale, le dimanche 08 février, sont arrivés, le lendemain après-midi à Abidjan où ils ont été, triomphalement, accueillis par les populations avec à leur tête le Chef de l’Etat Alassane Dramane Ouattara. Mais déjà, depuis dimanche soir, le président était partout. Après le tir victorieux de Copa Barry, les caméras de la télévision nationale l’ont montré fou de joie chez lui. Ensuite, tout d’orange vêtu, ADO a fait une virée nocturne dans Abidjan, déchaîné et saluant la foule depuis le toit ouvrant de son 4X4.
Mardi, le président ivoirien a offert 2 milliards de FCFA aux Eléphants, en guise de récompense, après les avoir décorés. En outre, chaque joueur a reçu une villa d’une valeur de 30 millions et 30 millions de FCFA en espèce. L’entraîneur Hervé Renard a reçu 75 millions de FCFA. Le staff technique et administratif, 300 millions de FCFA.
Ce n’est pas tout. Le comité exécutif de la fédération ivoirienne de football (FIF) a reçu 250 millions de FCFA ; le comité national de soutien aux Eléphants, 35 millions de FCFA en tout, et pour les journalistes ivoiriens qui étaient en Guinée Equatoriale, 20 millions de FCFA au total.
Que retenir au-delà de ce sacre des pachydermes footballeurs et cette grosse récompense présidentielle? Tout un symbole d’impacts extra sportifs.
En effet, la cohésion nationale en Côte d’ivoire avait été mise à mal et la méfiance installée depuis la rébellion armée de septembre 2002 et les violences meurtrières post- électorales de 2010-2011 qui ont fait plus de 3000 morts. Entre la déportation de l’ancien président Gbagbo, l’inculpation de son épouse et d’autres cadres du FPI, la recherche de la vérité, de la justice et de la réconciliation, la reconstruction nationale, personne n’aurait misé le kopeck sur un réveil immédiat de la Côte d’Ivoire. Mais, sous la bonne conduite du président Alassane Ouattara, ses concitoyens et compatriotes, ont pu trouver les ressources nécessaires à un sursaut national pour remettre le pays sur pied et en marche. L’équipe nationale a été bâtie sur cet idéal. Aujourd’hui, plusieurs observateurs voient en ce trophée CAN 2015 remporté par les Eléphants une opportunité pour rapprocher et unir les Ivoiriens qui ont surpassé leurs divergences pour célébrer le sacre des héros de la nation.
Lors de son adresse au peuple après la victoire, le président Ouattara a appelé les Ivoiriens à être “unis” malgré leurs “divergences” pour “affronter les défis communs en vue de sortir du sous-développement”.
Creuset de la réconciliation et d’une paix durable
Ce sont les joueurs qui ont certes remporté et apporté la coupe, mais l’immense liesse populaire qui s’est emparée lundi dernier d’Abidjan avait quasiment des allures d’un meeting politique. Car, parmi le million de supporteurs, des centaines de pancartes aux couleurs nationales rendaient avant tout hommage au président Alassane Dramane Ouattara. Tout porte à croire que le peuple ivoirien dédie entièrement cette consécration au chef de l’Etat. Le lendemain du sacre, Alassane a accueilli les joueurs à l’aéroport. Puis, il les a escortés jusqu’au stade Félix Houphouët-Boigny, accompagné du capitaine Yaya Touré. C’est lui qui a présenté le trophée à l’arène en ébullition. La foule lui a dit : « La Côte d’Ivoire avance, merci ADO ».
Lui, a appelé les Ivoiriens à être unis et disciplinés et à pratiquer les consignes du chef pour remporter toutes les victoires sur le mal développement.
Rappelons que la Côte d’Ivoire vivra en octobre prochain une élection présidentielle qualifiée de cruciale, car censée parachever la stabilisation du pays après les violences postélectorales de 2010-2011, qui ont fait plus de 3000 morts, et plus généralement refermer 10 ans de crise politico-militaire. Pour éviter cela, la présidence a invité plusieurs responsables de l’opposition, notamment du FPI, à assister à la finale en Guinée Équatoriale. “Un bon signal”.
En recevant les Eléphants, Alassane Ouattara a indiqué à la nation entière et surtout aux hommes politiques, que les champions d’Afrique viennent de leur donner un très bel exemple.
« Par cette victoire, vous donnez une belle leçon de solidarité, de courage aux Ivoiriens. Vous montrez le chemin à chaque Ivoirien, car c’est en étant solidaire que nous allons gagner », a dit le chef de l’Etat. S’adressant à la classe politique, ADO ajoute: « Ces jeunes nous disent de nous retrouver, de faire avancer la Côte d’Ivoire ». Une belle leçon de sagesse !
Toujours selon lui, grâce à cette victoire, la Côte d’Ivoire se retrouve à nouveau rassemblée et comblée d’or et de gloire. C’est pourquoi, il a lancé un appel au rassemblement de tous les fils et de toutes les filles du pays.
Le Président Ouattara a par ailleurs félicité les différents partis politiques de l’opposition, de même que ceux du Rhdp (coalition au pouvoir) qui ont effectué le déplacement en Guinée Équatoriale et honoré l’invitation au Palais présidentiel lors de la réception des joueurs.
Depuis dimanche, Alassane Ouattara n’utilise que les mots “unité” et “réconciliation”, appelant Dioulas, Bété, Agni, Baoulés, Dida, Guéré, Wobè, Sénoufos…à rester unis comme lors de ces moments magiques de la Coupe d’Afrique des nations 2015.
Boom économique tracé/Porte ouverte aux investisseurs
Sous les grands projecteurs du monde entier depuis le dimanche 8 février 2015, la Côte d’Ivoire fera sans doute l’objet de tant de convoitises. Des experts l’ont dit : «Entre le football et l’économie, il y a complémentarité. Car, quand le football marche bien, les hommes bougent et l’économie aussi ». Les Ivoiriens l’ont bien compris. Les autorités du pays également. D’où la journée chômée payée, décrétée pour la journée du lundi 9 février 2015. Tout avait été suspendu. Le chef de l’Etat a mis, ce jour-là, en veilleuse, tous ses rendez-vous.
Désormais, en Côte d’Ivoire, chacun doit être le meilleur dans son secteur d’activités. C’est pourquoi, Alassane Ouattara voit en cette victoire des Eléphants footballeurs une affaire de prestige et de l’image d’une Côte d’Ivoire qui gagne. Le pays voit ainsi sa cote de popularité augmenter. Et devient du coup, un produit attractif aux yeux du monde entier. Démonstration : quelles radios ou télévisions du monde peuvent en ce moment précis, présenter un journal sans parler de la Côte d’Ivoire ? Ne seront-ils pas nombreux, ces apporteurs d’affaires qui chercheront, à coup sûr à venir visiter la Côte d’Ivoire et de s’assurer des bons créneaux sûrs en investissements ?
Bref, la Côte d’Ivoire est de nouveau un produit innovant sur le marché du placement. Car, derrière les séjours des hommes d’affaires qui viendront découvrir le pays des nouveaux champions d’Afrique, il y a l’idée d’investissements. Raison pour laquelle, une victoire à une phase de finale de la CAN ne doit être vue sous un simple angle footballistique ; elle constitue aussi une porte d’ouverture aux investisseurs qui se trouvent être face à un pays crédible. Cette coupe obtenue à l’arrachée après de longues années d’attentes, fait que le pays n’a plus besoin de faire campagne pour que l’on sache sa situation géographique. Mieux, dans les démarches auprès des bailleurs de fonds, la victoire des Eléphants sera un atout que les autorités ivoiriennes pourront capitaliser, pour convaincre. Car, quoi qu’on dise, cette victoire fait partie des résultats du président Alassane Ouattara, qui a promis l’émergence aux Ivoiriens. Dans leur nouveau rôle d’ambassadeurs, les Eléphants ont tracé la voie à suivre. Chacun doit pouvoir donner le meilleur de lui-même, pour être un modèle. Transféré au cas malien (un pays qui sort aussi d’une grave crise et en quête de paix définitive), l’exemple de ADO et des Eléphants doit servir à IBK et aux Aigles. Au-delà, les Maliens doivent s’inspirer de l’exemple ivoirien.
Sékou Tamboura
Reve
Ce que vous ignorez c’est que dans l’union que les elephants ont gagne cette coupe:
les joueurs de l’equipe nationale sont issus de toutes les regions de la cote d’ivoire(yaya toure et kolo sont du nord ,kalou,sere die ,serge aurier ,le gardien gohouo sylvain, eric bailly et wilfried kanon de l’ouest, gervino de l’est , boni , max gradel ,barry du sud ,etc…).Tous ces joueurs se font les passes sans savoir de quelle region ils sont originaires.Ceci est le contraire de la politique de rattrapage ethnique que pratique ce regime ,l’armee ,l’administration aux mains d’une seule ethnie .Pour ce regime, les joueurs de l’ouest sont des pro gbagbo ,donc leur place est normalement la prison .L’ancien entraineur des ELEPHANTS ,ZAhoui qui est de l’ouest donc pro Gbagbo a ete purement licencie .
Je vous recommande de bien analyser la situation en cote d’ivoire avant de faire la propagande du regime en place ,GOEBELS,le chef de la propagande Nazi faisait moins que cet article .
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