Confédérations: victoire 3-0 du Brésil

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Eurosport - Neymar opens the scoring for Brazil against Japan at the Confederations Cup (Reuters)
Eurosport – Neymar opens the scoring for Brazil against Japan at the Confederations Cup (Reuters)

Mission accomplie pour le Brésil, lors du match d’ouverture de la Coupe des Confédérations.

 

 

A Brasilia, les quintuples champions du monde ont disposé sans trop forcer du Japon (3-0), égalant ainsi le record de la France du nombre de victoires consécutives dans la compétition (8).

 

 

Par deux fois les Brésiliens ont cueilli à froid des Japonais un brin naïfs, dans un match opposant les deux seuls pays d’ores et déjà qualifiés pour la Coupe du monde 2014. Tout d’abord moins de trois minutes après le début de la rencontre, sur une volée magnifique de pureté de Neymar (21e but en 35 sélections pour le futur Barcelonais), puis moins de… trois minutes après le retour des vestiaires, sur un tir en pivot de Paulinho, le demi des Corinthians bien seul au coeur de la défense nippone. Le 3-0, signé Jo (Atletico Mineiro), est tombé à la 93e.

 

 

Ce succès permettra sans doute à Luiz Felipe Scolari d’aborder la suite de la compétition plus sereinement. Le sélectionneur, qui avait dirigé le Brésil lors de son dernier sacre mondial en 2002, a plusieurs raisons de se montrer satisfait. La principale est que son formation a fait, dans l’ensemble, ce qu’elle sait faire le mieux, à savoir endormir l’adversaire et le frapper subitement.

 

 

La Seleção n’a toutefois pas, et loin s’en faut, réglé tous ses problèmes. Si le Japon a, à l’image de son avant-centre Okazaki, souffert d’un déficit certain de puissance en attaque, il a quand même réussi à alerter à plusieurs reprises le portier Julio Cesar, notamment sur des tentatives de Honda (6e et 19e) et Maeda (72e). La preuve que le filtre brésilien à mi-terrain laisse encore à désirer.

 

 

L’impression générale laissée par le jeu offensif auriverde n’est elle non plus pas transcendante. Certes, avec le talent de Neymar ou encore la puissance de Hulk, le Brésil peut faire la différence n’importe quand. Mais le manque de liant entre les lignes rendant stériles la majeure partie des attaques placées est sans aucun doute le chantier no 1 auquel doit s’atteler Scolari.

 

 

Le deuxième match de ce groupe A mettra aux prises, dimanche au Maracana de Rio de Janeiro (21h00), l’Italie et le Mexique.

(Sport Information / 15.06.2013 22h55)

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