La nouvelle saison des compétitions interclubs de la Caf a démarré le week-end dernier avec les rencontres aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération. Pour leur entrée en compétition, le Stade malien de Bamako, en déplacement à Conakry, s’est imposé (2-1) tandis que le Yeelen Olympique s’est incliné (0-1) à domicile au Stade du 26-Mars de Bamako.
Nos deux représentants en compétitions interclubs de la Caf n’ont pas connu une même soirée de dimanche avec la victoire de l’un et la défaite de l’autre.
En vieux routier de la Ligue des Champions, le Stade malien de Bamako s’est fait respecter à Conakry par la modeste formation d’Ashanty Golden Boys de Siguiri pour le compte du match aller. En effet, après avoir mené 2-0 grâce à un doublé de Mamadou Coulibaly alias Mad Clou, le club champion du Mali a su préserver son avance jusqu’au terme du temps réglementaire malgré la réduction du score par les Guinéens pour un score final de 2 buts à 1 en faveur des Blancs de Bamako.
Un grand pas vers le prochain tour de la compétition pour le club de Sotuba qui recevra le même adversaire le week-end prochain à Bamako dans le cadre du match retour.
De son côté, le saut à l’inconnu a été cauchemardesque pour le Yeelen Olympique de Bamako. Après avoir terminé vice-champion du Mali, le Yeelen a composté le ticket de la qualification pour la Coupe de la Confédération. Une compétition que le club découvrait pour la première fois de son histoire face à l’US Gendarmerie Nationale du Niger. Bien qu’évoluant à domicile, la découverte de cette compétition continentale a été pénible pour les Yeelenitos qui se sont inclinés (0-1) dans un Stade du 26-Mars de Bamako vide de supporters pour raison de Coronavirus. Un score, bien qu’étriqué, qui hypothétique les chances de qualification du Yeelen quand on sait que le retour se jouera à Niamey ce week-end.
Ainsi, pour leur entrée en lice, nos représentants sur la scène continentale nous présentent un tableau mitigé en attendant les matchs retours que l’on espère euphoriques.
Alassane CISSOUMA