Les stades du continent ont vibré au rythme des compétitions africaines des clubs le week-end dernier, les deux clubs maliens qui étaient dans les starting-blocks pour le compte du tour préliminaire de la ligue africaine des champions ont eu des fortunes diverses. L’AS Réal de Bamako qui accueillait les Nigérians de Rivers United ont concédé le nul vierge de zéro but partout tandis qu’au Liberia le Stade malien de Bamako a mordu la poussière face au Barrack Young controllers. Si le Réal se rend au Nigeria à la conquête de son ticket de qualification au second tour en fin de cette semaine, le Stade malien de Bamako recevra au Stade Modibo Keita les libériens.
Le début tardif du championnat suite à la fermeture des stades du Mali par le ministre des Sports Houisseini Amion Guindo a été fatal pour nos représentants au tour préliminaire des compétitions africaine des clubs. Les scorpions de Bamako qui recevaient les Nigerians de Rivers United ont entamé tambour battant le match mais sans parvenir à scorer. Makan Samabaly et ses coéquipiers ont tout tenté mais hélas le manque de compétition se paye cash dans cette compétition. Les multiples tentatives des attaquants des scorpions n’ont pas inquiéter le portier des nigérians qui est retourné sans encaisser le moindre but au Stade Modibo Keita. Les hommes de Pascal Pons, le coach des scorpions de Bamako, doivent tout mettre en œuvre afin d’aller arracher leur qualification en terre nigériane, une mission certes difficile mais pas impossible vu les potentialités dont regorge cette équipe des scorpions. Quant aux Blancs de Bamako, après leur match aller soldé par une victoire étriquée possèdent les atouts nécessaires pour renverser la tendance.
Les compétitions africaines des clubs constituent des enjeux différents pour les équipes du continent non seulement pour l’équipe hôte mais, aussi pour l’équipe visiteuse c’est-à-dire que chacune d’elle cherchent à se mettre à l’abri en posant les jalons d’une qualification et en évitant les surprises désagréables synonyme d’élimination au match retour. En la matière, l’équipe visiteuse se déplace avec deux options : s’imposer ou limiter les dégâts en négociant un match nul ou une courte défaite ; ce qui lui permettra dans les conditions normales de renverser la tendance à domicile.
Au même moment, l’équipe qui reçoit cherche à dynamiter l’adversaire pour effectuer dans la tranquillité le déplacement du match retour. C’est dans cette logique que le stade malien a livré un match musclé à Monrovia dans la capitale Libérienne n’eut été le penalty accordé aux libériens dans les ultimes minutes de la rencontre transformé en but, les Blancs allaient rentrer à Bamako avec un match nul. On ne saurait vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu mais tout porte à croire que le stade malien de Bamako ne doit pas avoir beaucoup de difficulté à se défaire de Barrack Young controllers devant ses supporters ce samedi au Stade Modibo Keita. L’histoire à démontrer que certaines équipes dérogent en la règle ; elles dictent leur loi à leurs adversaires au match aller et retour comme le Tout Puissant Mazembé, Esperance de Tunis, ou le Zamalek d’Egypte. Les deux adversaires des clubs maliens à savoir les Nigérians de Rivers United et les Libériens de Barrack Young Controllers ne sont pas dans cette cuvée ce qui prouve que les équipes maliennes peuvent dépasser cette étape malgré le début tardif du championnat.
Moussa Samba Diallo