La grande finale de la 2ème édition de la compétition Akilina Kèlè est remportée par l’Ecole Universitaire de Technologie et de Gestion (EUTG). Ce débat organisé par Destiny communication entre les universités pour renforcer davantage les étudiantes et étudiants dans la prise de parole en publique. Le thème du débat était : « Quel Mali post transition ? ». C’était au Centre International de Conférence de Bamako(CICB), le samedi dernier.
C’est l’EUTG qui a remporté cette 2ème édition face à la Faculté des Sciences et Techniques(FST). La 2ème édition a été parrainée par l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall. Pour le parrain, cette conviction en lui que l’investissement dans le savoir est le meilleur et le plus productif de tous les investissements. ‘’ Aujourd’hui dans un débat serein, nos étudiants appartenant à deux (2) universités différentes et en raison des éliminatoires, une université publique et privée se sont retrouvés en finale d’un thème d’actualité et très intéressant’’, a-t-il affirmé. Le parrain de la 2ème édition a signalé que le Mali après la transition sera celui de la jeunesse et toutes celles et tous ceux qui étaient présents à ce débat ont appris. ‘’ Je ne vois dans cette salle que des gagnants. Ce genre d’exercice doit être renouvelé, accompagné raison pour laquelle, j’ai accepté d’être le parrain’’, a-t-il prononcé.
Pour l’initiateur de cette compétition Akilina Kèlè, directeur de Destiny communication, Djibril Konoba Keïta, les innovations de cette 2ème édition sont de taille. ‘’ Les situations nous poussent souvent à réfléchir pour trouver des voies et solutions. Nous sommes dans une période de transition, il fallait trouver une chose attrayante. Il y a des formations entre les deux (2) finalistes’’, a dit le directeur de l’agence de communication Destiny. Il poursuit que des candidats finalistes ont fourni des projets de société et par rapport au vote, le vote du publique a été pris en compte à 40% et les jurys à 60%. ‘’ C’est suite à cela que l’EUTG a remporté cette 2ème édition.
Selon Boubacar Galadio Camara, premier parrain de cette compétition Akilina Kèlè, un pays sans une jeunesse bien formée, n’ira nulle part. ‘’ Il faut qu’on investisse dans la jeunesse et c’est à seul prix que le développement du Mali se fera. J’exhorte les gouvernants, la société civile, les futurs candidats à mettre un accent particulier sur les budgets d’investissement’’, a-t-il sollicité.
Concernant la mobilisation, les étudiantes et étudiants ont répondu présents pour assister à cette grande finale de compétition Akilina Kèlè.
Diakaridia Sanogo
“Compétition inter-universitaire « Akilina Kèlè » : L’EUTG remporte la 2ème édition”.
Si l’EUTG a remporté la grande finale de la deuxième édition de cette compétition, l’Université malienne, elle, remporte malheureusement le prix spécial de la médiocrité.
« Akilina Kèlè » s’écrit, selon l’alphabet officiel en vigueur au Mali, consacré par la législation pour transcrire nos langues nationales africaines, « Hakilina Kele ».
Hakili = esprit, pensée, etc.
Kelen = un, un seul, unique, etc. On remarquera que le mot “kele” s’écrit sans les accents de la langue française.
“Kèlè” écrit selon l’alphabet colonial français équivaut dans l’alphabet officiel des langues nationales du Mali plutôt à “kɛlɛ” qui signifie “guerre, bataille, combat, querelle”.
L’obligation d’utiliser, de bien utiliser, les langues nationales africaines du Mali est désormais une obligation constitutionnelle qui s’impose à l’État, ainsi qu’à toutes les administrations et organismes publics d’enseignement.
Je crois que les autorités publiques du Mali doivent vite introduire au Mali une législation pour défendre le bon usage des langues nationales africaines, un peu comme ce que fait en Amérique le Québec pour éviter la disparition de l’usage de la langue française face à la prédominance de la langue anglaise.
Comments are closed.