Com-Unity de la FIFA au Mali Football féminin : L’impact des efforts déployés commence à se faire sentir

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Soucieuse d’un lendemain meilleur du football en général, la FIFA veut donner un élan particulier au football féminin par le biais du Com-Unity  qui s’est déroulé  du 12 au 14 septembre dernier à l’hôtel Radisson de Bamako. Ce séminaire destiné aux femmes footballeuses, a été organisé dans plusieurs pays membres de la FIFA.

Notre pays qui figure parmi les 208 pays membres de l’instance mondiale du ballon rond, s’est qualifié dans toutes les compétitions Africaines (toutes catégories confondues). Il  n’est pas resté en marge de ce projet d’envergure. La cérémonie d’ouverture était présidée par M. Djiguiba Keita, ministre de la jeunesse et des sports. Il avait à ses cotés Hamadoun  Kolado Cissé, président de la Fédération malienne de football, Mme Sonia, instructeur et M. Safon Kablan, responsable du bureau de développement à la FIFA.  Le président de la Femafoot a profité de cette tribune pour remercier Sepp Blatter, président de la FIFA qui a accordé une attention particulière à cette association. Selon Kola, grace à ce séminaire Com-Unity, notre football, plus particulièrement le football féminin bénéficie d’une belle opportunité  pour faire l’état des lieux et livrer des orientations pour son développement. Aujourd’hui, dit-il, à travers des appuis de la FIFA et de la fédération Norvégienne de football, le Mali ne compte pas moins de 20 clubs et plus de 370 pratiquantes du football dames. Il a, au passage, signalé que la première édition de la coupe du Mali féminin a eu lieu cette année, et l’histoire retiendra qu’elle a été présidée par la première femme nommée  à la tête du gouvernement, Mme Cissé Mariam Kaïdama SIDIBE. Aujourd’hui notre pays est doté des infrastructures sportives adéquates pour pratiquer le football, d’un siège mais aussi d’un centre technique. Pour l’instant le football féminin n’a pas de sponsor officiel  et c’est, selon lui, le lieu de le marteler.  Pour finir, il a remercié le président de la République qui, par le biais du gouvernement, travaille en harmonie avec la fédération malienne de football.  Il n’a manqué d’affirmer que le Mali a accepté l’organisation de la prochaine  coupe du monde féminin sur son sol.

D’après  M. KABLAN SANFON, responsable du bureau de développement à la FIFA, porteur d’un message de Blatter et de son secrétaire général, il dira que l’une des priorités de la FIFA est le développement du foot féminin à travers l’organisation de tournois, de formations des arbitres, entraineurs, de séminaires Com-Unity et de symposium spécifique. De même, des efforts des pays membres et des partenaires ont permis au football féminin de murir et de gagner son acceptation à travers le monde entier. Il a remercié le gouvernement malien pour son implication pour le développement du football en général et du foot féminin en particulier.

Quant au ministre de la jeunesse et des sports, M. Djiguiba Keita, il a réitéré l’engagement du Mali aux cotés du football en général et celui des dames. Il a par ailleurs affirmé que le football féminin a pris de l’ampleur malgré des difficultés au départ, la preuve est qu’aujourd’hui il y a 20 clubs affiliés et 370 joueuses qui ont leurs licences.

 

YACOUBA TANGARA

 

 

Basketball :

 

Finale de la 4e édition de la coupe Moussa Kondo

 

L’AS Commune I et l’USFAS sacrés champions !

L’AS commune I a remporté  par 54 à 53 sur la JA de Bamako, et l’USFAS vice championne du Mali a gagné face aux minimes de la commune VI par 40 à 32. Les finales hommes et dames de la 4e édition de la coupe Moussa Kondo, se sont déroulées le samedi 9 septembre 2011 sur le terrain municipal de Magnambougou.

En première heure, nous avions assisté à la finale en messieurs qui a vu l’AS Commune I dominer le  premier quart temps par 19 contre 8. Ils  continuent leur ascension jusqu’à la mi-temps avec 32 contre 21. Au troisième temps, ils ont gardé leur avance avec 39 contre 30. Au 4e et dernier quart temps, celui des vérités, ils ont failli se faire rattraper car il y a eu qu’un demi-panier qui a départagé les 2 équipes avec score final de  54 -53.

 

En dames, la finale a opposé l’expérimentée équipe de l’USFAS, vice championne du Mali derrière le Stade malien de Bamako en Play of, qui est venue à bout des minimes de la commune VI par 40 à 32. 

Pour rappel le basket est le seul  sport collectif à travers lequel, le Mali a remporté des trophées continentaux dans toutes les catégories dames (cadettes, juniors, seniors).  Sous cet angle, il y a lieu d’encourager ses pratiquantes et leur ouvrir la voix d’autres cieux. Tel est l’objectif recherché d’après notre confrère, Moussa Kondo, l’initiateur du tournoi.

Les vainqueurs ont eu chacun 100.000 FCFA plus un ballon et un trophée, tandis que les deux équipes vaincues ont eu la somme de 50.000 FCFA plus un ballon. Le tournoi a vu le concours de ding et des meilleurs marqueurs en 3 points. Ainsi, Mohamed Fofana a été le meilleur chuteur de 3 points. Il a eu un trophée, une somme de 50.000 FCFA, une chaussure. Mahamane Haïdara de l’AS Commune I a été le meilleur joueur de la finale, il a eu une chaussure, un jet de maillot plus la somme de 50.000 FCFA.

Le vainqueur (équipe) de cette année, comme ce fut le cas de l’année dernière, va représenter le Mali au tournoi international qui se tient chaque année à Abidjan. Il aura la chance de rencontrer 8 équipes dont une des Etats Unis et de la France. A noter que le représentant malien de l’année dernière a terminé en 3e place sur 8 pays présents à Abidjan.

Chez les dames, c’est Bamakan Diakité qui a été la meilleure joueuse de la finale. Elle a eu également une chaussure, un trophée, une enveloppe de 50.000 FCFA et un jet de maillot.

En ding, Mambi Camara a devancé un autre merveilleux joueur du nom  Mohamed Maiga qui a sauté sur une voiture et marqué lors de sa deuxième tentative mais  par des points.

A la fin du match, Moussa Kondo n’a pas caché sa joie tout comme les nombreux spectateurs venus assister à cette 4e édition de la coupe Moussa Kondo, une compétition qui prend de plus en plus de l’ampleur et beaucoup d’estime. Vivement la 5e  édition.

 

Yacouba  Tangara

 

 

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