Cheickna Demba : Un supporter pas comme les autres

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Cheickna Demba

En 2010, son  association a fusionné avec le Comité central des supporters. Cette fusion a donné naissance à l’Union nationale des supporters des Aigles du Mali (UNASAM), dont il est le 1er vice-président. Nous avons approché ce fervent supporter des Aigles du Mali pour évoquer avec lui son parcours.

 

Pouvez- vous vous présenter ?

Je me nomme Cheickna Demba, supporter des Aigles du Mali, je suis issu d’une famille nombreuse. Mon père s’appelle Sékou Demba, ma mère Fatoumata N’Diaye. Je suis natif du Kaarta.

 

Pouvez-vous nous parler de vos débuts comme supporter ?

A bas âge, j’ai commencé à jouer au football comme tous les enfants maliens. A la suite, j’organisais des coupes chaque week-end dans les quartiers du District de Bamako pour un montant variant  entre 2500 et 5000F CFA. Grâce à ces tournois, je suis devenu célèbre. Au départ, j’étais un supporter du Stade malien de Bamako et je ne m’intéressais pas beaucoup à l’équipe nationale. Mais mon histoire avec les Aigles remonte à la Coupe d’Afrique des nations « Tunisie 1994 ». C’est là où j’ai effectué mon premier voyage avec les Aigles à mes frais. Dès lors, je n’ai raté aucun grand rendez-vous de la sélection nationale. Mais après la CAN 94 ma passion pour le football est devenue si forte que j’ai décidé de me consacrer désormais aux équipes nationales. Pour moi, l’équipe nationale symbolise le drapeau du pays et à travers elle, n’importe quel malien peut apporter sa pierre à l’édifice national.

En 2002, avant la Can, j’ai lancé des mouvements en créant l’Association des supporters indépendants du Mali, mais en gardant une bonne relation avec le Comité central des supporters du Mali. En 2004, soit dix ans après ma première phase finale de Can avec les Aigles, je suis revenu une deuxième fois en Tunisie pour la grande messe du football continental. En quarts de finale contre la Guinée, je promets alors au capitaine Mahamadou Diarra «Djila» de peindre ma voiture aux couleurs du drapeau national si les Aigles se qualifient pour la demi-finale. On connaît la suite : au terme d’un match à suspense, la sélection nationale domine 2-1 le Sily de Guinée grâce à un but marqué dans les arrêts de jeu par Djila. Dès mon retour au pays, je peins ma voiture aux couleurs du drapeau national avec une photo géante des Aigles sur le capot. Sur chaque aile du véhicule on peut également lire ce slogan : «Aimer les Aigles, c’es aimer le Mali».

En 2010, l’Association des supporters indépendants du Mali et le Comité central des supporters du Mali ont fusionné pour créer l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (UNASAM).

 

Quel est votre objectif ?

Mon objectif est que le Mali remporte plusieurs trophées en club et ainsi qu’en équipe nationale, car le pays a trop dépensé pour le football.

 

Pouvez-vous nous parler de  votre expérience ?

J’ai eu la chance d’effectuer plusieurs voyages avec les Aigles, mon expérience augmente.  , il faut que les supporters africains s’unissent pour la bonne cause et ainsi que les acteurs du football.

 

 

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées et les bons moments  que vous avez vécus ?

Les difficultés  que j’ai rencontrées sont énormes C’est surtout lors de la Can 2010 que j’ai été victime des actes de violence. L’autre difficulté est que les supporteurs ers ne gagnent pas  de l’argent Moi particulièrement, je n’ai jamais eu de subvention. Pour les bons moments que j’ai vécus, c’est la Can 2002 qui a été organisé au Mali, en 2004, Angola- Mali (4-4), en 2010 Mali-Angola. En 2012, le Mali s’est classé 3ème d’Afrique A notre retour, le Président ATT nous a accueilli avec tous les honneurs Il a dansé le Zibolé avec nous. En 2009, j’ai accompagné le Stade malien de Bamako en Algérie lors de la finale de la Coupe Caf. Ce sont des moments inoubliables de ma carrière de supporter.

 

Quel est le rôle des supporteurs auprès de l’équipe nationale ?

Supporter ne rime pas avec délinquance. Supporter  c’est aimer son pays, sa patrie. Supporter c’est un don de soi envers le sport, envers les joueurs pour les encourager de façon positive.

Notre rôle n’est pas de quémander, ni autre chose mais simplement de mobiliser nos compatriotes qui se trouvent partout dans le monde, de soutenir notre équipe nationale de football pour sa qualification dans les phases finales et pour qu’elle remporte beaucoup de trophées.

 

Votre mot à l’endroit du public sportif ?

Je demande à tous les acteurs du football malien de se donner la main et d’enterrer les haches de guerre. Je profite de l’occasion pour féliciter les Aiglons pour leur belle prestation à la coupe du monde.

 

Propos recueillis par Amadou Kouyaté

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4 COMMENTAIRES

  1. Du courrage mr cheik je vous félicite beaucoup et mentioné mon nom au foot du mali en tant que Leroi Hamnt pour être joueur

  2. merci M. Demba Cheickna il demander aussi la femafoot et les clubs protestatères de s’unir sinon ton stade malien n’a plus d’adversaire merci

  3. L’ami checkna Demba oubli de mentionner qu’au retour de certain voyage des aigles,il rempli les voitures de marchandises qui par ses manœuvres échappent aux taxes en vigueur.

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