Durant les 90 minutes du match en aucun moment, les aigles n’ont montré cette volonté de gagner. Par contre, on a vu une équipe fatiguée qui n’a pas pu saisir l’opportunité de se réveiller et prendre les choses à son compte. Cette défaite, pour plusieurs observateurs avertis du football, était prévisible. Et, cela, juste après le match nul concédé face aux Bafana- Bafana en seconde journée du 1er tour.
Ce résultat décevant, résume, en somme, toutes les défaillances dans la gestion des équipes nationales. Contre le Zimbabwè décomplexé, les Aigles ont montré l’image d’une défense très hésitante, lourde et maladroite. Un handicap qui a été aggravé par le manque de réalisme et d’efficacité des avants-centres qui auraient pu scorer à plusieurs reprises. De toutes les mille manières, les supporteurs ont, malheureusement, vu, ce jour, des Aigles méconnaissables qui avaient l’impression de ne pas vouloir jouer et qui ont épousé surtout le rythme de jeu des anglophones.
Que s’est- il passé dans les petits couloirs des hôtels ? Encore des tiraillements concernant des primes ? Nous le saurons dans les prochains jours quand les Aigles auront regagné le bercail. Dommage que l’aventure pour les nôtres s’interrompe de cette manière à la grande déception de nombreux Maliens qui attendent, impatiemment, enfin de voir son équipe afficher son nom sur le tableau d’honneur du continent. Le changement prôné doit aussi concerne tous les niveaux de la vie de la nation.
Après ce désastre humiliant et décevant, l’heure est aux enseignements et aux critiques. Aussi, les responsabilités doivent être situées pour éviter que ce qui s’est passé ne se reproduise plus.
Jean GOÏTA