Environ 300 ans athlètes dames et messieurs ont compéti les 15 et 16 juillet dernier au stade Modibo Kéïta pour disputer le titre de champion du Mali et celui de vainqueur de la coupe du Mali de la saison 2013-2014 d’athlétisme.
Cette fête de l’athlétisme malien s’inscrit dans le calendrier des compétitions nationales majeures de la fédération malienne d’athlétisme FMA qui l’a organisé avec l’appui du ministère des sports, du comité national olympique et son sponsor officiel Malitel. Sept (7) clubs des ligues de l’intérieur (Gao, Mopti, Segou, Sikasso, Koulikoro et Kayes) et neuf (9) de Bamako ont aligné au moins un athlète dans chacune des épreuves de courses et des concours en dames et messieurs. Encore une fois, Tombouctou a fait défection. En présence du représentant du ministre des sports, du comité olympique, des présidents de ligues et des membres du bureau fédéral conduits par la présidente Mme Sangaré Ami Kéïta, l’Union sportive des forces armées et de sécurité USFAS s’est emparée du trophée et du titre de championne du Mali pour près de vingt cinquième fois consécutivement.
L’Usfas, reine de l’athlétisme malien
L’équipe fanion des forces armées et de sécurité du Mali n’a pas failli à sa mission. Celle de dominer l’athlétisme malien. A l’exception du saut en longueur, des courses de vitesse et des relais en dames, l’Usfas règne en maître sur tous les concours, les courses de fond et les demis fonds. Avec l’arrivée de Moussa Camara du Djoliba AC, l’Usfas est, quelque peu, bousculée dans les 1500 et 800m messieurs. Sinon, les cracks de l’Usfas comme Moctar Djigui au Javelot, Djibril Sogodogo au 10 000m ou Oumou S. Diarra au 400m et Nakani Coulibaly au poids ont fait valoir la hiérarchie.
Bruit de sifflet de l’AS Police
Cette équipe de la police nationale a fait du progrès, beaucoup de progrès en moins de dix ans. Tidiane Coulibaly, le sprinteur et ses coéquipiers de la police ont cassé le trio de tête, Usfas Stade, Djoliba, de l’athlétisme malien, présent pendant plus de quinze ans sur le toit de la discipline. Cette année encore, avec Djénèbou Danté, transfuge du Djoliba, en vedette sur les sprints et le 400m sa nouvelle conquête, l’AS Police s’est classée deuxième devant le Djoliba AC et le Stade Malien de Bamako dont les athlètes n’ont pas eu le soutien de leur comité directeur.
L’AS Réal dans la profondeur du classement
Rien ne va plus pour les athlètes du vieux club des années de l’indépendance, l’AS Réal de Bamako. Lâcher par les dirigeants ou absence de compétiteurs talentueux ? En tout cas c’est la disette au compteur des résultats. Les scorpions de Bamako qui avait pour chasse garder le quatrième place, a plongé dans le classement jusqu’à la huitième place avec seulement deux médailles. C’est vraiment la démobilisation dans les rangs de ce vieux club de la capitale, ce qui amène ses athlètes naturellement noir et blanc comme Nafatouma Touré, fille de feu Amadou Touré ancien champion du lancer de poids, à aller défendre d’autre couleur.
L’élan prometteur des nouveaux venus
Avec en tête l’AS Police, les nouvelles équipes d’athlétisme comme l’Association pour l’Excellence en Athlétisme AEA et l’Association Sportive Ami Kéïta, ASAK et maintenant le Centre Omnisport de Lafiabougou COL qui a porté le nombre des clubs de Bamako à neuf (9), ne cessent de monter au classement. ASAK a occupé le milieu du tableau soit le septième rang. L’Union sportive de San dans la région de Ségou, la benjamine des clubs affiliés à la FMA, cherche sa voie. Elle souffrirait de l’instabilité de son effectif.
Le constat : la présidente dans bref entretien accordé à la presse à la fin de la compétition, dira que cette édition est celle de la continuité. Tout en louant le progrès des nouveaux clubs qui selon elles s’accrochent, elle qualifiera les performances de moyen peut être du au mois de jeun
D. SANGARE
