Championnat national ligue 1 Orange Place au classico Stade Malien/Djoliba Ac

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Le duel fratricide du championnat d’élite du Mali mettra aux prises les Blancs du Stade malien de Bamako aux Rouges du Djoliba Ac, ce dimanche 17 février au Stade du 26 mars de Bamako, à partir de 16 heures, pour le compte des matches de la 13e journée.  

Le Stade malien de Bamako
Le Stade malien de Bamako

Après 12 matches disputés cette saison en championnat, le Stade malien est leader avec 34 points, avec la meilleure attaque et la meilleure défense (27 buts marqués contre 1 seul but encaissé). Si tout a été rose pour les Rouges de Hérémakono la saison écoulée, champion sortant avec 30 matches joués et zéro défaite, ils sont en train de vivre actuellement l’un de leurs pires débuts en championnat national. L’équipe de Karounga Keita, président du club, pointe seulement à la 5e place avec 19 points (4 victoires, 7 matches nuls plus une défaite). Cependant, le Stade malien semble avoir le vent en poupe. C’est l’équipe la plus complète en ce début de championnat.
En effet, Pascal Jannet, l’entraineur du Stade Malien, est parvenu à instaurer un jeu fluide, bien animé offensivement. Ce qui remporte la faveur des pronostics. Par ailleurs, le Djoliba Ac, après avoir échoué de justesse à la finale de la Coupe Caf en 2012, traverse une période critique au vu des résultats enregistrés cette saison. En effet, l’équipe de Alou Badra Diallo (entraineur du Djoliba Ac) a du mal à retrouver son jeu de l’année passée. Pour finir, il faut signaler qu’un match entre le Stade Malien et le Djoliba Ac demeure indécis et difficile à pronostiquer, compte tenu du passé et de la rivalité qui existent entre ces deux équipes.

Yacouba TANGARA    

Long   séjour improductif comme adjoint sélectionneur :

Destitution imminente de Vieux Pathé Diallo

Vieux Pathé Diallo, entraîneur  adjoint  des Aigles
Vieux Pathé Diallo, entraîneur adjoint des Aigles

Vieux Pathé Diallo, sélectionneur adjoint des Aigles du Mali, est arrivé à ce poste depuis 2010, et dès lors l’homme a vite montré ses limites par sa lecture de jeu et sa collaboration avec les différents sélectionneurs. Cependant, tous les autres passent, mais Vieux Pathé reste.

Le poste d’adjoint au sélectionneur des Aigles du Mali échappe à toute concurrence sous Hamadoun Kolado Cissé, président de la Femafoot. Cependant, bien avant cela, Vieux Diallo a été  sélectionneur de l’équipe nationale espoir du Mali lors du championnat d’Afrique des Nations de 2009. Une compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent. Le Mali qui avait hérité du groupe C, avec le Cameroun, la Rdc et la Côte d’Ivoire, après trois matches disputés, avait essuyé trois défaites. En dépit de ce sombre antécédent, Vieux Diallo demeure dans le boyau de l’équipe nationale A du Mali.
Rappelons aussi qu’après le départ d’Alain Giresse, il avait dirigé l’équipe lors des premières rencontres comptant pour la Coupe du monde 2014. Contre le Benin, il avait perdu sur le score de 0-1, avant de gagner contre l’Algérie sur le score de 2 buts à 1. Après plusieurs années comme adjoint ou intérimaire, Pahté a montré ses limités dans la gestion  de l’équipé nationale. La Femafoot doit comprendre qu’un bon joueur n’est forcement pas un bon entraineur, Le Mali regorge d’énormes potentialités pour entrainer l’équipe nationale ou à défaut occuper le poste d’adjoint: Djibril Dramé, Nouhoum Diané, Moussa Keita «Dougoutugui», pour ne citer que ceux-là. Alors pourquoi toujours le même Vieux Pathé Diallo ? De toute façon, le sport n’aime pas l’injustice. Il faut mettre l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut pour aller de l’avant.
Yacouba TANGARA

Participation des Aigles du Mali à la 29è Can d’Afrique du Sud 2013
L’amateurisme fatal de la Fémafoot

Le bureau exécutif de la Fédération malienne de football est responsable en partie de l’élimination des aigles en demi finale contre le Nigeria (1-4).Et pourtant, c’était l’année des aigles.

Pour leur 8e participation à une phase finale de Can, les Aigles du Mali se sont classés troisième, comme lors de l’édition précédente, en 2012. Après avoir livré 6 matches (3 victoires, 1 match nul et 2 défaites), ils ont marqué 7 buts contre 8 buts encaissés.
A l’issue de ces rencontres, comparativement à leur prestation à la Can 2012, on peut dire sans se tromper que les Aigles du Mali n’ont pas progressé.  Le niveau de jeu de l’équipe a même baissé. En effet, les Aigles du Mali n’ont pas produit un jeu étincelant durant cette 29e Can. Après son timide démarrage dans le groupe B, face au Niger (1-0), l’équipe nationale s’est inclinée par 0-1 devant la sélection Ghanéenne, avant de réaliser un match nul salvateur (1-1) face à la Rdc. En ¼ de finale, l’équipe malienne a redressé la tête contre l’Afrique du Sud, (1-1 puis 3-2 aux tirs aux buts). Au moment où tout le monde croyait en ses chances de réussite, l’équipe a sombré en ½ finale, se laissant étriller par les Super Aigles du Nigeria sur le plus gros score enregistré en demi-finale de la compétition (4-1). Ce qui explique que la défaite des Aigles contre le Nigeria n’a pas été digéré par les supporters maliens.
Les insuffisances relevées peuvent s’expliquer d’une part par le mauvais choix des hommes alignés d’entrée, d’autre part par la gestion calamiteuse de la Fémafoot. En effet, après avoir laissé filer Alain Giresse, la Fémafoot n’a pas mis un bon encadrement à la tête d’une équipe en pleine ascension.
Les critères de sélection et le choix des hommes sur le terrain posent d’énormes problèmes à Patrice Carteron et Vieux Pathé Diallo son adjoint. La Fédération malienne de football qui a pris la mauvaise décision de mettre fin au contrat de Giresse a ainsi privé le Mali de sa deuxième finale de Can après celle de 1972. Avec Giresse, le Mali aurait pu atteindre la finale en 2013. N’est-ce pas lui qui a donné le meilleur résultat au Mali, depuis 40 ans, en finissant parmi les 3 meilleures équipes d’Afrique lors de la Can 2012 ? Au lendemain de cet exploit, Hamadoun Kolado et son bureau le revoient pour prendre un entraîneur moins expérimenté. Quand on veut remplacer un technicien expérimenté de la trempe de Giresse, avec une équipe talentueuse comme celle que nous avons, il fallait certainement un meilleur choix de sélectionneur.
C’est à la suite de l’injustice sur le choix des hommes que le jeune Sambou Yattabarré (milieu de terrain à Caen) a claqué la porte de l’équipe en pleine campagne, une grande première en phase finale de Can chez les nôtres. Autant de raisons qui devraient pousser la fédération et le ministère à conjuguer les efforts pour mettre un collège d’entraîneurs au service de l’équipe pendant les phases finales des hautes compétitions comme la CAN et la Coupe du monde. Pourquoi ne pas retenir des joueurs locaux dans les rangs des Aigles ? Stefan Keshi a prouvé, avec son équipe nigériane, que c’est bien possible de gagner une coupe d’Afrique sans faire appel à une armada de stars expatriées.
De sources sures, le classement a été imposé à l’entraîneur en demi-finale d’où l’absence de Adama Coulibaly.
De toute façon, l’histoire retient que ce n’est pas la première lourde défaite malienne à ce stade de la compétition: 0-4 contre la Zambie en 1994, 0-3 contre le Cameroun en 2002, puis 0-4 contre le Maroc en 2004. Il est inadmissible, à chaque fois, que le peuple malien  soit humilié par son équipe à ce stade de la compétition, après avoir semé l’espoir dans les cœurs. Il faut que l’ensemble du bureau exécutif et l’encadrement se remettent en cause, dans le cadre du bilan de la participation afin de  dégager une meilleure piste pour repartir de plus belle.
Mais le comble, c’est lorsque nous apprenons que le directeur technique national, Mohamed Magassouba, n’a même pas effectué le voyage sur l’Afrique du Sud. Alors que, logiquement, il doit être l’interlocuteur privilégié, voire le superviseur du sélectionneur national, Patrice Carteron. Pourtant, il y avait 15 places pour la Fédération, en plus des 30 autres allouées aux joueurs et leur Staff.
Yacouba TANGARA

Campagne de sensibilisation «Tous pour le stade malien pour la ligue des champions 2013». Les supporters de Sikasso manifestent leur adhésion 

Le bureau de coordination des supporters du Stade malien par Ousmane Diakité a effectué une tournée destiné à sensibiliser les supporters du club basé dans la région de Sikasso. Elle s’est déroulé du samedi 03 au dimanche 04 février 2013. La délégation du bureau des supporters des Blancs de Bamako était composée de 12 personnes dont 3 journalistes pour assurer la couverture. Au cours de ces 2 jours de sensibilisation, cette délégation a rencontré les supporters de Bougouni, Koutiala et Sikasso.
L’objectif de cette sensibilisation d’amener une grande partie des supporters à se mobiliser autour du Stade pour sa participation réussie à la ligue continentale des champions 2013 qui pointe à l’horizon. Boukary Sidibé « Kolon », le président du Stade Malien de Bamako, empêché, a envoyé une lettre de remerciements aux comités des trois villes de la 4e région pour leurs efforts consentis au cours de la campagne de 2009 au cours de laquelle le club s’était adjugé le trophée au bonheur de tout le Mali.
De leurs côtés, les 3 présidents de la région de Sikasso ont rassuré que leur soutien ne fera pas défaut. Ils ont promis de faire tout pour que le club obtienne le meilleur résultat possible en ligue des champions 2013. Pour finir, c’est avec un sentiment de satisfaction que le président Ousmane Diakité et sa délégation ont quitté la 4e région. «J’ai été très surpris par le comportement et l’engagement des supporters de Bougouni, Koutiala et Sikasso » a laissé attendre le président Diakité. Notons que pour faciliter le travail, un bureau de coordination régionale sera mis en place dans la région de Sikasso.
Yacouba TANGARA

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