Championnat national : La pomme de discorde

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La Fédération malienne de football souhaite reprendre les compétitions nationales, interrompues le 17 mars dernier pour cause de la pandémie de Covid-19. Mais l’instance dirigeante du football malien vient d’annoncer la reprise du championnat national avec la programmation de la 22è journée, prévue pour les 20, 21, 22 août prochains. «Jouer cette 22è journée nous permettra de clôturer la phase de poule et de connaître le nom de 15 des 17 clubs qui joueront en première division la saison prochaine. Après la 22è journée, on programmera le reste du championnat», explique le président de la Femafoot, Mamoutou Touré « Bavieux ». Mais certains clubs, notamment le COB, le Djoliba, l’ASB et le CSD, ne souhaitent pas prendre part à cette reprise. Composant le Collectif des ligues et clubs majoritaires de la Femafoot, ils ont organisé une conférence de presse pour donner les raisons de leur refus de participer à la suite du championnat national. «Les mesures sanitaires ne se résument pas au lavage des mains au savon, au port du masque, au gel hydroalcoolique. Nous pensons objectivement, que la Femafoot n’a pas les moyens pour faire respecter les mesures sanitaires édictées par le Comité scientifique», a expliqué le président du COB, Moussa Konaté. «Si nous poursuivons cette saison, nous ne finirons pas à temps pour communiquer les noms de nos représentants en compétitions africaines des clubs. Je pense que la Femafoot doit clore cette saison en l’état et commencer à préparer la saison 2020-2021. «D’ailleurs ce championnat est entaché l’irrégularités par manque des commissions indépendantes. Jouer le championnat sans ces commissions, c’est comme disputer un match sans l’arbitre», insiste le Moussa Konaté.

Une chose est sûr, le football malien, divisé entre deux camps depuis 2015, est toujours dans la crise. Et elle semble entretenue par les mêmes qui continuent de sentir l’amère arrière-goût du dernier dénouement.

Comité national olympique et sportif : Habib Sissoko rempile

L’Assemblée générale quadriennale du Comité national olympique et sportif (CNOS) s’est déroulée samedi 8 août, à l’hôtel de l’Amitié dans un climat de paix et de tranquillité. Seul candidat à la présidence de l’instance, Habib Sissoko rempile pour un nouveau mandat de quatre ans. Il est sans surprise été réélu pour son 6è mandat. Après son élection le président du CNOSM, Habib Sissoko, a remercié les délégués pour avoir placer leur confiance en sa modeste personne. Il dit placer son nouveau mandat sous le signe du partage des idées. Selon lui, il s’agit de travailler pour mettre ensemble les idées afin d’assurer le développement de l’activité sportive. « Au plan global nous le ferons en restant constamment dans l’action pour  renforcer la gouvernance globale en abordant avec conviction les grandes questions du sport et de l’olympisme », a-t-il indiqué.

Depuis 2000, Habib Sissoko dirige le CNOS et fait l’unanimité à chaque élection et certains estiment que le CNOS est devenu son patrimoine privé.

Ousmane CAMARA

 

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