Dans le tableau masculin comme chez les filles, pas moins de quatre joueurs peuvent prétendre au titre de champion.
Le coup d’envoi de la 32è édition du championnat national de lawn de tennis sera donné samedi. Cette année, près de 200 joueurs, toutes catégories confondues sont en lice pour la conquête du prestigieux trophée. Comme lors de la précédente édition, les éliminatoires se dérouleront tous les jours au Tennis club de Bamako (TCB) et au stade Modibo Keïta, tandis que la grande finale est prévue le 12 novembre sur le court principal du stade de Médina-Coura. Si la compétition regroupe 13 catégories (les Simples Messieurs et Dames, les Juniors garçons, cadets, cadettes, les Minimes garçons et filles, les Benjamins garçons et filles, les Doubles Messieurs, les Vétérans et Doubles Vétérans), il ne fait guère de doute que tous les regards seront braqués une fois de plus sur les deux catégories reines, à savoir les Simple Messieurs et Dames. Presque tous les grands noms du tennis national sont là, à l’exception du détenteur du trophée du Simple Messieurs, Mamadou Keïta. On devrait donc assister à de belles empoignades sur les deux tableaux, surtout quand on sait qu’aucun favori ne se détache véritablement du lot. Certes les Batiékoro Keïta, Souleymane Sangaré, Dramane Bagayoko, Batourou Touré, Kadia Dabo, Maïmouna Diarra et Kadiatou Keïta sont là depuis plusieurs années et peuvent faire valoir leur expérience.
Mais disons-le sans ambages, il n y a pas de favoris indiqués pour cette 33è édition du championnat et tout reste possible dans la course au titre. On s’en souvient, l’année dernière, ce sont deux outsiders, Mamadou Keïta et Kadiatou Keïta qui ont remporté le titre suprême face, respectivement à Batiékoro Keïta et Maïmouna Diarra dite Mama. Mamadou Keïta “Tcho-Tcho” ne pourra pas défendre son titre (il serait à l’extérieur en ce moment), mais Kadiatou Keïta elle, sera bien présente, tout comme ses trois grandes rivales que sont Kadia Dabo, Batourou Touré et Maïmouna Diarra dite Mama. Logiquement, le titre devrait se jouer entre ces quatre joueuses qui dominent le tennis féminin depuis quelques années. Pour le tableau masculin également, au moins quatre joueurs peuvent prétendre à la couronne : Batiékoro Keïta, Dramane Bagayoko, Souleymane Sangaré et Alassane Touré. Mais chez les juniors, Seydou Diallo semble intouchable et un nouveau sacre du grand espoir du tennis malien serait tout sauf une surprise.
Médaillé d’argent au dernier championnat d’Afrique de la catégorie qui s’était déroulé en septembre au Bénin, Seydou Diallo règne en maître absolu chez les Juniors et n’a pas encore trouvé à qui parler. La belle prestation du grand espoir du tennis malien au championnat d’Afrique n’est d’ailleurs pas étrangère à la décision de la Fédération malienne de tennis (FMT) de mettre un accent particulier sur les catégories d’âge pour cette 33è édition du championnat national. “Le championnat national de lawn tennis 2011 est placé sous le signe de la continuité et du renforcement des acquis. Toutefois, un accent particulier sera mis cette année sur les catégories d’âge qui constituent l’avenir”, indique le secrétaire général de la fédération, Amadou Dicko. Mais, ajoutera Amadou Dicko, il ne s’agit pas d’un changement de politique pour la fédération. “Depuis l’arrivée de Mohamed Oumar Traoré à la tête de la fédération, nous avons élaboré un plan quinquennal de développement du tennis basé sur la promotion et la vulgarisation du tennis. C’est dire que les catégories d’âge sont et resteront toujours au centre de notre plan de développement du tennis”, insistera le secrétaire général de la FMT. Cette 33è édition du championnat national intervient deux mois avant le début du tournoi qualificatif du championnat d’Afrique junior. La compétition se déroulera en janvier et la sélection nationale sera conduite par l’actuel champion du Mali, Seydou Diallo. La phase finale du championnat est prévue en mars-avril à Abuja au Nigeria. C’est dire toute l’importance de cette 33è édition du championnat national pour les Juniors maliens notamment Seydou Diallo qui rêve d’une couronne continentale, avant de faire son grand baptême du feu l’année prochaine chez les seniors.
