Championnat de karaté de la Zone II : Les lions du Téranga ont enlevé le trophée

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Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Keïta alias PPR a présidé  du 8 au 12 juin 2011 au Centre islamique d’Hamdallaye de Bamako le tournoi international de karaté zone II (Tikazone II). Sans grande surprise le Sénégal a confirmé sa suprématie en enlevant le trophée de cette compétition avec un nombre important de médailles. Il est suivi du Mali et de la Mauritanie.

Tournoi de karaté de la Zone II : Le double défi du Mali (photo L'ESSOR)

Comme l’avait prédit le président de la Femakada, le général Niambélé c’est sans grande surprise que le Sénégal deux fois d’affilée champion d’Afrique de karaté s’adjuge le  grand trophée de la zone II, avec 6 médailles en or en finale de kumité individuel toute catégorie confondue contre 5 pour les Aigles Karatéka du Mali.

C’est dans la foulée des  préparatifs des 10e jeux africains de Maputo (Mozambique)  prévus du 3 au 7 septembre avec comme objectif fondamental  la  préparation des équipes nationales de la zone II, des arbitres et techniciens du continent  que cette rencontre sportive de Bamako a été organisée avec comme, entre autres, finalités : la prise en compte de cette discipline aux jeux olympiques.  Sur 8 pays de la zone II attendus, cinq ont fait le déplacement de Bamako. Il s’agit du Cap Vert, du Sénégal, du Mali (pays hôte), de la Sierra Léone et de la Mauritanie. La Guinée Bissau, la Guinée et la Gambie n’ont pas pu faire le déplacement. Ce tournoi, selon les organisateurs, s’inscrit dans le cadre du plan de développement durable du karaté africain et pour favoriser les échanges sous régionales.
Pendant deux jours, ce championnat a mis aux prises la crème du karaté africain, à travers des compétions en kata et en kumité. Vu l’engouement de cette fête de musculation et de coup de poings, la grande salle du Centre islamique refusait du monde.

En open dame de kumité la Sénégalaise Madieng Sec a battu la malienne Masseny Samaké 12 à 8 et en open homme notre compatriote Amadou Diallo a été à son tour terrassé par le sénégalais Idrissa Ba avec 6 points pour le Sénégal contre 3 pour le Mali.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports du Mali M. Djiguiba Keïta, en remettant le trophée s’est réjoui de la réussite de cette compétition sous régionale. Il dira que ce tournoi constituera, à coup sûr, le meilleur cadre de préparation des participants pour les futures échéances sportives dans lesquelles nos pays sont engagés notamment les prochains jeux africains de Maputo. Il a félicité les dirigeants de la zone II pour le choix de notre pays dans l’organisation de ce grand événement sportifs.  Il n’a pas par ailleurs manqué d’encourager et féliciter la Fédération malienne de karaté et disciplines associées et la commission d’organisation pour le succès enregistré au cours de ce tournoi.

 En plus de ces compétitions officielles entre les pays de la zone II. D’autres  pays  étaient de cette fête dans le cadre du stage. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Benin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Nigéria, du Niger et du Togo. Etaient aussi présentes, les instances dirigeantes de la fédération mondiale de karaté, Union des fédérations africaines de karaté et les zones de développement Tikazone I, II et VI. Cette rencontre internationale a été  marquée par deux autres activités majeures. La première était relative aux travaux de l’assemblée générale constitutive de la Tikazone II. Qui a permis à l’instance dirigeante sous régionale de se doter des textes fondamentaux et de mettre en place un bureau dirigé par le Sénégalais Souleymane Gaye et comme secrétaire général Madani Ba pour  un mandat de 4 ans. A l’issu de ces assises tenues le vendredi 10 juin 2011 à l’hôtel Olympe de Bamako le   président de la Fédération malienne de karaté et discipline associée (Femakada),  le général Ahmed Sékou Niambélé  a été désigné par ses pairs auprès du bureau exécutif de l’UFAK, l’instance dirigeante  continentale de karaté. . Il a aussi été question de  la mise en place des commissions technique et d’arbitrale.

Aliou Badara Diarra

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