Champ hippique de Bamako : Quand le voleur crie au voleur ! (suite)

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Le champ hippique
Le champ hippique de Bamako

Comme promis, nous continuons à livrer à nos lecteurs et à travers eux à tous les Maliens et amis du Mali la version réelle de ce qui se passe au champ hippique de Bamako depuis bientôt 4 ans. 

 

 

A l’issue des festivités du cinquantenaire, le Président de la fédération malienne de hippisme a reçu des autorités la lettre de félicitation qui se passe de tout commentaire et que nous publions ici. La course du cinquantenaire a été remportée chez les cracks par le cheval Alakabo appartenant à Sala Diarra au grand dam d’un certain Mahamadou N’DIAYE, propriétaire de l’écurie Chelsea pour qui, son cheval est le vainqueur de la course. Malgré les juges à l’arrivée, malgré les photos finish, rien n’y fait, il soutient mordicus que son cheval a gagné, foulant ainsi au pied les règles de la fédération qui imposent aux compétiteurs de se soumettre au verdict des instances sportives. Des lors cet homme communément appelé Madoufing rejoint par le voleur Oumar Noumanzana va déclencher une guerre médiatico-judiciaire d’une violence inégalée contre la fédération et trois de ses dirigeants Mamadou Baba Sylla, Mamadou Konaté et Ousmane Sylla. A coût de millions de francs CFA frauduleusement gagnés dans des marchés d’Etat, il s’adjoint une poignée de journalistes pique assiettes, de magistrats et de spéculateurs fonciers notoires dont des Maires qui ont commencé à dépecer le terrain du champs hippique qu’ils convoitent tant et où une certaine ancienne Première Dame avait déjà obtenu quatre lots, certains PDG, des officiers supérieurs, un ancien gouverneur de Bamako et autres Ministres ainsi que tous les propriétaires de terrains bordant la rue Princesse ; Madoufing s’adjoint donc tout ce beau monde pour vilipender, calomnier, harceler ces trois responsables de la fédération de hippisme qui ont réussi la prouesse d’obtenir le  Titre Foncier n°1372CII du champ hippique et le sauver pour le moment des prédateurs.

 

 

 

Avec d’autres acolytes Madoufing crée l’association malienne des propriétaires de chevaux comme s’ils étaient les seuls propriétaires de chevaux du Mali dont il inspire et finance tous les actes en tant que président d’honneur. Cette association non affiliée à la Fédération, comme l’exige la règle, se met à organiser des manifestations hippiques à l’intérieur du pays et cherche à se substituer à la fédération, d’un autre côté le voleur Oumar Noumanzana, fort de sa proximité avec la famille ATT, introduit une plainte sans fondement et sans qualité au pôle économique où sévissent le frère de Mangal le Secrétaire particulier de ATT et le fils de Amidou Sissoko dit Man, homme à tout faire de ATT. La boucle est bouclée et c’est le fils de Man, chef d’état major particulier de ATT, qui est chargé de l’interrogatoire du Secrétaire général adjoint de la présidence Mamadou Konaté. Parce qu’il a refusé tout compromis avec cette mafia affairiste en réintégrant les voleurs au sein de la fédération de hippisme, ATT l’a laissé entre les crocs de la meute et a boudé le Grand prix de 2011, préférant y envoyer son Premier Ministre de l’époque.

 

 

Devant tant de désordre, le comité national olympique,  l’instance sportive suprême du Mali se saisit du dossier de la fédération de hippisme et, après plusieurs mois de tractation, finit par obtenir la tenue sous son égide et la présidence du ministre des sports Djiguiba Keita d’une Assemblée Générale extraordinaire de la Fédération le18 février 2012. Assemblée générale qui procéda à la relecture des textes du hippisme où notamment le mandat du bureau fut ramené de 5 à 4 ans sans effet rétroactif, et il fut spécifié ceci au 2ème point de l’article 12 : “l’instauration d’un mandat de 4 ans en lieu et place d’un mandat de 5 ans pour le Président et les membres du bureau fédéral sans pour autant remettre en cause le mandat de 5 ans en cours de l’actuel bureau fédéral et qui prendra fin en décembre 2014 “. Dans la foulée de cette assemblée générale le département des sports proclame la fin de la crise et ordonne la reprise des courses avec comme prélude l’organisation d’une course de la réconciliation. Cette course a eu lieu le 26 février 2012 et toutes les écuries y ont participé et c’est même le cheval du voleur Oumar Noumanzana  dénommé Alakoni qui a gagné !! Alors fin de la crise ? Que nenni, l’égo surdimensionné de Madoufing ne saurait se contenter de cela : il veut la peau de Mamadou Konaté, Mamadou Baba Sylla et Ousmane Sylla !

 

 

Patatras, arrive le coup d’Etat du 22 mars 2012, le nouveau pouvoir n’a que faire de ces mesquineries et le Ministre des Sports Hameye Founé Mahamaldane, un magistrat expérimenté respecte le principe de la continuité de l’Etat, il fait siennes les conclusions de son prédécesseur et refuse tout contact sur le hippisme en dehors de la Fédération.  Les choses en resteront là pendant toute la transition. Au pôle économique le juge Yaya Karembé hérite du dossier et mène les auditions. Les putschistes du champ hippique élisent domicile au tribunal de la commune 2 d’où Mamadou Konaté subit une véritable guérilla avec pas moins de 20 procès en moins de 2 ans avec des motifs tout aussi fantaisistes et farfelus les uns que les autres.  Qu’importe, pourvu que les journaux de caniveau soient alimentés en faits divers et que le Discrédit ait enfin raison de lui. L’élection présidentielle passée, IBK prête serment et met en place son 1er gouvernement. Un jeune avocat Mamadou  Gaoussou Diarra hérite du portefeuille de la jeunesse et des sports. Apres deux mois à peine, la bande à Madoufing reprend les hostilités et cette fois passe à la vitesse supérieure en optant pour la violence : successivement ils empêchent le déroulement d’une course en envahissant la piste, attaquent et brûlent les équipements de l’internat des chevaux, tentent d’empêcher le déroulement de la course du Grand prix du Roi du Maroc lors du séjour de sa Majesté dans notre pays ; malgré tout les dirigeants de la fédération gardent leur sang froid et préservent le calme et la paix sociale à l’hippodrome en évitant les affrontements recherchés par ceux d’en face.

 

 

Après ces escarmouches, deux événements majeurs surviennent à quelques jours d’intervalle, confirmant leur programmation dans un plan cohérent et diabolique : la tenue d’une assemblée dite générale de renouvellement d’instance, un putsch donc le samedi et le mardi suivant la convocation de Mamadou Konaté et Ousmane Sylla au pôle économique pour s ´entendre signifier une requalification des charges et la … mise sous mandat de dépôt de Ousmane Sylla dans la foulée en attendant. Depuis la fin 2013, tout s’est brusquement emballé, ces individus ont posé ces actes hautement répréhensibles sans que l’autorité de tutelle, le Ministère de la jeunesse et des sports, lève le petit doigt. Ils semblent n’avoir rien vu ni entendu ! Seul le Comité national Olympique a, par écrit, mis les putschistes en garde contre la tenue de leur assemblée générale dont il a souligné le caractère illégal, rien n’y fit. Sûrs de leur désormais impunité, ils passèrent outre. L’ORTM en assura même la couverture médiatique  sur ordre de qui ? On le saura bientôt.

 

 

On est alors en droit de se demander le pourquoi de ce regain de nuisance de la bande à Madoufing depuis la fin 2013. Nous nous sommes investi et nous avons trouvé la réponse et elle est toute simple, toute prosaïque : l’avocat attitré de la bande à Madoufing à travers le cabinet Juripartner est devenu le Ministre de la jeunesse et des sports et il est le chef d’orchestre de toute cette mascarade en coulisses. Le conflit d’intérêt est patent et avéré et comme on dit chez nous “le chercheur de l’objet ayant son pied sur l’objet … difficile de le trouver ” ! Au niveau du tribunal de la commune 3, le parquet parle de mystérieux faits nouveaux dont personne n’a connaissance et fait allusions à d’aussi mystérieux donneurs d’ordre comme si cela était une affaire d’Etat ! Pauvres de nous ! Pauvre Mali qui voit sa justice ainsi dévoyée au service d’individus sans foi ni loi, des voleurs comme Oumar Noumanzana comme si le Mali n’avait pas d’autres priorités en ce moment, comme si nos juges et procureurs en avaient fini avec les lourds dossiers  de milliards et de milliards de détournement qui garnissent leurs bureaux et dont les rapports du Vérificateur Général font florilège.

(ci-dessous : les documents de preuves)

 

 

Mamadou DABO

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