Le bureau exécutif de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM) a célébré le 5 août 2023 le 2 juillet consacré “Journée internationale de la presse sportive”. L’AJSM a fêté cette Journée à travers une conférence-débat animée à l’hôtel Millenium par son président Oumar Baba Traoré. Sponsorisée par Moov Africa Malitel et Me Jean-Claude Sidibé, président de la Fédération malienne de basket-ball, cette conférence-débat était essentiellement consacrée à l’explication de la Journée internationale de la presse sportive. Oumar Baba Traoré a aussi imprégné les journalistes sportifs de la loi 056 du 5 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité et la loi n°00-46 du 7 juillet 2000 portant Régime de la presse et délit de presse.
D’entrée de jeu, le président de l’AJSM a fait l’historique de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS), précisant qu’elle a été créée en 1924 lors du Congrès de la presse sportive internationale à Paris par le chef de presse des Jeux, Frantz Reichel, et le Belge Victor Boin.
L’AIPS est une organisation internationale représentant les intérêts de la presse écrite sportive. Ayant son siège à Lausanne (Suisse), elle regroupe des associations nationales de journalistes sportifs qui se réunissent de façon fréquente. Chaque association membre est autonome et indépendante. Il a expliqué que le 2 juillet consacré “Journée internationale de la presse sportive” est célébré chaque année depuis 1995 à l’initiative de l’AIPS. Actuellement, 130 pays sont représentés dans l’AIPS. Ainsi, elle sert d’intermédiaire entre la presse internationale, les athlètes et les sponsors et organise des réunions et des séminaires pour les nouveaux journalistes sportifs.
Dans l’entendement des créateurs de l’AIPS, le journalisme sportif joue un rôle majeur dans la vie de la société moderne. En plus d’être un sujet d’attention et d’intérêt général, le sport est un facteur important dans l’éducation des jeunes, la santé humaine et le renforcement des relations interétatiques.
Le sport favorise la compréhension mutuelle, l’amitié et la paix entre les nations. Les journalistes sportifs, qui sont au centre des événements sportifs et couvrent les problèmes d’éducation physique et sportive, contribuent activement à résoudre ces problèmes.
Oumar Baba Traoré a signalé que l’AJSM a pris part à des congrès de l’AIPS-Monde dont celui tenu à Milan (Italie) du 29 avril au 3 mai 2009 où l’AJSM était représentée par feu Karim Doumbia (président AJSM) et Siaka Doumbia (secrétaire général AJSM).
Après son élection à la tête de l’AJSM en 2011, Oumar Baba Traoré a participé, entre autres, aux congrès AIPS-Monde de Sotchi (Russie), au 77e congrès d’Azerbaïdjan en 2014 (dédié au 90e anniversaire de l’AIPS) où l’AJSM était représentée par Oumar Baba Traoré et le secrétaire général adjoint Moussa Kondo ; le congrès de Rome (2022) et les autres congrès AIPS-monde. L’AJSM a aussi participé aux différents congrès de l’AIPS-Afrique. Elle a abrité le congrès AIPS-Afrique à Bamako du 17 au 19 décembre 2015.
Oumar Baba Traoré a informé les journalistes sportifs de la teneur de la loi 056 du 5 décembre 2019, portant répression de la cybercriminalité et la loi 046 du 7 juillet 2000, portant régime de la presse et délit de presse qui protège les journalistes dans l’exercice de leur fonction. Il a expliqué que la Loi 056 du 5 décembre 2019 réprime, entre autres, toute infraction commise au moyen des technologies de l’information et de la communication en tout ou partie sur le territoire du Mali ; toute infraction commise dans le cyberespace et dont les effets se produisent sur le territoire national. Selon la loi 056 du 5 décembre 2019, la cybercriminalité est définie comme l’ensemble des infractions pénales commises à l’aide de réseaux de communication électronique et des systèmes d’information ou contre lesdits réseaux et systèmes. Cette loi détermine les infractions relatives à la cybercriminalité ainsi que la procédure suivie en la matière.
Sur ces faits, Oumar Baba Traoré a conseillé aux journalistes sportifs d’être beaucoup plus professionnels en respectant l’éthique et la déontologie journalistiques, surtout à l’approche de l’élection pour la présidence de la Fédération malienne de football qui est un moment où les dérives peuvent subvenir.
Siaka Doumbia
Me Aida Tiama, Présidente de l’AFPPAM :
“Les pratiquantes des arts martiaux veulent jouer leur partition dans le Mali Kura”
La célébration du 2 juillet a été une tribune pour Me Aïda Tiama, ceinture noire 4e dan en taekwondo, présidente de l’Association des femmes pratiquantes des arts martiaux du Mali et 1re vice-présidente de l’Association mondiale des femmes pratiquantes des arts martiaux et sports de combats, pour parler de son association dont l’objectif principal est la promotion des arts martiaux chez les femmes. A ses dires, les femmes pratiquantes des arts martiaux ne sont pas nombreuses alors que la pratique des arts martiaux est très importante dans la maintenance de la forme chez les femmes tout en leur évitant des maladies. La pratique des arts martiaux par les femmes peut leur permettre d’éviter et de se défendre par rapport à certaines violences dont la violence conjugale.
Elle a informé les journalistes sportifs de la tenue le 23 septembre 2023 prochain de la 4e Journée nationale des arts martiaux, notant que les dernières Journées des arts martiaux ont eu de l’ampleur et de la visibilité grâce au partenariat qui lie son association à l’AJSM et l’implication personnelle du président Oumar Baba Traoré qu’elle a remercié. “Notre association ne peut marcher sans les journalistes sportifs ? Donc, nous demandons l’implication des journalistes sportifs dans la promotion de la 4e édition de la Journée nationale des arts martiaux au féminin prévue pour le 23 septembre 2023 au Pavillon du Stade Omnisports Modibo Kéïta sur le thème «Les réformes politiques et institutionnelles : les femmes pratiquantes des arts martiaux s’engagent !», parce que le Mali Kura ne peut être une réalité sans tous les Maliens, surtout les femmes. Le Mali Kura ne pourra pas marcher sans le changement de comportement. Quand les femmes seront exemplaires dans leurs comportements, cela aura un effet de boule de neige, un effet d’entrainement qui devrait changer le comportement des hommes. Nous les femmes pratiquantes des arts martiaux, voulons le développement du Mali. C’est ainsi que nous voulons mettre en application le concept du Mali Kura. Nous voulons jouer notre partition dans la construction du Mali Kura.
Nous demandons toujours à l’AJSM et à son président de continuer à soutenir l’Association des femmes pratiquantes des arts martiaux pour que la 4e Journée nationale des arts martiaux soit une réussite et pour que les arts martiaux puissent être vulgarisés partout au Mali, en Afrique. Nous invitons le président Oumar Baba Traoré, les membres de son bureau et lesmilitants AJSM à pratiquer les arts martiaux”, a-t-elle déclaré.
Siaka Doumbia
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