CdM 2022 : l’Espagne réussit son entrée en lice en atomisant le Costa Rica

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Après la défaite surprise de l’Allemagne face au Japon (2-1) un peu plus tôt dans la journée, la sélection espagnole, dirigée par Luis Enrique, faisait son entrée en lice face au Costa Rica de Keylor Navas. Comme à son habitude, l’Espagne prenait le contrôle du ballon dans la partie de terrain adverse et tentait de trouver des décalages pour percer la défense costaricienne. Dès les premières minutes de la rencontre, les coéquipiers de Sergio Busquets se montraient dangereux grâce à deux passes bien senties de Pedri. Sur la première, le Barcelonais envoyait un amour de centre pour Dani Olmo mais l’attaquant de Leipzig, pourtant en très bonne position, ouvrait trop son pied et sa reprise passait de peu à côté du but adverse (5e). Quelques minutes plus tard, le milieu de 19 ans glissait un bon ballon dans l’axe pour Marco Asensio qui déclenchait un tir puissant sans contrôle mais sa tentative flirtait avec le poteau du gardien costaricien (9e).

Finalement, Dani Olmo, au départ de l’action, ouvrait le score dans la foulée. Après s’être appuyée sur Gavi dans l’axe, la pépite barcelonaise tentait de lui remettre d’une louche dans la surface. Le ballon était légèrement dévié mais arrivait quand même sur l’attaquant ibérique, qui réussissait alors un contrôle parfait en pivot avant de battre Navas de près d’un piqué tout en maîtrise (11e, 1-0), pour inscrire le 100ème but de l’Espagne en Coupe du Monde. Déchainés, les Espagnols continuaient de maintenir la pression sur la défense costaricienne et une dizaine de minutes plus tard, Jordi Alba centrait pour Marco Ansensio dont la nouvelle frappe en première intention surprenait Keylor Navas (21e, 2-0). A la demi-heure de jeu, Jordi Alba, dans un grand soir, provoquait la faute d’Oscar Duarte dans la surface adverse (29e). L’arbitre, M. Abdulla Mohammed, n’hésitait pas et désignait le point de penalty. Ferran Torres se chargeait d’exécuter la sentence et d’alourdir la marque (31e, 3-0).

L’Espagne en passe 7
Le match était alors d’une grande intensité. Durant le dernier quart d’heure de cette première période, les Espagnols géraient désormais leur avance sans se précipiter au moment de passer à l’attaque. Jusque-là, le jeu proposé par la Roja était proche de la perfection grâce à la justesse technique, à la créativité et au sens du collectif, principes inhérents de la sélection espagnole. Au retour des vestiaires, les joueurs de Luis Enrique revenaient sur le pré avec les mêmes ambitions. Trouvé dans l’axe aux abords de la surface, Marco Asensio déclenchait un tir puissant qui passait juste au-dessus de la cage de Keylor Navas (48e). Ce n’était que partie remise. Toujours aussi impliqué, Gavi décalait sur la droite de la surface Ferran Torres. Ce dernier butait dans un premier temps sur Francisco Calvo avant de récupérer le cuir et de tromper encore une fois Keylor Navas, sorti à la pêche sur le coup-là (54e, 4-0). Tout en gestion, l’Espagne continuait alors de dérouler son jeu et face au Costa Rica.

Trop passive offensivement et défensivement, la sélection costaricienne continuait de couler et de subir sans réussir à se révolter pour relancer l’intérêt de cette rencontre tandis que l’Espagne faisait preuve d’une grande maitrise collective tant en défense qu’en attaque. Visiblement pas satisfaits de l’ampleur du score, les Espagnols appuyaient sur l’accélérateur pour réaliser la Manita. A la réception d’un centre d’Alvaro Morata, Gavi déclenchait une belle reprise qui touchait le poteau avant de terminer au fond des filets (75e, 5-0). Le Barcelonais devenait ainsi le buteur le plus jeune de la Coupe du Monde depuis Pelé lors de la finale de l’édition de 1958 contre la Suède (5-2). Visiblement pas rassasiés, les joueurs de la Roja marquaient deux buts supplémentaires en toute fin de rencontre. Sur une accélération et un centre de Nico Williams, Keylor Navas repoussait dans l’axe sur Carlos Soler qui ne se faisait pas prier et fusillait le gardien costaricien (90e, 6-0) puis Alvaro Morata profitait d’une passe de Dani Olmo pour participer à la fête et inscrire le 7ème et dernier but de la rencontre (90e+3, 7-0). Une victoire nette et sans bavure pour l’Espagne qui affrontera l’Allemagne dimanche prochain.

Source: https://www.footmercato.net/

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