Eu égard la malheureuse situation qui prévaut par rapport aux graves accusations d’abus sexuels subies par certaines de mes consœurs, je voulais écrire ces quelques lignes. D’abord par rapport à mon amour éternel envers le basketball et le monde du sport en général.
Un droit humain, un droit constitutionnel, une liberté fondamentale duquel tout être humain devrait pouvoir jouir sans devoir subir aucun préjudice, a fortiori des violations graves de ses droits fondamentaux.
En tant que femme et mère, je mesure l’ampleur de ces allégations et condamne fermement tout genre d’abus et encore plus ceux à l’égard des jeunes filles.
Aussi, ayant longtemps, pendant plus de vingt ans, côtoyé et collaboré avec notre président, Hamane Niang, qui fait l’objet d’investigations face à de graves accusations de préjudices causées sur certaines de mes consœurs, je me suis sentie également obligée de briser le silence quant à mon estime et ma haute admiration et considération envers l’homme. J’ai le plus grand respect pour lui pour ce qu’il représente et a apporté au basketball malien, africain et mondial. Son impact, son leadership, son amour franc pour le basket-ball et notre pays sont à la base de la renommée et du respect gagné par le basketball malien. Des centaines de jeunes ont eu la chance de bénéficier de la graine plantée avec son équipe pour la vulgarisation du basket. Mon Prési a été le catalyseur de l’évolution du basketball malien pour moi Hamechétou et beaucoup d’autres.
Hélas les violences basées sur le genre et spécifiquement les violences sexuelles et sexistes à l’endroit des femmes et des filles sont des fléaux mondiaux que nul ne pourrait nier ni excuser.
Cependant, pendant plus de deux décennies que j’ai eu à connaître Prési Niang, je n’ai jamais en aucun moment vécu aucune situation gênante, embarrassante ou humiliante à ses côtés. Nos rapports, bien qu’étroits, ont toujours été très respectueux. Je me dois et me sens obligée d’apporter ma modeste voix pour témoigner de ce que je sais de l’homme. Je souhaite de tout mon cœur que l’enquête se poursuive afin que la/les vérités éclatent. Que justice soit faite, que les auteurs payent cher leurs forfaits et les innocents innocentés. Mais plus que tout, que les survivantes, chacune, et toutes les victimes de violences sexuelles et sexistes puissent enfin connaître un début de paix intérieure.
Non aux actes de violences sexuelles et sexistes à l’endroit des femmes et des filles. Oui au sport dans la paix et la sécurité.
Hamechétou Maïga, capitaine des championnes d’Afrique
Charlie a ecrit: Dommage que certaines femmes ne comprennent pas leur devoir de solidarité pour leurs consœurs dans des cas pareils, où les victimes supposées osent reporter sans forcément accuser. Cela est un droit élémentaire’ j’approuve!!!!
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