La première Coupe du monde de football en terre africaine s’est déroulée du 11 juin au 11 juillet 2010 en Afrique du Sud, avec beaucoup de passions, d’émotions, de joies, de pleurs, de larmes et de surprises.
Au départ, je dois l’avouer, le billet d’avion offert par l’Agence France Presse (AFP) et l’accréditation facilitée par
Notre Directeur de publication, l’ayant très tôt compris, a pris son bâton de pèlerin pour trouver les moyens de mettre en route, l’envoyée spéciale du journal à cette messe historique du ballon rond.
Différents ministères et sponsors ont contribué à mon séjour au pays de Mandela. Ce qui m’a permis de prendre l’avion le 06 juin dernier pour Johannesburg avec escale à Nairobi au Kenya. Le lundi 7 juin 2010, je débarque enfin à l’aéroport International Olivier R Tambo (ancien président de l’Afrique du Sud) à 11h 30 locales soit 9 h 30 TU après 14 heures de vol. Pour la première fois, je découvre ce pays si beau avec des gratte-ciels, de belles avenues et beaucoup de feux tricolores. J’étais simplement émerveillée, comme placée dans un état de rêve « éveillé ». Au préalable, nous sommes restés 10 minutes confinés dans l’avion compte tenu de l’afflux des appareils qui se posaient de tous les côtés. A la descente, tous les bagages ont été passés au peigne fin par les unités de chiens. Le temps de regagner la salle d’attente, le conseiller de l’ambassade du Mali, Bagna Touré était là pour me conduire à l’Ambassade du Mali située à Pretoria, à la demande bienveillante de notre Ministre des Affaires Etrangères. Tout au long du parcours, les sujets portaient sur les nouvelles du Mali et de
La couverture de l’événement en tant que telle a été une grande première, et elle fut instructive. En effet, durant un mois, j’ai appris beaucoup de choses sur le plan professionnel, auprès des grands journalistes (toutes nationalités confondues), interviewé les plus grands joueurs, entraîneurs et dirigeants de la planète sports et pris de bon la température des événements de cette dimension.
Avant mon départ, j’avais pourtant, comme beaucoup, des appréhensions sur la sécurité en Afrique du Sud. Je craignais, en effet, pour ma vie, en ce sens que j’ai quitté ma grand-mère et toutes les personnes qui me sont si chères, pour ce saut dans l’inconnu. Je n’osais pas emprunter une seconde un taxi du stade à ma résidence à la fin des matches.
Ces appréhensions sont vite tombées, fort heureusement et pendant 35 jours passés à Johannesburg, loin de mes activités habituelles, je me suis imprégnée des us et coutumes des Zulu et visité certains sites symboliques comme le Square Nelson Mandela, une sorte de lieu de pèlerinage des étrangers. Bref, l’Afrique du Sud est un pays merveilleux. Difficile de clore ce chapitre sans évoquer les vuvuzelas. Ces trompettes qui font beaucoup de bruits et qui ont connu un succès médiatique extraordinaire.
Dimanche 11 juillet 2010, jour de la finale au Soccer City de Johannesburg, les pensées vont vers l’organisation du retour et le bilan de la compétition. Vingt quatre heures après la finale remportée par l’Espagne, c’est-à-dire lundi 12 juillet, je retourne au bercail, la tête pleine d’enseignements. Le vol est programmé pour 17h 30 heures locales (15h30) GMT. Nous transitons par Accra, le même jour, avant de changer de compagnie le mardi 13 juillet via Freetown. Dans la capitale sierra léonaise, je passe six heures de temps dans l’avion pour cause de fortes intempéries. L’avion devait nous amener à Conakry à 10 minutes de vol près. Là-bas aussi le ciel n’était pas dégagé et on reste toujours confiné dans l’avion. De temps en temps, le commandant de bord sort de sa cabine et encourage les passagers. On est à bout de souffle, une passagère pique une crise de nerfs, puis nous voilà à Conakry vers 13h30 où on embarque d’autres passagers pour Banjul, en Gambie. C’est vers 16h00 TU le même jour que Ethiopian Airlines nous débarque à l’Aéroport International de Bamako Sénou, sous une température de 30 degrés. Je retrouve enfin mon cher pays, le Mali. Après les formalités au service d’immigration, je ne retrouve pas ma valise. Alors, je fais une déclaration de perte à
Ainsi prend fin l’historique voyage de
Aminata Mariko, envoyée spéciale
Remise de matériel à l’ambassade d’Afrique du Sud :
La fièvre du Vuvuzela à Bamako
A la demande du Comité Central des Supporters des Aigles du Mali, l’Ambassade d’Afrique du Sud à Bamako, a offert 13 Vuvuzela de couleur verte et blanche au président de cette association sportive malienne, Souleymane Diabaté, le mardi 20 juillet 2010 dans ses locaux.
Très choyés lors du mondial d’Afrique du Sud, cette corne traditionnelle s’est donc « invité » à Bamako. Le Président Diabaté qui a voulu mettre de l’ambiance dans les stades, comme en Afrique du Sud, lors de ce mondial, a souhaité avoir quelques souvenirs de
Ainsi donc, son vœu a été exaucé, l’Ambassadeur d’Afrique du Sud au Mali, son Excellence Rantobeng Willian Mokou a remis 13 Vuvuzelas à Souleymane Diabaté, accompagné pour l’occasion de son Secrétaire Général et de quelques membres de sa structure. « Les supporters africains ont cru à l’Afrique du Sud pour sa capacité d’organisation, et ce pays a fait la fierté de l’Afrique toute entière en créant de l’innovation qui est le vuvuzela. Nous allons imiter les supporters sud-africains en créant de l’ambiance dans les stades avec ce lot de Vuvuzela » a souligné M. Diabaté très joyeux. Quant à l’Ambassadeur, il a ajouté qu’il compte amener des vuvuzela et Makarapa avec les couleurs de l’Afrique du Sud et du Mali.
Il faut noter que 7 autres vuvuzelas vont être remise à l’équipe de Tombouctou.
A.M
15è Congrès de Fiba Afrique :
Grâce au système de Rotation, Alain Ekra passe le flambeau à Mabusa Eseka Dieudonné
Le Mali a eu l’honneur d’abriter le congrès de FIBA Afrique, (Fédération International de Basket-ball du 18 au 19 Juillet 2010 à l’issue duquel un nouveau bureau de 15 membres a été mise en place avec comme Président Mabusa Eseka Dieudonné de
Ce congrès avait ouvert ses portes sous la présidence du Premier Ministre Modibo Sidibé le dimanche au CICB, accompagné de Patrick Boman Secrétaire Général de FIBA Monde, en présence du ministre de la jeunesse et des sports, Hamane Niang, du président sortant de Fiba Afrique, Pr Alain Ekra de même que son secrétaire général Dr. Alphonse Bilé et le président du Comité National Olympique et Sportif du Mali, Habib Sissoko et les responsables de
Le Président de
Membres élus du bureau central
1- Président : Mabusa Eseka Dieudonné (RDC)
2- Secrétaire General : Alphonse Bile (CIV)
3- Trésorier Général: Abdel Hamid Massoud (Egypte)
4- Président Commission Technique: Raouf Menjour (TUN)
5- Président commission Competition : Fodé Amara Condé
Membres cooptes féminins
6- -Salamatou Maiga (Mali)
7- Sallouha Ben Said (TUN)
8- Celestine Adjanonhoun (Benin)
Les présidents de zone
9- ZoneI : Umar Barshushi (Libye)
10- Zone II : Alioune Badara Diagne(Sénégal)
11- ZONE III : Mukthar Khaleh(
12- Zone IV : Juvenal Lufuwa(RD Congo)
13- Zone V : Morris Awanga (Kenya)
14- ZoneVI : Anibal Manave (Mozabique)
Zone VII : Ntsay Louis Abel (Madagascar)
Accident tragique de l’équipe de Nioro 5 morts et 10 blessés
Au nombre de 20 à bord d’un Véhicule Land Cruiser non couvert, cinq personnes de la délégation sportive de Nioro dont le chauffeur de 22 ans, le chef de la délégation Kaou Kanté, se rendant à Sandaré pour un match amical de football ont trouvé la mort dimanche dernier entre Sandaré et Lakamané suite à un accident.
Le véhicule transportant la délégation a percuté un arbre. 4 personnes sont mortes sur le champ et la cinquième personne a succombé en cours de route pour l’hôpital. Les autres victimes seront par la suite secourues par l’Association pour le Développement du Cercle de Nioro ADCN ; cette association a récupéré les corps pour les enterrer le même jour. Parmi les 10 blessés, on enregistre des cas de factures. Dès l’annonce de la nouvelle, de nombreux ressortissants de Nioro se sont déplacés à l’hôpital Gabriel Touré pour s’enquérir de l’état des blessés et apporter leur aide.
Ces joueurs avaient demandé une série de matchs amicaux pour s’entraîner dans le but d’obtenir la licence.
Le journal
Aminata Mariko