En prélude aux éliminatoires de la 28è édition de la CAN 2012, le Président de la Fédération Nationale des Supporters des Aigles du Mali (FNASAM) a animé une conférence de presse le jeudi 2 septembre 2010 au siège du conseil national de la jeunesse. Adama T Coulibaly a dénoncé l’atmosphère qui règne autour des Aigles. Malheureusement, les Aigles ont encore connu un nouveau Waterloo à Praia Score final 1 but à 0.
La débâcle des Aigles continue après celle de la CAN 2010 en Angola. C’est sur du faux que l’équipe nationale du Mali a été bâtie par l’actuel bureau fédéral avec comme marionnette Alain Giresse. C’est pourquoi beaucoup de joueurs ont jugé utile de bouder le maillot national. L’équipe version Giresse a très mal commencé, après une première défaite en match amical contre la Guinée Conakry, les Aigles se sont inclinés 1-0 le samedi 4 septembre 2010 au Cap-Vert à l’issue de la première journée des éliminatoires de la CAN 2012. Cette défaite n’a pourtant pas surpris le public malien. En tout cas pas le président de la FNASAM, Adama T Coulibaly. Ce dernier a dressé un violent réquisitoire contre les autorités en charge de notre football lors de sa conférence de presse.
L’ancien leader estudiantin a dénoncé la culture de la médiocrité qui règne autour des Aigles, entretenue d’une part par le ministère de la jeunesse et des sports, la fédération malienne de football et d’autre part l’encadrement technique des Aigles. Pour lui, les joueurs tels que Kanouté, Momo, Seydou Segamary ont été déçus par les responsables, intéressés seulement par les voyages et les perdiems. Ils préfèrent faire voyager les membres de leur famille plutôt que de se faire accompagner de journalistes et supporters. M. Coulibaly dit non aux commerçants et affairistes qui gravitent autour du football malien. Il faut des gens qui aient une saine vision.
Adama T Coulibaly a également déploré les conditions douteuses dans lesquelles le sélectionneur national Alain Giresse fut choisi. En tout cas, le président de la FNASAM a été clair, avec le système mis en place, on ne peut s’attendre qu’à de réguliers fiascos. Il a aussi prédit en martelant que les Aigles du Mali ne retourneront pas au bercail avec le sourire aux lèvres. Prédiction qui s’est malheureusement réalisée. Résultat : 1 but à0
En outre, le président de la FNASAM a affirmé que certains dirigeants se sont taillé 300 millions de FCFA comme commission dans la conclusion du partenariat Orange Mali et la Fédération Malienne de Football.
Il a saisi l’occasion pour parler de la coupe de l’indépendance mise en jeu par la FNASAM. La finale de la première édition placée sous le parrainage de la ministre de l’enseignement secondaire, supérieur et la recherche scientifique Madame Ginette Belgrade qui se jouera le 12 septembre prochain sur terrain Souleymane Mory Coulibaly de la commune V.
AM
Eliminatoire de la Can 2010 : Le Mali chute d’entrée à Praia
Malgré leur statut de favoris du groupe A, les Aigles du Mali se sont lamentablement inclinés 1-0 à Praia face au Cap Vert. Contre toute attente, cette défaite constitue une contre-performance pour leur entrée dans la compétition.
La légère domination des protéger de Giresse n’a pas suffit à percer la muraille des Cap Verdiens. L’éternelle inefficacité devant les buts a refait surface. Contre le cours de jeu, c’est C’est le défenseur Fernando Valera qui a signé le but de la victoire et apporté les trois points à son équipe qui a aussi fait preuve de réalisme.Cette mauvaise entrée en matière pour les Aigles d’Alain Giresse confirme la règle qui veut que notre équipe entame toujours cette compétition sur le bout des pieds. En pleine reconstruction depuis, la défection de certains cadres, seul le temps permettra à Giresse de forger une équipe. Les seules présences de Mahamadou Diarra et Adama Coulibaly n’ont pas suffi pour vaincre le signe indien. Les absences de Frédéric Kanouté, de Mohamed Sissoko et de Seydou Keita se sont fait sentir à Praia.
Manque de réalisme
« C’était un match difficile face à une équipe accrocheuse et qui s’est défendue dans tous les secteurs de jeu. Pour notre part, nous n’avons pas su utiliser le monopole du ballon que nous avons eu. On n’a pas trouvé l’efficacité et le réalisme nécessaire » déclarait Alain Giresse après la rencontre. Avant de marteler : « On prend un but un peu de raccroc et puis après, on court après le score sans pouvoir le remonter. C’est là qu’on se rend compte que l’on on est une équipe en reconstruction, un peu comme la France, sans nos joueurs cadres. Quand on voit les éléments majeurs qui ne sont plus là, ce ne sont pas des joueurs que l’on retrouve rapidement. Pour le moment, nous ne sommes pas assez armés pour ce genre de match ».Puisqu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs, le public sportif malien doit être patient le temps de reconstruire une équipe homogène et réaliste. Après quoi, il appartient à Giresse et Check Diallo de vaincre et de convaincre.
Lemzo