En prélude aux éliminatoires de la 28è édition de
La débâcle des Aigles continue après celle de
L’ancien leader estudiantin a dénoncé la culture de la médiocrité qui règne autour des Aigles, entretenue d’une part par le ministère de la jeunesse et des sports, la fédération malienne de football et d’autre part l’encadrement technique des Aigles. Pour lui, les joueurs tels que Kanouté, Momo, Seydou Segamary ont été déçus par les responsables, intéressés seulement par les voyages et les perdiems. Ils préfèrent faire voyager les membres de leur famille plutôt que de se faire accompagner de journalistes et supporters. M. Coulibaly dit non aux commerçants et affairistes qui gravitent autour du football malien. Il faut des gens qui aient une saine vision.
Adama T Coulibaly a également déploré les conditions douteuses dans lesquelles le sélectionneur national Alain Giresse fut choisi. En tout cas, le président de
En outre, le président de
Il a saisi l’occasion pour parler de la coupe de l’indépendance mise en jeu par
AM
Eliminatoire de
Malgré leur statut de favoris du groupe A, les Aigles du Mali se sont lamentablement inclinés 1-0 à Praia face au Cap Vert. Contre toute attente, cette défaite constitue une contre-performance pour leur entrée dans la compétition.
La légère domination des protéger de Giresse n’a pas suffit à percer la muraille des Cap Verdiens. L’éternelle inefficacité devant les buts a refait surface. Contre le cours de jeu, c’est C’est le défenseur Fernando Valera qui a signé le but de la victoire et apporté les trois points à son équipe qui a aussi fait preuve de réalisme.Cette mauvaise entrée en matière pour les Aigles d’Alain Giresse confirme la règle qui veut que notre équipe entame toujours cette compétition sur le bout des pieds. En pleine reconstruction depuis, la défection de certains cadres, seul le temps permettra à Giresse de forger une équipe. Les seules présences de Mahamadou Diarra et Adama Coulibaly n’ont pas suffi pour vaincre le signe indien. Les absences de Frédéric Kanouté, de Mohamed Sissoko et de Seydou Keita se sont fait sentir à Praia.
Manque de réalisme
« C’était un match difficile face à une équipe accrocheuse et qui s’est défendue dans tous les secteurs de jeu. Pour notre part, nous n’avons pas su utiliser le monopole du ballon que nous avons eu. On n’a pas trouvé l’efficacité et le réalisme nécessaire » déclarait Alain Giresse après la rencontre. Avant de marteler : « On prend un but un peu de raccroc et puis après, on court après le score sans pouvoir le remonter. C’est là qu’on se rend compte que l’on on est une équipe en reconstruction, un peu comme
Lemzo