Le Maroc est le seul pays africain à avoir passé avec succès le préalable exigé par la FIFA concernant l’ensemble des critères établis dans son cahier de charge (infrastructures sportive, hôtelière, de santé …) pour pouvoir être éligible pour l’organisation de la Coupe du Monde dans son nouveau format à 48 équipes (au lieu de 32).
Le Royaume n’a pas accueilli de CAN depuis 1988 alors que la ferveur et la passion du public marocain ont pu être remarquées par tous lors des différentes compétitions de football ces dernières années, notamment lors de la Coupe du Monde Qatar 2022. Edition au cours de laquelle le Maroc fut le premier pays africain de l’histoire à accéder aux demi-finales.
La CAN 2025 au Maroc sera sans aucun doute un événement réussi car la compétition se déroulera dans des conditions logistiques optimales.
Le Maroc compte six (6) grands stades dans six (6) villes différentes. Il s’agit de Tanger (60.000 places), Fès (35.000 places), Rabat (45.000 places), Casablanca (45.000 places), Marrakech (45.000 places) et Agadir (45.000 places).
Il bénéficie de l’une des meilleures infrastructures footballistiques d’Afrique, tous les stades retenus ayant reçu l’homologation de la FIFA (dans le cadre du dossier de candidature pour la Coupe du Monde 2026), mais aussi celle de la CAF, dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde et à la CAN. Le Royaume est également doté du Complexe Mohammed VI de Football, l’un des meilleurs centres nationaux de football au monde.
Doté d’une capacité organisationnelle exceptionnelle, le Maroc a organisé la CAN féminine 2022, la Ligue des Champions Féminine 2022, le CHAN 2018 mais aussi plusieurs conférences, tel que le Séminaire FIFA-CAF sur les infrastructures, au Complexe Mohammed VI, en 2020 et abritera à partir de ce samedi l’édition de la Coupe du monde des clubs.
Une terre d’accueil
Avec ces infrastructures, le Maroc a accueilli plusieurs équipes africaines n’ayant pas de stades homologués lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2022, jusqu’à 16 équipes nationales en même temps, ce qu’on pourrait apparenter à une « mini CAN ».
Outre ces stades, le Royaume est doté d’une infrastructure hôtelière de grande qualité et en quantité (90 000 chambres réparties entre les villes hôtes) pouvant accueillir équipes nationales, délégations officielles et supporters dans des conditions favorables. L’offre d’hébergement au Maroc permettra d’accueillir l’ensemble des acteurs de la compétition en proposant des tarifs adaptés à tous les budgets.
La candidature marocaine répond à l’exigence de qualité en termes de mobilité et de transport. En effet, le Maroc bénéficie de réseaux aérien, ferroviaire et routier dense
L’aéroport Mohammed V de Casablanca est un véritable hub africain, et la Royal Air Maroc est présente dans plusieurs pays, autant en Afrique de l’Ouest qu’en Afrique Centrale et de l’Est, desservant plus de 82 destinations en Afrique. Il sera également possible de se déplacer entre les villes en train, étant toutes reliées par voie ferroviaire.
Ainsi, SM le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, a inauguré le TGV Tanger-Casablanca en 2018, une première en Afrique. Enfin, le Maroc est doté d’un réseau autoroutier moderne long de plus de 2000 km.
Une candidature légitime
Une CAN 2025 au Maroc donnera aussi la chance à la diaspora africaine présente en Europe de se joindre à la fête, le Royaume étant largement desservi à partir du Vieux Continent avec des tarifs très abordables. Chaque ville hôte dispose d’un aéroport international.
Après un parcours exceptionnel à la Coupe du monde, Qatar 2022, la candidature du Maroc est légitime pour l’organisation de la CAN 2025. De plus, la FRMF est très engagée dans le développement du football africain et dans la coopération, avec plus de 45 fédérations africaines partenaires, et ce dans le cadre de la Vision Éclairée de Sa Majesté le Roi, qui promeut une plus grande implication dans le développement des Sud-Sud et gagnant-gagnant, notamment avec l’Afrique.
Drissa Niono, Depuis Casablanca
Maroc/résultats sportifs 2022: fruit d’une stratégie de developpement à long terme de la FRMF
Tout au long de l’année précédente, le Maroc n’a cessé d’engranger des exploits. Ces résultats sont le fruit d’une stratégie à long terme mise en place depuis 2014 par la Fédération du Royaume Marocaine de Football (FRMF) sous le leadership de son Président Fouzi Lekjaa.
Les différentes équipes nationales et les clubs du Royaume ont représenté dignement le pays et ont brillé dans chacune des compétitions continentales. Le parcours historique des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, dont l’écho a été entendu par le monde entier, n’a été que la cerise sur le gâteau d’une razzia au niveau continental chez le football féminin comme masculin.
En effet, les clubs nationaux ont remporté toutes les compétitions continentales masculines (Ligue des Champions pour le WAC, Coupe de la CAF et Supercoupe pour Berkane) alors que les FAR ont remporté pour la première fois la Ligue des Champions féminine. Selon le classement des associations membres de la CAF, depuis 2020 et jusqu’à aujourd’hui, le championnat marocain est le meilleur d’Afrique.
Au niveau des équipes nationales, l’équipe féminine U17 s’est qualifiée pour la première fois pour la Coupe du Monde féminine, lors de laquelle elles ont battu le pays organisateur, l’Inde.
L’équipe féminine A quant à elle a réussi l’exploit d’atteindre la finale de la CAN 2022, et disputera cet été, pour la première fois de l’histoire du monde arabe, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023 en Australie et Nouvelle Zélande.
Enfin, le Maroc a remporté deux CHAN consécutifs, et le Maroc est aujourd’hui doté de la meilleure équipe africaine de Futsal de l’histoire (8e mondial au classement FIFA), avec un solide palmarès : 2 CAN, 2 Coupe Arabes, 1 Coupe des Confédérations et avec seul bémol une élimination en quart de finale de la dernière Coupe du Monde.
L’ensemble de ces résultats sont le fruit du travail réalisé par la Fédération Royale Marocaine de Football, sous le leadership de son Président Fouzi Lekjaa, qui a mis en place, depuis 2014, une véritable stratégie de développement du football local.
Drissa Niono, depuis à Casablanca