« La providence nous assure ce succès », pariait un spectateur devant son écran de télé quelques minutes avant la fin du match. Evidemment, notre équipe qui a subit une défaite déshonorable face à celle du Ghana (2 buts à 0) lors de leur première rencontre, a su se ressaisir Vendredi dernier pour rehausser un peu l’image du Mali. Ce jour-là, sur le gazon, nos frères du ballon rond ont disputé avec un courage éclatant le score face aux Ghanéens. Ainsi, lors de la première mi-temps, les braves Aigles ont dominé l’équipe adverse d’un but à zéro. Déjà l’espoir commençait à se dessiner sur le visage de notre sélectionneur, Alain Giress et du peuple malien tout entier. A la seconde mi-temps, au retour des vestiaires, les deux équipes s’affrontent avec plus d’hardiesse. Par leur courage, leur vocation pour la mission qui leur a été assignée, les Aigles parviennent a marqué leur second but contre le Ghana. La joie était intense, la seconde honte nous est ainsi épargnée. A Bamako, et peut-être dans bon nombre de nos villes, les rues, les routes étaient débourbées de jeunes et d’enfants qui manifestaient leur joie face à ce succès providentiel. Les bénédictions de Chérif Ousmane Madani Haïdara lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed sont exaucées pour notre équipe nationale, car les Aigles survolent avec une médaille de bronze. Restaient la Côte d’Ivoire et la Zambie à se disputer l’or. A notre grande surprise, c’est la Zambie qui s’est qualifiée face aux éléphants d’ADO après un long affrontement. En réalité, notre équipe est courageuse, néanmoins, il leur manque beaucoup de tactiques, de techniques et surtout les passes qui sont essentielles en football. Cela dit, à la prochaine édition, celle de 2013, les Aigles devront tout mettre en œuvre pour amener la coupe d’Afrique des Nations à Bamako, à Koulouba ! Car nous maliens avons trop souffert à cause de cette seule coupe de la CAN qui échappe toujours à notre perception.
Vive les Aigles du Mali !
Brahim Diamouténé