Le sélectionneur national des juniors, Cheick Fantamady Diallo a convoqué, depuis le 31 mars dernier, une vingtaine de joueurs pour un stage bloqué en vue de préparer la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des moins de 20 ans prévue du 17 avril au 1er mai, en Afrique du Sud. En tout cas, les poulains de Cheick Diallo ne sont pas bien préparés. Pas un seul match amical. C’est dire que les juniors maliens risquent de faire une piètre compétition.
Initialement prévue du 18 mars au 1er avril en Libye, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des moins de 20 ans aura finalement lieu, du 17 au 1er mai, en Afrique du Sud. Le Mali sera présent à ce grand rendez-vous du football africain où il évoluera dans la poule A en compagnie du Lesotho, de l’Egypte et de la Libye. La poule B hébergera le Cameroun, la Gambie, le Nigeria et le Ghana. En prélude à cette compétition, le sélectionneur national, Cheick Fantamady Diallo, a convoqué une liste de joueurs pour un stage bloqué. Il s’agit de Cheick A Sy (Djoliba) Boubacar Togola (Stade Malien de Bamako) Issa Fofana (Jeanne d’Arc) Bakary Dembélé (Stade Malien de Bamako) Boubacar Sylla (Châteauroux) Amara Konaté (ASB) Oumar Koné (Stade Malien) Mohamed Traoré (COB) Moussa Coulibaly (Stade Malien) Kalifa Traoré (PSG) Sidy Koné (Lyon) Souleymane Demba (Raja) Cheick Mohamed Chérif Doumbia (Libye) Drissa Ballo (ASB) Amara Mallé (ASB) Abdoulaye Coulibaly (Bordeaux) Cheick Fanta Mady Diarra (Stade Malien) Ibrahim Diallo (Auxerre) Seydou Diallo (Djoliba) Adama Touré (PSG) et Kalifa Coulibaly (PSG).
L’objectif de Cheick Diallo est de faire une participation remarquable après l’échec de l’équipe nationale des Cadets de Nouhoum Diané à la CAN de la catégorie et la déroute de l’équipe nationale “B” conduite par Vieux Pathé Diallo au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2011. Très confiant de ses poulains, Cheick Diallo doit cependant faire attention pour ne pas décevoir le public sportif malien. “Je n’ai pas besoin de me préparer. J’ai déjà une équipe en place qui a fait des matches extraordinaires lors des éliminatoires” nous a confié le coach.
Ce que Cheick Diallo ignore, une équipe nationale a toujours besoin de se préparer pour participer à une telle compétition. C’est dire qu’un autre échec se profile à l’horizon pour le Mali car jusqu’à présent, l’équipe nationale n’a livré aucun match amical.
Alou B HAIDARA
7ème journée du championnat de football féminin L’AS Mandé vers le sacre 2011
Le vendredi 1er avril 2011, le terrain Shaba de Lafiabougou a été le théâtre d’un important match comptant pour la 7ème journée du championnat de football féminin, opposant l’As Mandé aux Supers Lionnes d’Hamdallaye. Les jaunes de l’As Mandé ont confirmé leur suprématie, en gagnant par un score de 2-1.
‘est devant une centaine de supporteurs et amoureux du ballon rond que s’est déroulée la rencontre tant entendue comptant pour la 7ème journée du championnat de football féminin. C’est avec l’esprit de revanche que les visiteuses, les supers lionnes, ont effectué le déplacement sur le terrain Shaba. En effet, Elles ont été battues à l’aller par 3 buts à 0.
Dès l’entame du match, ce sont elles qui ont poussé l’offensive. Mais la redoutable défense des jaunes a résisté contre toutes les belles actions de l’attaque des Supers Lionnes. Les filles d’Hamdallaye verront même leur rêve se briser à la 22ème minute de jeu, quand sur une belle action menée du côté gauche, Ba Sira ouvre la marque sur un joli coup de tête. Panique totale dans le camp des Lionnes qui poussent de nouveau en oubliant leur défense. A la 35ème minute survient le 2ème but de la rencontre. Un doublé de Ba Sira. C’est sur ce score que l’arbitre de la rencontre siffle la mi-temps.
A la reprise, l’entraineur des Supers Lionnes Claude Toss, revient alors avec un système autre que celui de la 1ère mi-temps. Système qui pose problème à l’As Mandé l’obligeant à jouer dans son camp. C’est alors à la 76ème minute, coaching payant de l’entraineur, que Aminata Sacko, sur une action personnelle, sprinte sur 100 mètres en éliminant tout sur son passage, avant d’appliquer une frappe magistrale. La gardienne de l’As Mandé ne pouvait que constater les dégâts. La réduction du score par Aminata Sacko booste alors ces coéquipières qui poussent en vain. Le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre.
L’entraineur des Supers Lionnes d’Hamdallaye a décrié le manque de l’effectif dont est confrontée son équipe, et surtout le sabotage de certaines joueuses qui jouent le rôle de figurantes sur le terrain lors des rencontres. A ses dires, le boycott des entraînements et le manque de volonté sont les maux qui minent son équipe. Il promet de prendre désormais des mesures draconiennes envers toutes les fauteuses de trouble au sein de son équipe.
Par ailleurs, il a promis aux supporteurs de remporter ses trois derniers matchs pour hisser son équipe au moins à la 2ème place du championnat.
Quant à l’As Mandé, elle poursuit lentement et sûrement son bout de chemin vers le titre de champion 2011. De ce fait, l’entraîneur se réjouit de cette victoire, tout en reconnaissant la qualité de jeu de son adversaire.
Clarisse NJIKAM
Ligue des champions de la CAF :
Les deux représentants maliens sortent par la petite porte Djoliba 1 – Jaraaf 1
Les Maliens du Djoliba ont été éliminés des seizièmes de finale de la Ligue des champions, samedi au stade du 26 Mars de Bamako par le Jaraaf de Dakar. Les Rouges de Bamako ont été battus suite à la défaite (3-0) de l’aller au stade Demba Diop. En match retour, ils ont été accrochés (1-1). Au but contre son camp du portier sénégalais de Jaraaf, Ousseynou N’diour à la 60è minute, a répondu sept minutes plus tard celui d’Abdoulaye N’diaye.
La première partie du match a été marquée par un véritable festival d’occasions gâchées, de part et d’autre, mais surtout du côté djolibiste avec comme star de la soirée Alou Bagayoko. Les plus spectaculaires se situeront aux 18è et 36è minutes sur coup de pied arrêté, lorsqu’il voit ses boulets dans les bras d’Ousseynou N’diour. A l’opposé, le Jaraaf avec comme vedette, Ibrahima N’doye, qui butera sur Cheick Sy alors qu’il avait tout le temps d’armer son tir, à la 39è minute, lorsqu’il trouve le petit filet et un autre au dessus. Des occasions perdues qui auraient même pu changer la donne de la rencontre dès la pause. C’est sans la peur aux ventres comme lors de la première période que les visiteurs entameront également la seconde. Un comportement qui sera parfaitement symbolisé par Issa Sarr qui touche le pied du poteau droit de Cheick Sy, le portier djolibiste.
A la 60è minute, le centre anodin de Seydou Diallo est mal apprécié par Ousseynou N’diour, le portier de Jaraaf. Ce dernier a voulu reprendre le cuir en deux temps, mais sans le saisir à temps. L’avance djolibiste aurait pu être plus confortable, si Alou Bagayoko ne s’était pas montré maladroit en voulant servir Seydou Diallo alors que le but s’offrait à lui (62è minute). La joie de Moussa Diop, capitaine du Djoliba et de ses camarades sera toutefois de courte durée puisque dans la minute suivante, Abdoulaye N’diaye, qui avait remplacé Ibrahima N’doye en début de la seconde période, lancé dans le dos de la défense adverse par Mor Soumaré, remet les pendules à l’heure (67è minute) et permet à son équipe de se remettre rapidement en jambes sans avoir peur de la suite des événements.
CAF
Raja 1 – Stade 0
Défait au match aller (2-1), le Raja a renversé la situation en battant le Stade Malien (1-0). Emmenés par Baila, le buteur “aux trois poumons”, les Aigles Verts accèdent aux huitièmes de finale de Ligue des Champions de la CAF.
la mission était on ne peut plus claire: défait au match aller (2-1), le Raja devait, pour espérer se qualifier pour le prochain tour, marquer au minimum un but, sans en encaisser. En effet, le but inscrit au Mali il y a quinze jours par El Moubarki offrait un sérieux avantage au RCA, dans la mesure où il compterait double en cas d’égalité sur l’ensemble des deux matchs. De prime abord, l’équation paraissait donc simple. Mais la réalité elle, fut toute autre.
Tension et engagement
Dès les premières minutes, l’altercation intervenue entre un Diara et un Soulaimani au sang “bouillant”, était révélatrice de la tension qui entourait le match. Et que dire de l’engagement! Partie sur des bases incroyables, la rencontre s’est résumée, en grande partie, à un énorme combat physique. Confrontés à une défensive solide, compacte et bien positionnée, les Aigles Verts ont d’abord été incapables de mettre en difficulté leur adversaire, essayant de chercher systématiquement Souari dans les airs ou la profondeur. Puis, obligeant le portier du Stade Malien à se rendre coupable d’une sortie en catastrophe sur un centre de Metouali (34è), les troupes de Fakhir ont compris que la solution viendrait des côtés.
Sur les ailes
Et dans ce registre-là, couloir droit, force est de constater que les virevoltants Metouali et Soulaimani ont donné le tournis à l’arrière-garde malienne. Quand le premier a ouvert les hostilités, le second a mis en lumière la frilosité du gardien adverse sur centre (39è), avant de le faire sombrer une minute plus tard en délivrant une offrande à son coéquipier Baila. Profitant d’un manque d’agressivité des défenseurs maliens, le milieu sénégalais, infatigable tout au long de la rencontre, ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score d’un puissant plat du pied déclenché à bout portant (1-0). Le complexe Mohamed V flambait! Et il aurait même pu exploser dans les arrêts de jeu de la première période, si Hassan Tir, idéalement servi en retrait par Metouali, avait réussi à trouver meilleure cible que la barre transversale.
Fin de match périlleuse
De retour des vestiaires, les vingt-deux acteurs ont livré une partition quasi similaire au premier acte, à la différence près que dans les vingt dernières minutes, les rajaouis, visiblement stressés de voir le Stade Malien revenir au score et leur souffler par la même occasion la qualification, ont donné pas mal de sueurs froides à leurs supporters. Et également à leur dernier rempart El Jarmouni. D’abord soulagé de voir une énorme frappe malienne passer de quelques centimètres au-dessus de ses buts (72è), puis obligé de sortir une grosse parade pour détourner en corner le tir de Sedibe (76è), il s’en est enfin remis à son défenseur Benlmaalem, auteur d’un sauvetage héroïque devant la reprise d’un Diara, étrangement seul au second poteau (79è).
Aufait Maroc