CAN Afrique du Sud 2013 : Les arbitres gâchent la fête

Les matchs de la phase des poules de la coupe d’Afrique des nations de football qui se joue actuellement sur le sol sud-africain ont, a-t-on remarqué, été émaillés par les erreurs monumentales des arbitres. Du coup, cette fête est loin d’être belle. Lire notre analyse.

Que prennent les arbitres africains qui officialisent cette 29è édition de la CAN Afrique du sud 2013? Ont-ils oublié les notions qui leur ont été enseignées? Ces interrogations méritent bien d’être posées. La Confédération africaine de football (CAF) à travers sa commission chargée du recrutement des arbitres pour les compétitions africaines de grande envergure  doit revoir les modes de sélection des maitres du sifflet.

Cette faille est signalée au moment où les instances dirigeantes du ballon rond comme la Fédération internationale de football amateur (FIFA) sont en phase d’apporter des améliorations au niveau de l’arbitrage. Notamment, à travers la vidéo camera dans les buts dont les premières expériences sont prometteuses. Alors pourquoi, les arbitres africains persévèrent-ils dans les erreurs surtout en cette phase finale de la Can 2013?

Après vingt huit éditions disputées, la présente se singularise par le comportement négatif des arbitres qui ont marqué bon nombre de rencontres des poules. Plusieurs pays participant à cette Can s’en plaignent vachement. À titre illustratif, le match qui a opposé le Mali au Ghana dépasse tous les commentaires. Le portier ghanéen devait être expulsé par l’arbitre ivoirien à la 8è minute du jeu suite à sa touche de main au ballon en dehors des 18 mètres. Lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Tunisie des penalties n’ont pas été également sifflés. On se contente de citer ces quelques failles arbitrales manifestes.

Pour redonner espoir aux passionnés de football qui, depuis le 19 janviers 2013, suivent à travers le monde cette 29è édition de la CAN, l’équipe dirigeante de la Confédération africaine de football a la responsabilité de corriger vite ces erreurs d’arbitrage. Notre continent dispose, faut-il le souligner, d’autres maîtres du sifflet capables d’inverser la mauvaise tendance actuellement en cours.

Bréhima Coulibaly

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