Le sélectionneur national, Alain Giresse et ses joueurs ne sont pas contents des conditions d’hébergement et de préparation de l’équipe. Ils l’ont dit dès la première séance d’entraînement qui s’est déroulée, lundi au stade Modibo Keïta
Le Mali joue contre le Gabon, le 10 juin prochain, au compte de la première journée des éliminatoires de la CAN, Cameroun 2019. Après une semaine de stage au Maroc, l’équipe nationale a regagné Bamako, le dimanche 4 juin, vers 1h du matin. 24h plus tard, c’est-à-dire lundi, le capitaine Yacouba Sylla et ses coéquipiers sont entrés à l’internat à l’hôtel Micasa, avant d’effectuer leur première séance d’entraînement, vers 17h, au stade Modibo Keïta. Presque tous les joueurs convoqués par le sélectionneur, Alain Giresse étaient présents à cette première séance d’entraînement. Seuls les deux joueurs du TP Mazembé, le défenseur, Salif Coulibaly et l’ailier gauche, Adama Traoré, manquaient à l’appel. Les deux «retardataires» devaient rejoindre le groupe, hier. Mais si le sélectionneur national s’est réjoui de la présence de la quasi-totalité des joueurs sélectionnés, il n’a pas, du tout, apprécié l’état de la pelouse du stade Modibo Keïta et les conditions de préparation de l’équipe. «Je suis, ici, dans des conditions d’entraînement que je n’ose pas qualifier», martèlera Giresse dès son arrivée au stade Modibo Keïta. «Aujourd’hui, la réalité, ce sont les conditions dans lesquelles nous allons nous entraîner et préparer l’équipe. Pour le moment, c’est ma principale préoccupation.
Le match contre le Gabon, je l’ai en tête mais il n’est pas d’actualité. Il y a autre chose à faire. Pour jouer un match, il faut le préparer dans les meilleures conditions possibles. Malheureusement, ce n’est pas le cas», critiquera l’ancien milieu de terrain des Bleus. «Si la semaine doit se dérouler ainsi, il ne faut pas s’étonner du résultat. Il faut savoir ce qu’on veut. Nous ne sommes pas dans les conditions, mais on nous demande des résultats», enfoncera Alain Giresse. Le capitaine des Aigles, Yacouba Sylla, appuie les propos de son entraîneur et se lamente des conditions de préparation et d’hébergement du groupe. «L’état du terrain est très dangereux pour nous. La pelouse est impraticable», lancera-t-il. «Malgré tout, nous sommes très contents de venir représenter le pays. Nous avons un match important mais il faut qu’on arrive à le préparer dans les meilleures conditions. Le match est déterminant pour la qualification.
Le Gabon est un concurrent direct», poursuivra le capitaine de la sélection, avant de conclure : «Je n’ai pas été à Kabala. Tout ce que je sais, c’est que l’hébergement n’était pas au niveau avant notre arrivée. Nous voulons juste travailler dans de bonnes conditions. Le Mali est un bon pays, c’est dommage qu’on se tire dessus et que les gens en pâtissent». Pourquoi, le sélectionneur national a-t-il choisi le stade Modibo Keïta, alors que le match se joue au stade du 26 Mars ? Pourquoi l’équipe n’est pas allée à Kabala pour y effectuer son stage ? L’explication du directeur national des sports et de l’éducation physique : «La pelouse du stade Modibo Keïta n’est pas prévue pour les joueurs. La pelouse de Kabala est deux fois meilleure que celle du stade Modibo Keïta.
Contrairement aux propos tenus par certaines personnes, le centre de Kabala n’est pas délabré. Il répond à toutes les conditions optimales pour permettre à une équipe nationale de s’entraîner et de préparer un match», dira Ibrahim Fomba. «Pour les matches à l’extérieur, l’Etat est prêt à se plier en quatre pour faire héberger l’équipe, même dans des hôtels 5 étoiles. Mais, pour les matches à domicile, les conditions que l’Etat peut leur offrir, c’est Kabala», ajoutera le directeur national des sports et de l’éducation physique, en révélant que les membres de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) avaient accepté d’annuler la réservation de l’hôtel, avant de se raviser, après l’arrivée des joueurs. «J’ai été surpris de voir les joueurs à l’hôtel. C’est un désaveu pour l’Etat.
Le Mali a déboursé environ 50 millions de F cfa, pour que les joueurs soient dans les conditions adéquates à Kabala», soulignera Ibrahim Fomba. Le directeur national des sports et de l’éducation physique indiquera que la FEMAFOOT a présenté une facture de 26 millions de F cfa de l’hôtel Laïco que l’Etat a refusé de payer. «Après cet épisode, ils ont pris des chambres dans un autre hôtel à 14 millions de Fcfa et affirmé qu’ils prendront les frais d’hôtel sur les recettes du match. Tous les matches étant déficitaires, je ne vois pas comment ils pourront régler la facture», conclura Ibrahima Fomba.
Affaire à suivre…
Ladji M. DIABY
J’ai lu dans un article que ce sont les supporters qui ont forcé la porte pour faire entrer l’équipe nationale sur le terrain car les portes étaient bouclées. Pourquoi le stade Modibo Keïta était fermé? Pourquoi baba et giresse amènent l’équipe nationale au stade Modibo Keïta malgré l’avis défavorable de la direction nationale des sports pour se plaindre après que la pelouse est mauvaise? Pourquoi ne pas s’entrainer au stade du 26 Mars où se jouera le match?
baba a fait partir KAROUNGA du DJOLIBA AC avec des artifices comme ceux-là. C’est un champion à créer des faux problèmes pour masquer ses insuffisances. Une contre-performance du Mali, que Dieu nous en préserve, serait attribuée, par ses griots de journaliste comme ABH, comme résultats d’une mauvaise préparation. C’est le comportement d’un homme irresponsible. Quand il y a victoire, on se tape la poitrine et se pavane partout. Quand il y a défaite, ce sont les autres. Enfin, que la fifa vienne payer les frais d’hôtel, les primes des joueurs si l’Etat ne doit pas s’impliquer dans le football…
lerouge : “””””””C’est un champion à créer des faux problèmes pour masquer ses insuffisances.””””””””
Ton faux champion a été champion d’Afrique deux fois de suite.
Et tes vrais champion, qu’est ce qu’ils ont fait ?
C’est vrai que les conditions doivent être un peu améliorer mais il faut reconnaitre que Alain Giresse et ses poulain ont la trouille, suite à la récente victoire des cadets à la CAN U 17 au Gabon.
c est dommage il fait quoi ce ministre de merde en plus le président qui dort pauvre mali qui est en déclin le ministre veut se venger de baba diarra c est tout .
Baba prépare l’équipe nationale du Mali autant que vous le pourrez, ne comptez pas sur le Ministère des Sports avec à sa tête le Ministre Housseyni Amion GUINDO dit Poulo car il ne veut pas que l’équipe nationale fasse des résultats. Si vous aviez un peu de moyen en réserve, il faut résilier à l’amiable le restant du contrat d’Alain GIRESSE qui court jusqu’à la fin des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018 au mois d’Octobre 2017. Et remplacer Alain GIRESSE et son Adjoint Amadou Pathé DIALLO par le très expérimenté Mohamed MAGASSOUBA secondé par 02 Adjoints Djibril DRAME et Eric Sekou CHELLE qui fait des merveilles avec les espoirs de l’Olympique de Marseille. Il faut mettre à contribution Orange Mali et Airness de notre compatriote Malamine KONE. Le Mali peut se qualifier pour la coupe du monde Russie 2018 et pour la CAN 2019 au Cameroun, n’hésitez pas Baba et n’attendez rien du Ministère des Sports avec à sa tête le très mauvais Ministre des Sports que le Mali n’est jamais connu.
QU’EST CE QUE CETTE HISTOIRE ENCORE? TU NE DIS PAS POURQUOI LES JOUEURS SONT A L’HOTEL AU LIEU DE KABALA? QUI A PRIS CETTE DECISION ET POURQUOI? TU NE NOUS “ECLAIRE PAS. ES-TU PARTISAN?
“CAN 2019 : Préparation des aigles, la polémique !”
ALORS COMMENT VOULLEZ VOUS QUE L’EQUIPE GAGNE DANS UNE TELLE AMBIANCE?
“La pelouse du stade Modibo Keïta n’est pas prévue pour les joueurs. ” c’est vrai que la pelouse du state Modibo Keïta est prévue pour les cabris comme ce directeur national.
“…Tous les matches étant déficitaires, je ne vois pas comment ils pourront régler la facture”, un responsable du ministère qui parle comme cela de son équipe nationale??? Franchement les joueurs qui viennent à ces rassemblements sont des héros. Perso, je n’aurai pas risqué de me casser la jambe pour des conneries entre le ministère et la FEMAFOOT. Et comme au Mali, on a que de la merde de journalistes même pas capable de se rendre à Kabala pour édifier l’opinion publique, il n’y a rien à attendre de cette situation.
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