CAN 2017 : ce qu’il faut savoir du groupe D

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Qui des Black Stars du Ghana, des Aiglons du Mali, des Pharaons d’Égypte ou d’Ouganda faut-il surveiller ? Quel est le match à ne pas rater ?

Avec en tête de proue les Black Stars, finalistes de la dernière édition, le groupe D promet des matches âprement disputés. Hormis l’Ouganda qui fait figure de Petit Poucet, les pays du groupe ont chacun leurs atouts. Le Mali a de sérieux arguments et les Pharaons d’Égypte ont une revanche à prendre sur leur destin en Coupe d’Afrique des nations (CAN), eux qui étaient absents lors de l’édition 2015 qui s’est déroulée en Guinée équatoriale.  Revue de détail.

Comment les pays du groupe D se sont-ils qualifiés ?

Ghana (1er du groupe H avec 11 points devant le Mozambique, le Rwanda et l’île Maurice), Mali (1er du groupe C avec 16 points devant le Bénin, la Guinée équatoriale et le Soudan du Sud), Égypte (1er du groupe G avec 10 points devant le Nigeria, la Tanzanie et le Tchad), Ouganda (2e du groupe D avec 13 points derrière le Burkina Faso, mais devant le Bostwana et les Comores).

Le joueur à suivre :  André Ayew

Il n’a pas 30 ans, mais il est déjà l’un des joueurs les plus importants de la sélection ghanéenne. L’un des plus expérimentés aussi, du haut de ses 70 sélections et quatre participations à la CAN. Vice-capitaine aux côtés d’Asamoah Gyan, l’aîné des frangins Ayew est le leader d’une équipe des Black Stars qui a grandi ensemble. L’ailier de West Ham n’affiche pas des statistiques impressionnantes, mais son activité et sa volonté en font un joueur essentiel au dispositif mis en place par Avram Grant. Les joueurs se connaissent bien et ils se rendent au Gabon pour remporter ce titre continental qui leur échappe depuis 1982. À l’époque, le leader se nommait Abedi Pelé, le père d’André et Jordan Ayew.

L’équipe à surveiller : Égypte

Le retour du roi d’Afrique. Équipe la plus titrée du continent, l’Égypte avec ses sept couronnes retrouve la CAN après sept longues années d’absence. Désormais dirigés par l’Argentin Héctor Cúper, les Pharaons ont effectué une refonte de leur effectif. Exit les Ahmed Hassan, Essam El Hadary, Emad Moteab et autres Mido. Mohamed Salah, Omar Gaber ou Mohamed El Nenny, chefs de file de la nouvelle génération, encadrent une équipe jeune, formée de joueurs quarts de finalistes aux JO de Londres. Désormais arrivés à maturité, les jeunes Égyptiens auront à cœur de prouver qu’ils sont au niveau de leurs glorieux aînés. Pour 2017, c’est peut-être un peu tôt. Mais il faudra vraiment se méfier d’une équipe qui a sorti les Super Eagles du Nigeria lors de la campagne qualificative pour le Gabon.

Le match à ne pas rater : Ghana-Mali

Comme on se retrouve. Il y a 1 500 kilomètres entre Accra et Bamako, mais Black Stars et Aigles sont inséparables. Déjà opposés en 2012 et en 2013, le Ghana et le Mali se retrouvent pour la troisième fois dans le même groupe. Pour l’heure, les coéquipiers d’André Ayew mènent par deux victoires à zéro (2-0 en 2012, 1-0 en 2013). À chaque fois, les deux équipes sont sorties de leur groupe, le Ghana en tête, suivi du Mali. À Port-Gentil, le 21 janvier, les Aigles d’Alain Giresse auront à cœur de faire taire les statistiques et de renverser la vapeur pour faire aussi bien qu’en 2012 et 2013 lorsqu’ils ont décroché la médaille de bronze en battant à chaque fois… le Ghana (2-0 et 3-1).

PAR (FOOT-EXPRESS)
Publié le 09/01/2017 à 14:27 | Le Point Afrique

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