Aucune victoire, une défaite contre le Ghana, les joueurs maliens, n’ont pu faire mieux que deux matchs nuls contre l’Egypte (0-0) et l’Ouganda (1-1) dans le groupe D de la CAN Gabon 2017. Alain Giresse a brillé par son incapacité à traduire au mieux les performances des joueurs capables d’établir la suprématie des nôtres sur le terrain. Il est resté collé à ses choix mal à propos dans les deux premiers matches qui ont fini d’anéantir les chances d’une équipe qui pouvait faire mieux.
D’abord contre l’Egypte, l’attaque a brillé par sa lourdeur à tourner devant les buts à l’image d’un Maréga qui a tout dans les pieds mais rien dans la tête. Il n’est jamais au point de pénalty pour couper les transversales ou pour réclamer le ballon. Du début à la fin de la compétition, l’attaquant de pointe en trois matches n’a été capable de mener aucune action véritablement dangereuse, ni en dribble ni en tir cadré. Pourtant, il a été l’attaquant le plus maintenu sur le terrain. Giresse voyait-il ce qui frappait à l’œil ?
Parlons de son choix qu’il a porté sur les vieux loups à cause de leur expérience. Si ces derniers, connus pour force de frappe ou leur vivacité notamment Sacko, Yattabaré et Maréga, ne parviennent pas à vaincre l’Egypte aujourd’hui à la recherche de ses marques, ni à malmener une équipe ghanéenne certes joueuse mais fébrile, pourquoi Giresse n’a pas eu le bon réflexe d’opérer les changements louables ?
Contre le Ghana, l’on s’attendait à la titularisation de Ives Bissouma qui avait comblé toutes les attentes en deuxième partie du match contre l’Egypte au point que l’on a regretté sa rentrée tardive dans le match. Il fut d’ailleurs le sauveur de toute une nation en réussissant l’unique but des Aigles et qui nous évitait l’humiliation qu’aurait été la défaite contre l’Ouganda.
Enfin, comment un sélectionneur de la trame de Giresse, ex-sociétaire de l’Equipe nationale de la France, évoluant en milieu de terrain, peut-il ne pas remarquer que le trou dans son équipe contre le Ghana était le milieu de terrain avec seulement deux milieux récupérateurs mais personne pour la relance ? Ainsi, avec une attaque statique sevrée de bonnes balles, comment le Mali pouvait gagner le match ? Il a fallu la rentrée de Bissouma pour faire voir de toutes les couleurs aux Ghanéens qui sont tombés dans l’énervement les uns contre les autres. Et qui ont eu la chance d’être sauvé par leur gardien suite à un service lumineux de Bissouma rabattu à bout portant vers la cage par Kalifa.
En définitive, le Mali, tenu en échec 1-1 par une équipe d’Ouganda déjà éliminée mais valeureuse pour l’occasion, n’a pas fait sa part du travail pour espérer se qualifier en quarts de finale de la CAN-2017, sur une pelouse détrempée, mercredi à Oyem (nord-est).
Pour espérer passer le 1er tour, les hommes d’Alain Giresse devaient l’emporter face à l’Ouganda, éliminé après ses deux défaites initiales, mais également espérer un faux-pas de l’Egypte face au Ghana, déjà qualifié. Ils n’ont eu ni l’un ni l’autre.
Non seulement, l’Egypte a battu le Ghana (1-0) pour s’offrir la première place du groupe D, et un choc contre le Maroc en quarts à Port-Gentil, mais les “Aigles” ont trop pataugé dans les flaques du stade d’Oyem pour arracher au moins une victoire pour l’honneur.
Sur une pelouse détrempée et à certains endroits impraticable, à cause d’une énorme averse qui s’est abattue quelques minutes avant le début de la rencontre dans la capitale du Nord, le Mali a essayé de mettre à mal la défense ougandaise d’entrée de jeu.
Mais devant l’importante colonie de supporters maliens, qui a donné l’impression aux “Aigles” de jouer à domicile même si l’enceinte d’Oyem — à défaut de sonner creux — était encore aux deux-tiers vide, les imprécisions techniques et les erreurs cocasses se sont succédé.
Bissouma sauve l’honneur
Avec un ballon sans cesse ralenti par les flaques d’eau, l’attaquant ougandais Kizoto avait beau avoir pris de l’avance avec sa vitesse, la défense malienne revenait toujours sur ses talons pour l’empêcher de conclure (29e, 59e).
Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient en seconde période, les Maliens baissaient de régime, et les Ougandais ne se faisaient pas prier pour en profiter.
Après un premier avertissement sans frais, un but signalé hors-jeu après une frappe détournée (69e), Miya ouvrait le score dans la minute suivante d’une puissante frappe croisée (70e).
Côté malien, après un beau service en retrait de Bissouma, malien le plus en jambes du match, le capitaine Yacouba Sylla était proche d’ouvrir le score mais sa frappe enroulée passait légèrement au-dessus (25e). Heureusement que les Aigles ont pu compter sur l’inévitable Bissouma pour éviter une défaite humiliante. D’un splendide coup-franc supersonique aux trente mètres, le joueur de Lille a arraché l’égalisation (73e). Un moindre mal vu la physionomie du match.
Pour Alain Giresse, déjà éliminé au 1er tour lors de la dernière édition avec le Sénégal, le même scénario se répète. Giresse, la poisse !
Remercions quand même Orange, sponsor officiel, pour l’accompagnement des Aigles.
Mme Sarré Assétou Djiré
il fait moins le malin , Giresse!
A mon humble, il faut se distinguer des tous les autres pays et INSTAURER un PRINCIPE INTANGIBLE : un système de MOITIE de l’équipe nationale de LOCAUX et l’autre moitié d’Expatriés.. Les places seront pourvus à une concurrence rude acharnée entre tous les joeurs du championnat Malien et tous les sélectionnables des championnats étrangers. Que le MALI remporte ou pas de trophé continental c pas GRAVE et ça va y arriver et aussi ainsi on ouvrira plus de perspectives à nos jeunes au PAYS et rélevé notre niveau de championnat national PAR UNE MOTIVATION supplémentaires des locaux.
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