CAN 2016 femmes: Guinée équatoriale écartée et Mali repêché

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CAN 2016 femmes: Guinée équatoriale écartée et Mali repêché
L'équipe féminine de Guinée équatoriale durant les éliminatoires de la CAN 2016. Feguifut

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé la suspension de l’équipe de Guinée équatoriale pour les trois prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations féminine. Le Mali profite de cette affaire de passeport de joueuse pour être repêché pour la CAN 2016 au Cameroun (19 novembre-3 décembre).

Le football féminin équato-guinéen, l’un des meilleurs d’Afrique, vient de subir un gros coup d’arrêt, ce 4 août 2016. La Confédération africaine de football (CAF) vient en effet de disqualifier l’équipe nationale de Guinée équatoriale pour phase finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2016 (19 novembre-3 décembre au Cameroun). La CAF a en outre annoncé la suspension du Nzalang féminin pour les éliminatoires des CAN 2018 et 2020.

La CAF reproche à la Guinée équatoriale d’avoir aligné durant les éliminatoires de la CAN 2016, une joueuse (Camila Nobre do Carmo Oliveira) dont le passeport a été potentiellement falsifié. « Les investigations ouvertes par la CAF ont permis d’établir que la joueuse avait été enregistrée pour les éliminatoires de la CAN féminine 2014 en Namibie avec le nom Camila Maria Nobre de Carmo et la date de naissance : 10.07.1994. Pour l’édition de 2016, la date de naissance enregistrée est le 10.06.1988 et le nom Camilla Nobre do Carmo Oliveira », explique la Confédération.

Les Maliennes repêchées

Cette dernière rappelle en outre que « ladite joueuse a fait l’objet d’une suspension de la FIFA pour avoir utilisé des passeports différents avec des dates de naissance différentes lors des éliminatoires des Jeux olympiques ».

La procédure disciplinaire menée par la CAF a débuté suite au dépôt d’une réserve par le Mali. Les Maliennes avaient en effet été sorties par les Equato-Guinéennes en  éliminatoires de la CAN 2016.

Les voilà désormais repêchées pour la phase finale au Cameroun.

 Par RFI

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