Qu’il est loin le Brésil ! Et que le retour sur la terre d’Afrique a failli être brutal. C’est ce que doivent se dire ce lundi soir les joueurs algériens qui doivent leur premier succès (3-1) dans cette CAN à l’incroyable maladresse de leur adversaire sud-africain plus qu’à leur propre talent. Ou, s’il faut louer le talent d’un Fennec, c’est celui, une nouvelle fois confirmé, du gardien Raïs M’Bolhi, auteur de trois parades déterminantes pour la survie de son équipe. «On a souffert, a concédé Sofiane Feghouli. C’était une belle formation en face. Il faut féliciter l’équipe qui a gagné en maturité et qui n’a pas paniqué.»
Car l’Algérie, désignée comme un des prétendants à la victoire finale, a longtemps été dominée par des Bafana Bafana étonnants de vivacité et d’insolence. Il aura fallu deux coups du sort pour relancer des Verts totalement dépassés pendant près d’une heure : d’abord le penalty du 2-0 expédié sur la barre transversale (53e) par Rantie, suivi d’un but contre son camp de Hlatshwayo (67e) sur un ballon anodin d’un Brahimi décevant, comme tous ses partenaires de l’attaque.
Ces deux faits de jeu favorables ont permis à des Fennecs en apnée de sortir la tête de l’eau et de terminer le match en trombe avec deux buts de Ghoulam (72e) sur une action individuelle et de Slimani (83e). Christian Gourcuff, auteur d’un coaching intelligent avec les entrées en jeu de Belfodil et Taider, ne s’attendait sûrement pas à vivre un baptême du jeu aussi éprouvant. «On aurait souhaité davantage de maîtrise du match, on est passé par tous les états, a avoué le sélectionneur des Verts. On n’a pas su donner du rythme au ballon. On a fait un début de deuxième mi-temps catastrophique, (…)Lire la suite sur LeParisien.fr
Bravo les Fennecs…… C’est le résultat qui compte…..
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